
BRAFA 2019 : les 10 œuvres incontournables
Il reste encore tout ce week-end pour se rendre à la BRAFA, dont la 64e édition se termine dimanche. A 1h30 de Paris en Thalys, la foire belge a su devenir un rendez-vous incontournable du marché de l’art, misant non seulement sur la qualité de ses exposants et de leurs objets mais aussi sur son ambiance enjouée et conviviale, à mille lieux d’autres grands salons européens. A l’inverse de la TEFAF Maastricht, la BRAFA appuie son côté généraliste en ne cantonnant pas les galeries par spécialités et en maintenant, autour de pièces exceptionnelles, une offre se voulant accessible, notamment pour de jeunes collectionneurs. Petit tour d’horizon en dix stands…
1. Un tableau d’Elisabeth Sonrel
Elle captive tous les regards dès l’entrée de la foire : Béatrice au laurier d’or par Elisabeth Sonrel (1874-1953), attire immédiatement les visiteurs sur le stand du marchand Mathias Ary Jan. Tirée de la Vita Nuova de Dante, cette figure mystérieuse est l’une des œuvres les plus remarquées de cette BRAFA 2019.
2. Un cabinet Renaissance attribué à Hugues Sambin
Parmi ses meubles et objets XVIIIe, ce cabinet Renaissance attribuable au célèbre ébéniste Hugues Sambin (vers 1520-1601) se détache au sein de l’univers opulent de Benjamin Steinitz. Des recherches sont encore en cours pour en savoir plus sur l’origine de ce meuble magnifiquement sculpté.
3. Un pastel de Firmin Baes
C’est en l’encadrant d’une série de paysages de Maxime Maufra que le marchand parisien Alexis Bordes a subtilement su valoriser son beau pastel de Firmin Baes (1874-1943). Montrant une jeune femme tricotant devant une fenêtre s’ouvrant sur un superbe paysage, cette œuvre se détache naturellement sur le stand de cet incontournable de la foire belge.
4. Une toile de Paul Delvaux
Pas de BRAFA sans peinture belge, dont Paul Delvaux (1897-1994) est l’un des plus illustres représentants. C’est la galerie Stern Pissarro qui propose cette année un tableau majeur de l’artiste surréaliste, Le Balcon, peint vers 1970, qui a passé de nombreuses années au sein d’une collection japonaise avant de revoir son pays natal.
5. Un relief égyptien du Nouvel Empire
Pour sa première participation à la BRAFA, la galerie David Aaron dévoile un magnifique relief égyptien du Nouvel Empire, au pedigree exceptionnel puisqu’il fut acquis par Abby Aldrich Rockefeller en 1929 avant de passer plusieurs décennies dans les collections de la célèbre famille américaine.
6. Une tapisserie du XVIe siècle
Spécialisée dans les tapisseries, anciennes et modernes, la galerie De Wit propose cette année une exceptionnelle tapisserie de chœur, réalisée en Flandres ou en France entre 1510 et 1530. Très remarquée, en raison de l’exceptionnel état de conservation de ses couleurs, cette pièce serait déjà en cours d’acquisition par une importante institution publique. Affaire à suivre…
7. Une terre cuite de Guiseppe Piamontini
Sur son stand éclectique, Klaas Muller propose l’une des plus jolies sculptures de la BRAFA 2019 : cette ravissante esquisse en terre cuite de Giuseppe Piamontini (1664-1742), exécutée vers 1693, constitue le modello de son saint Marc en marbre destiné à l’église Santi Michele e Gaetano à Florence.
8. Un dessin de Fernand Khnopff
Honoré à Paris par une grande rétrospective au Petit Palais, le grand artiste symboliste Fernand Khnopff (1858-1921) est naturellement présent à la BRAFA : c’est le président de la foire, Harold t’Kint de Roodenbeke, qui présente cette année ce très beau dessin où l’on reconnaît le lac d’Amour de Bruges.
9. Des masques Sepik et Punu Tsanghi
C’est aussi une première participation pour le marchand germanopratin Charles Wesley-Hourdé : spécialisé en arts d’Afrique, d’Océanie et des Amériques, il propose sur son vaste stand un large panel d’objets remarquables parmi lesquels se détachent ces masques Sepik et Punu Tsanghi.
10. Une série de reliefs en ivoire
La galerie Finch & Co excelle dans les évocations de cabinets de curiosité : sur son stand, on admire notamment cette amusante série de reliefs en ivoire évoquant les caricatures huguenotes qui fleurissaient après la révocation de l’Edit de Nantes en 1685, moquant les élites et le clergé catholiques.
Crédits photos © Alexandre Lafore
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