Une vente de jouets anciens pour retomber en enfance
[Vente à venir] Voitures, bateaux, trains, locomotives, carrioles, scaphandriers, voitures de course, camions de pompiers tous de petite taille : c’est toute l’histoire du jouet que retrace Maître Marc Labarbe le samedi 11 avril 2015. Cette vente du soir dédiée aux jouets anciens sera l’occasion d’acquérir à Toulouse et sur le Live d’Interencheres des pièces datant du début du XXe siècle à la fin des années 1960, dont les estimations vont de 5 à 1 000 euros.
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Au sein de cette vente qui compte plus de 230 lots, près des trois quarts appartiennent à un même collectionneur, « amateur et amoureux des belles choses » selon l’expert de la vente. Cet éventail varié et diversifié proposera principalement des jouets français et allemands, ces pays étant à l’époque les deux plus gros fabricants de jouets au monde.
Parmi cet ensemble figure notamment un véhicule hippomobile motorisé de marque Issmayer. Daté du début du XXe siècle, il est caractéristique de cette période d’âge d’or du jouet située entre la révolution industrielle et le début de la Première Guerre mondiale. À cette époque, la production de jouets autrefois manuelle et par conséquent limitée laissait place à des techniques automatisées de peinture et soudure. Les problèmes de circulation dans la capitale française avaient d’autre part montré l’importance du moteur, dont le véhicule se fait ici le porte-parole, laissant ainsi de côté les chevaux et leurs attelages. Estimé entre 600 et 800 euros, il possède un chauffeur, deux lanternes ainsi qu’un ressort à boudin qui, grâce à des fils d’acier, actionne les roues avant.
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Autre jouet remarquable, une grande canonnière datant également du début du XXe siècle. D’une longueur de 52 centimètres, ce navire de guerre armé de quatre canons fut réalisé par l’entreprise allemande Bing, fondée en 1863 et spécialisée dans la confection de jouets à vapeur. Appelé « Nowik », ce fier bâtiment possède un système à amorces commandé par un moteur mécanique : à chaque amorce, le gouvernail s’incline de 45 degrés. Au bout de trois amorces, le bateau revient donc à son point de départ. Il est aujourd’hui proposé entre 500 et 700 euros.
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Amateurs, professionnels et nostalgiques se laisseront séduire par ce panorama éclectique de jouets anciens qui comprend également un modèle réduit de locomotive à vapeur « Decauville », estimé 800 à 1 500 euros, une berline complète de Karl Bub et Carette estimée de 1 000 à 1 500 euros ou encore une gare de marque Bing et Marlklin estimée quant à elle entre 800 et 1 000 euros.
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Lien vers l’annonce de la vente aux enchères
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