Le 23 janvier 2018 | Mis à jour le 24 janvier 2018

L’art asiatique en pleine forme : résultats 2017

par Magazine des enchères

En 2017, le marché de l’art asiatique confirme son dynamisme. Les œuvres impériales de la Chine du XVIIIe siècle ont été particulièrement plébiscitées, avec un ornement de porte chinois qui s’est envolé à 775 000 euros frais compris (620 000 euros hors frais) sous le marteau de Maître Rémy Le Fur à Paris, à l’issue d’une bataille d’une vingtaine de minutes. Ce rare objet laqué d’un bleu turquoise intense et au cadre en racine, présentait un décor délicatement incrusté en bois figurant un couple d’oiseaux posés sur des branches de prunier en fleurs.

 

A Orléans, un rare vase de forme Hu en porcelaine de Chine du XVIIIe siècle a quant à lui enregistré un record sous le marteau de Maître Guillaume Cornet. Devant son élégant décor en émaux polychrome, figurant des fleurs de lotus, des rinceaux feuillagés et des motifs géométriques, les enchérisseurs chinois n’ont pas hésité à pousser les enchères jusque 480 000 euros avec frais (400 000 euros hors frais). Les céramiques de l’époque Qianlong (1735-1796) ont enchaîné les beaux résultats, comme en témoignent le bol en porcelaine de Chine fin XVIIIe adjugé 302 000 euros hors frais  à Fécamp, ou encore la coupe en jade adjugée 75 000 euros hors frais à Arcachon.

 

L’art tibétain s’est également fait remarquer avec une adjudication à 165 000 euros pour une statuette de bouddha du XVIe siècle mise en vente par Oger et Blanchet à Paris. Enfin, le Japon était la star de la vente d’art asiatique organisée en juin à Cannes par la maison de ventes Azur Enchères Cannes. Un album complet de soixante-sept estampes d’Hiroshige (1797-1858), estimé entre 10 000 et 15 000 euros, a créé la surprise en s’envolant à 130 000 euros.

 

 

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