
Estimé 500 000 € - 700 000 €
Par ROUILLAC à Villandry le 08/06/2025 : Auguste Rodin (Français, 1840-1917)
Le Désespoir, c. 1892-93
Marbre.
Signé "A.Rodin" sur le côté gauche.
Modèle créé vers 1890, exécuté entre 1892 et 1893.
Haut. 28,5 Larg. 15 Prof. 25 cm.
Provenance :
- Auguste Rodin, Paris ;
- probablement M. Alexandre Blanc, Paris par l’intermédiaire de Léopold Blondin, octobre 1892 ;
- probablement vente publique, "collection Alexandre Blanc", Etude Lair-Dubreuil, Paris-Galerie Georges Petit, 3 avril 1906 lot 179 (4,100F) ;
- probablement M. Eugène Finschhof, Paris (marchand / 1853-1926) (acquis à la vente ci-dessus) ;
- Me Paul Chevallier, Paris ; par descendance ;
- collection privée, France.
Un avis d’inclusion en vue de la publication du Catalogue Critique de l’Œuvre Sculpté d’Auguste Rodin, actuellement en préparation à la galerie Brame & Lorenceau sous la direction de Jérôme Le Blay sous le numéro 2025-7373B, sera remis à l’acquéreur.
Auguste Rodin. A ca. 1892-93 marble sculpture entitled "Le Désespoir" (The Despair). Signed.
Autres exemplaires en marbre :
- Auguste Rodin, Le Désespoir, antérieur à 1900, marbre, Haut. 32,7 cm, ancienne collection Harriet Hallowell, vente Sotheby’s, New York, 18 mai 1990
- Auguste Rodin, Le Désespoir, avec terrasse rectangulaire, marbre, Haut. 29 Larg. 18 cm, Zurich, collection Bürhle
- Auguste Rodin, Le Désespoir, marbre, Haut. 28 Larg. 14 Prof. 24 cm, collection Claude Roger-Marx
- Auguste Rodin, Le Désespoir, modèle vers 1890, sculpté vers 1906, marbre, signé « A. RODIN », Haut. 29,2 Larg. 25,4 Prof. 11,1 cm, Philadelphie, Museum of Art, inv. cat. 1149.
Œuvre en rapport :
- Auguste Rodin, Le Désespoir, modèle en 1887-1890, sculpté en 1914, pierre calcaire, Haut. 93,9 Larg. 34,2 Prof. 78,7 cm, Stanford, Cantor Art Collection, inv. 1974.86.
Littérature en rapport :
- Antoinette Le Normand-Romain, "Rodin la Porte de l’Enfer", Paris, musée Rodin, 2002, pp. 57-58
- Antoinette Le Normand-Romain, "Les bronzes de Rodin, catalogue des œuvres au musée Rodin", Paris, musée Rodin, RMN, 2007, vol. I, pp. 305-310.
- Aline Magnien, Paul-Louis Rinuy, Véronique Mattiussi, et al., Rodin : la chair, le marbre, catalogue de l’exposition, Paris, musée Rodin, 8 juin 2012-3 mars 2013, Paris, musée Rodin, Hazan, 2012, exemplaire de Claude Roger Marx répertorié et illustré sous le cat. 16, p.144. Voir le lot

Estimé 200 000 € - 300 000 €
Par ROUILLAC à Villandry le 08/06/2025 : Ecole romaine de la seconde moitié du XVIIe siècle
anciennement attribués à Pierre Puget (Français, 1620-1694)
Philosophe
Philosophe âgé
Paire de bustes en bronze à patine brune.
Haut. 42,5 cm. et 41 cm.
Sur des piédouches en marbre gris veiné. Haut. 14,5 cm.
(petits éclats au piédouche du Philosophe)
Provenance : collection privée française.
A pair of bronze busts of philosophers. Grey marble bases. Roman School, 17th century.
Autres exemplaires répertoriés :
- anciennement attribué à Pierre Puget, Mars ou Buste d’Homme, bronze, Haut. 43,5 Larg. 38,5 Prof. 28 cm, Vienne, Liechtenstein Museum, inv. SK1473
- anciennement attribué à Pierre Puget, Vulcain ou Buste d’Homme âgé, bronze, Haut. 42 Larg. 37 Prof. 26 cm, Vienne, Liechtenstein Museum, inv. SK1474
- anciennement attribué à Pierre Puget, Prométhée ou Mars, Haut. 42 Larg. 38 cm, bronze, Saint-Pétersbourg, musée de l’Ermitage, n° inv. H.ck233
- anciennement attribué à Pierre Puget, Vulcain ou Buste d’homme âgé, bronze, Haut. 47 Larg. 27 cm, Saint-Pétersbourg, musée de l’Ermitage, n°inv. H.ck237.
Littérature en rapport :
- Antonio Giuliano (dir.), E. Ghisellini, L. de Lachenal, L. Nistza, "Museo nazional romano, Le sculture I", Parte I, Rome, de Luca Editore, 1987-1988
- Jennifer Montagu, Roman Baroque Sculpture, the industry of Art, Yale University Press, 1992
-Bertrand Jestaz, "Copies d'antiques au Palais Farnèse. Les fontes de Guglielmo Della Porta", in Mélange de l’Ecole française de Rome, 105-1, 1993, p.7- 48
- Bertrand Jestaz (dir.), Michel Hochmann et Philippe Sénéchal, "L’inventaire du palais et des propriétés Farnèse à Rome en 1644" in "Le Palais Farnèse", t. III-3, Rome, Ecole française de Rome, 1994
- Jennifer Montagu, "Gold, silver and Bronze, metal sculpture of Roman Sculpture", Yale University Press, 1996
- Daniel Katz, "45 years of European Sculpture", London, Daniel Katz Ltd, 2013, notice 34, p.102-105
- Alexis Kugel, "Les bronzes du prince du Liechtenstein, chefs d’œuvre de la Renaissance et du Baroque", Paris, J. Kugel, 2008, notices 39 et 40, p.113
- Annie Larivée, "Sage vieillard et jeune associé. Réflexions sur la valeur du couple intergénérationnel à partir des Lois de Platon", Cahiers des études anciennes, LV, 2018, p. 161-179
- Emmanuel Lamouche, "Les fondeurs de bronze dans la Rome des Papes (1585-1630)", Collection de l’Ecole française de Rome, 2022
- Thomas Kirchner, "12. Physiognomonie et portrait", in "Heurs et malheurs du portrait dans la France du XVIIe siècle", trad. par Aude Virey-Wallon, Editions de la Maison des sciences de l’homme, 2022, [consulté en ligne] https://doi.org/10.4000/books.editionsmsh.54492
- Klaus Herding, "Pierre Puget (1620-1694), catalogue raisonné", Dijon, Faton, 2023, autres exemplaires répertoriés sous les n° SC-rj67 A, SC-rj67 B et SC-rj68 B, p.102-103. Voir le lot

Estimé 60 000 € - 80 000 €
Par ROUILLAC à Villandry le 09/06/2025 : René Lalique (Français, 1860-1945)
Ensemble de trois motifs de papillons, c. 1900
Or jaune 750 millièmes.
De même modèle, un de taille plus importante, chaque motif figure deux papillons gravés et ajourés, les ailes émaillées en polychromie et en plique-à-jour, serties de diamants ronds de taille ancienne, les pattes et les antennes retenant des opales de forme cabochon serties clos, les yeux émaillés verts.
Signé sur chaque motif.
Travail vers 1900.
Le grand : Haut. 11,5 Larg. 8,1 cm.
Les deux petits : Haut. 7 Larg. 5,8 cm.
Poids brut : 30,2 g ; 30,1 g et 49,1 g.
(une opale à ressertir, petits manques et accidents à l'émail, système de fixation en pendentif rapporté)
Joint : un collier souple en or jaune 750 millièmes. Long. 57,5 cm. Poids brut : 10,3 g.
René Lalique, génie visionnaire de l’Art Nouveau, révolutionne la joaillerie dès la fin du XIXe siècle en introduisant des matériaux novateurs comme le verre, l’émail et les pierres semi-précieuses. Il s’inspire abondamment de la nature, des femmes, de la faune et de la flore, mais aussi de la mythologie et de l’univers onirique. Le motif du papillon, emblème de métamorphose et de légèreté, incarne parfaitement son art du mouvement et de la transparence. Chez Lalique, le papillon n’est pas un simple motif décoratif, mais une allégorie poétique, souvent travaillée en émail plique-à-jour ou en verre satiné, dans une délicatesse extrême. Aujourd’hui, les bijoux signés Lalique sont devenus extrêmement rares sur le marché, prisés autant pour leur valeur esthétique que pour leur rareté historique. Les pièces présentées dans cette vente évoquent toute la magie de son univers, à la frontière entre la joaillerie et l’art décoratif. Voir le lot

Estimé 70 000 € - 90 000 €
Par ROUILLAC à Villandry le 08/06/2025 : Placide Poussielgue-Rusand (Français, 1824-1889)
d’après les dessins du Révérend Père Arthur Martin (Français, 1801-1856)
Modèle de chapelle dite du "Sacre de Monseigneur de Dreux-Brézé à Notre Dame de Paris le 14 avril 1850"
Vermeil, émaux, cabochons de fausse pierreries à l’imitation des grenats, turquoises, pierre du Rhin et lapis lazuli.
Elle comprend ostensoir, calice, patène, ciboire, custode sur pied et burettes et leur plateau à décor filigrané de rinceaux.
Les émaux figurent des épisodes de l’Ancien testament dont ceux de l’histoire de Moïse : l’inscription du Tau, Moïse frappant le rocher, la grappe rapportée du pays de Canaan et Moïse et le serpent d’airain. D’autres représentent des passages du Nouveau Testament à l’instar de la Cène, le Christ en croix entouré de l'Eglise et la Synagogue, la Mise au tombeau et l’Incrédulité de saint Thomas. Les autres convoquent les représentations du tétramorphe, de l’Orient, l’Occident, du Nord et du Sud, ainsi que les portraits des Grands prophètes Daniel, Jérémie, Ezéchiel et Isaïe et des saints Thomas, Jean, Pierre, Jacques le Majeur, André, Philippe, Simon, Théodore, Bartholomé, Mathieu, Paul, Jacques le mineur. Riche décor néo-gothique dont dragons.
L’ostensoir, sommé d’une croix, offre une monstrance inscrite dans un entourage de rayons et enroulements. Son fût à chapiteau aux aigles est orné de feuilles d’acanthe et branches de lierre supportant deux bras aux archanges et se termine par une bague à l’Agnus Dei. Le pied est composé de quatre archanges tenant des sphères sur des têtes de gargouille.
Ostensoir : Haut. 72 Larg. 33,5 Prof. 21 cm. Poids brut : 3.944 g.
Le ciboire et le calice à la fausse coupe et au noeud semé de boutons sont ornés d’un pied gravé d’un fond de croisillons alternant quatre dragons séparant quatre lobes.
Calice : Haut. 27 Diam. coupe 11,5 Diam. pied 16 cm. Poids brut : 1.190 g.
Ciboire : Haut. 33 cm. Diam. coupe 13,5 Diam. pied 16 cm. Poids brut : 1.576 g.
La patène est décorée au revers d’un médaillon polylobé avec un agneau entouré de l’inscription « Panis vivus Agnus dei ».
Patène : Diam. 16,8 cm. Poids brut : 258 g.
Les burettes, au fretel en forme de grenade cerclée de rinceaux, comportent une anse ornée de feuilles d’acanthe. Leur plateau polylobé de forme oblongue présente une descente moulurée soulignant un creux gravé de motifs végétaux.
Leur plateau polylobé de forme oblongue présente une descente moulurée soulignant un creux gravé de motifs végétaux.
Burettes : Haut. 16,5 cm. Poids brut : 669,7 g.
Plateau : Long. 30,5 Larg. 18,5 cm. Poids brut : 490 g.
La custode surmontée d’une croix est richement décorée de motifs de pampres de vigne se prolongeant sur le pied balustre tournant et escamotable. Marquée « 1er mai 1889 ».
Custode : Haut. 13 cm. Poids brut : 96,3 g.
Poinçon Minerve 1er titre et sanglier (custode).
Orfèvre : PPR pour Placide Poussielgue-Rusand.
Poids total brut : 7.034 g.
(infimes accidents sur quelques émaux, petites usures à la dorure à l'ostensoir)
Chaque pièce dans un écrin, dont celui de l'ostensoir et la custode d’époque avec l'étiquette de l'orfèvre.
Provenance : anciennement provenant d'une communauté religieuse normande, le calice de cette chapelle a été consacré par Monseigneur l’Archevêque de Paris, ainsi que l'atteste un document de l’archevêché de Paris en date du 21 août 1885.
Bibliographie :
- Maison P. Poussielgue-Rusand, "Album de modèles dessinés par le P. Arthur Martin", Paris, Plan Frères, 1853, p. 1 (reproduction du calice)
- Maison P. Poussielgue-Rusand, "Catalogue de la manufacture d’orfèvrerie, de bronzes et de chasublerie Poussielgue-Rusand fils successeur", Paris, 1893 (modèle des burettes avec plateau reproduit p. 20, n°65 et proposé au prix de 1.150 francs; ciboire p. 32, n°32, vendu 1.250 francs ; ostensoir, p. 49, n°94, vendu 4.500 francs)
- "L’art en France sous le Second Empire", cat.exp., 1er octobre - 26 novembre 1978, Philadelphia museau, Detroit institute of Art, 18 Janvier-18 mars 1979, Paris, Grand Palais, 11 mai-13 août 1979, Paris, RMN, p. 188-189
- Jean-Michel Leniaud, "Le trésor néo-gothique de Moulins", Monuments historiques, 3, 1978. p. 56-60 ;
- Catherine Arminjon, "Inventaire général Pays de la Loire : L'Anjou religieux et les orfèvres du XIXe siècle", Secrétariait Régional d'Inventaire des Pays de la Loire, p. 25-39 et p. 132-133
- Gaël Favier, "Viollet-le-Duc et les orfèvres religieux", in Viollet-le-Duc les visions d’un architecte, cat. exp., Paris, Cité de l’architecture et du patrimoine, Paris, Norma, 2014, p. 118-125
- Judith Kagan, Marie-Anne Sire, "Trésor des cathédrales", Paris, Editions du patrimoine, 2018, p. 215 (reproduction du Ciboire du sacre de Monseigneur de Dreux-Brézé)
- Jannic Durand, Anne Dion-Tenenbaum, Michèle Bimbet-Privat, Florian Meunier, "Le trésor de Notre Dame de Paris des origines à Viollet-le-Duc", Paris, 2023. Voir le lot

Estimé 10 000 € - 15 000 €
Par ROUILLAC à Villandry le 08/06/2025 : Sèvres et manufacture de Foescy
Deux assiettes à monter, compléments du service particulier de Napoléon Ier, dit des quartiers généraux
Porcelaine dure.
A décor en or au centre d’une rosace cernée d’une guirlande de feuillage et sur l’aile d’une frise de glaives réunis par des rubans, guirlande de laurier et étoile à cinq branches sur fond vert de chrome.
Marques incisées de fabrication de la manufacture de Sèvres : l’une T Avril 10.
Marque en vert de mises en couverte de la manufacture de Sèvres : l ’une 13 Ms 12 pour 13 mars 1812 et marque au tampon légèrement effacée : Mr Imple de Sèvres 1812.
Les deux marquées postérieurement, l’une Mre de Foescy au pinceau en rouge et l’autre au tampon en rouge Manufre de Foescy Fb St Martin n° 45 à Paris.
Epoque Empire.
Diam. 24 cm.
(petites usures au centre d’une assiette)
Bibliographie : Camille Le Prince (dir.), "Napoléon Ier et Sèvres, L’art de la porcelaine au service de l’Empire", Paris, 2016, n° 154.
Sèvres and Manufacture de Foescy. A couple of porcelain plates complementing Emperor Napoleon I's personal service. Empire Period.
Le service particulier de l’Empereur est commencé en 1807 et livré le 27 avril 1810 au Palais des Tuileries, avant le mariage impérial le 2 avril 1810. Il comportait 72 assiettes à dessert peintes, 24 assiettes à potage et 24 assiettes à dessert nommées assiettes à monter à bordure seulement. Ces assiettes en porcelaine de Sèvres portant la marque de Foescy font partie des quelques pièces de complément aujourd’hui connues. Certaines font sans doute partie des quatre assiettes livrées le 30 janvier 1812 à Son Excellence le Grand Maréchal du Palais, (arch. Sèvres, Cité de la céramique, Vy21, f° 3 v).
Deux autres assiettes à monter conservées au musée de Sèvres sont marquées, l’une 5 mai 14 n° 2 et l’autre 35- 36 et accompagnées de la marque à la vignette de la manufacture de Foëscy Fb saint Martin n° 45 à Paris, apposée postérieurement.
Une assiette à monter datée de 1812, ne comportant pas la marque à la vignette en rouge de la manufacture impériale de Sèvres, a été vendue par l’Etude Thierry de Maigret en 2016 (Etude Thierry de Maigret, vente Paris, hôtel Drouot, 8 avril 2016, lot 183, adjugée 40.000€ ).
Une autre assiette à monter datée du 5 mai 14 n° 1, est passée sous le marteau de Me Osenat à Fontainebleau (Etude Osenat, 19 novembre 2017, lot 184, adjugée 40.000€).
Une assiette à monter dont la date est effacée s’est vendue en 2021 à Antibes, (Etude Metayer Mermoz Antibes, 4 février 2021, lot 15 adjugée 61.740 €). Cette même étude vendait le même jour une autre assiette à monter datée du 13 mars 1812 (lot 16). Voir le lot

Estimé 10 000 € - 15 000 €
Par ROUILLAC à Villandry le 08/06/2025 : Sèvres et manufacture de Foescy
Deux assiettes à monter compléments du service particulier de Napoléon Ier, dit des quartiers généraux
Porcelaine dure à décor en or au centre d’une rosace cernée d’une guirlande de feuillage et sur l’aile d’une frise de glaives réunis par des rubans, guirlande de laurier et étoile à cinq branches sur fond vert de chrome.
Marques incisées de fabrication de la manufacture de Sèvres : l’une T 10 et l’autre L DC.
Marques en vert de mises en couverte de la manufacture de Sèvres : l ’une 5. D 11, probablement pour 5 décembre 1811 et l’autre 36a d8, les deux marquées postérieurement au tampon en vert Manufre de Foescy n° 48 Faubourg St Martin à Paris.
Epoque Empire.
Diam. 24 cm.
Sèvres and Manufacture de Foescy. A couple of porcelain plates complementing Emperor Napoleon I's personal service. Empire Period.
Bibliographie : Camille Le Prince (dir.), "Napoléon Ier et Sèvres, L’art de la porcelaine au service de l’Empire", Paris, 2016, n° 154.
Le service particulier de l’Empereur est commencé en 1807 et livré le 27 avril 1810 au Palais des Tuileries, avant le mariage impérial le 2 avril 1810. Il comportait 72 assiettes à dessert peintes, 24 assiettes à potage et 24 assiettes à dessert nommées assiettes à monter à bordure seulement. Ces assiettes en porcelaine de Sèvres portant la marque de Foescy font partie des quelques pièces de complément aujourd’hui connues. Certaines font sans doute partie des quatre assiettes livrées le 30 janvier 1812 à Son Excellence le Grand Maréchal du Palais, (arch. Sèvres, Cité de la céramique, Vy21, f° 3 v)
Deux autres assiettes à monter conservées au musée de Sèvres sont, pour l’une, marquée 5 mai 14 n° 2 et l’autre 35-36, accompagnées de la marque à la vignette de la manufacture de Foëscy Fb saint Martin n° 45 à Paris, apposée postérieurement.
Une assiette à monter, datée de 1812, ne comportant pas la marque à la vignette en rouge de la manufacture impériale de Sèvres, à Paris (40.000€ ).
Une autre assiette à monter datée 5 mai 14 n° 1, est passée à Fontainebleau (Osenat, 19 novembre 2017, lot 184, adjugée 40.000€).
Une assiette à monter dont la date est effacée s’est vendue en 2021 à Antibes (adjugée 61.740 €). Cette même étude vendait le même jour une autre assiette à monter datée du 13 mars 1812 (lot 16). Voir le lot

Estimé 6 000 € - 8 000 €
Par ROUILLAC à Villandry le 08/06/2025 : Manufacture impériale de Sèvres
Quatre assiettes pour le service de Napoléon Ier à Rambouillet
Porcelaine dure de Sèvres à décor en or au centre d’une rosace et sur l’aile d'une frise de capraire. La marque au tampon rouge de la manufacture impériale de Sèvres délibérément effacée.
Epoque Empire, 1808.
Diam. 23,5 cm.
(éclats, petites usures à la dorure)
The Imperial Manufacture in Sèvres. An 1808 set of four plates for Emperor Napoleon I's personal service in Rambouillet. Empire Period.
Provenance : Le 19 août 1808, la manufacture de Sèvres livre pour le compte de l’Empereur au Palais de Rambouillet un service décrit frise d’or Capraire entré au magasin de vente de la manufacture le 9 mars 1808 et le 4 mai 1808 (Arch. Sèvres, Vu1 f° 56, et f° 58v et Vbb1, f° 65). Il se composait d’un service d’entrée comportant 40 assiettes à soupe, 8 beurriers navette, 6 saladiers à pied, 16 pots à jus et 4 melonnières. Le service de dessert comportait 144 assiettes plates à 9 francs chaque, 8 compotiers coupes, 2 sucriers et 4 glacières forme vase. Une autre partie du service est achetée par Martial Daru le 7 mars 1808 pour son usage personnel (Vz1, f° 226). Les marques effacées sous nos assiettes désignent plus certainement le service de l’Empereur à Rambouillet. A la première Restauration, entre avril 1814 et mars 1815, un certain nombre de porcelaines de Sèvres présentes dans les résidences impériales, notamment les assiettes du service des Quartiers Généraux conservées aux Tuileries, sont envoyées à la manufacture de Sèvres afin de faire meuler la marque impériale de la manufacture de Sèvres et parfois la faire recouvrir de deux grands L entrelacés gravés et peints en noir. Voir le lot

Estimé 20 000 € - 30 000 €
Par ROUILLAC à Villandry le 08/06/2025 : Maurice Utrillo (Français, 1883-1955)
La flèche de Notre Dame de Paris vue de son chevet, 1919
Carton.
Signé en bas à gauche.
Contresigné et daté au crayon au dos. Marque rouge Ll.
Haut. 30 Larg. 40 cm.
Provenance : collection particulière, Lille.
Maurice Utrillo. A 1919 painting featuring the Notre Dame de Paris cathedral. Oil on cardboard. Signed and dated.
Le comité Utrillo a confirmé l'authenticité de cette oeuvre par un avis du 11 mai 2021 et se tient à la disposition de l'acquéreur pour établir un certificat.
A partir de 1910, Maurice Utrillo décide de se tourner vers des compositions de plus grande ampleur. Il reproduit ainsi de nombreuses églises de région parisienne, comme l’église de Clignancourt ou la Cathédrale de Rouen. L’influence de Claude Monet est particulièrement prégnante sur l’un des plus fameux tableaux de cette série, « Notre Dame », peint dès 1909 et aujourd’hui conservé au musée de l’Orangerie à Paris (n°1963 103). Réalisée en 1919, cette vue de Notre Dame de Paris est totalement inédite. La flèche et les tours de la cathédrale avec le transept nord sont saisis entre les feuilles des floraisons printanières depuis le jardin de l’archevêché. Le monument émerge, presque comme par miracle, au milieu d'un camaïeu de vert. A mi-chemin entre sa période blanche et sa période colorée, comme en atteste la place accordée à la végétation et la teinte gris-beige des pierres, cette toile s'inscrit à un moment particulièrement difficile pour Utrillo, qui enchaîne les internements dans la clinique du docteur d'Allone, rue de Picpus, et triomphe dans le même temps aux enchères et dans les galeries, notamment en décembre 1919, célébré par sa deuxième exposition personnelle, chez Lepoutre, rue de La Boétie. Voir le lot

Estimé 10 000 € - 15 000 €
Par ROUILLAC à Villandry le 08/06/2025 : Karl Gustav Jensen-Hjell (Norvégien, 1862-1888)
Au piano par temps de neige, 1887
Toile.
Signée et datée "87".
Haut. 47 Larg. 37 cm.
(rentoilée, restaurations, manque)
Cadre en bois doré.
Provenance : collection particulière, Eure-et-Loir.
Karl Gustav Jensen-Hjell. A painting featuring a woman playing the piano in her living room. Oil on canvas in a giltwood frame. Signed and dated.
Bibliographie consultée : "Munch og Malervennene pa Modum : : Frits Thaulow, Gustav Wentzel, Edvard Munch, Kalle Løchen, Karl Jensen-Hjell, Jørgen Sørensen", cat.exp., Stftelsen Modums Blaafarvevaerk, 11 mai - 22 septembre 2013, p. 134-151.
Karl Jensen-Hjell est l'un des peintres norvégiens les plus prometteurs de sa génération. Né à Kristiana - futur Oslo - en 1862, il dépasse les strictes leçons reçues aux Beaux Arts, "Tegneskolen", pour proposer une touche dans l’esprit de l’avant-garde européenne. C’est ainsi qu’il se lance dans un voyage jusqu’à Munich, qu'il poursuit vers Paris et l’Italie. Il rapporte de ces destinations un caractère naturaliste, inspiré notamment d’Edouard Manet. Revenu à Kristiana en 1887, Jensen-Hjell est l’un des chantres du mouvement bohème, revendiquant « un accent sur la vérité » et une liberté d’expression à travers la facture ». Son cercle se compose notamment de Gustav Wentzel et d'Edvard Munch, dont ce dernier livre dès 1885 son portrait en pied traduisant sa « confiance insolente ». S’il est dépeint comme « hautain, d'une élégance minable, plein d’assurance », ses rares tableaux d’intérieur transcrivent a contrario le confort et la chaleur de l’intimité des foyers norvégiens dans la décennie 1880. Cette femme au piano est dépeinte de dos dans un environnement bourgeois où se côtoient buste en marbre et portrait en médaillon. L’intériorité du modèle semble alors se refléter dans l’environnement qui l’entoure, à l’instar des autres toiles d'un corpus restreint. L’artiste meurt en effet l’année suivante, à seulement 25 ans, des suites de la tuberculose. Voir le lot

Estimé 5 000 € - 7 000 €
Par ROUILLAC à Villandry le 08/06/2025 : Ecole française de la premiere moitié du XIXe siècle
d'après le baron Antoine-Jean Gros (Français, 1771-1835)
Bonaparte au pont d'Arcole
Toile.
Haut. 54 Larg. 43 cm.
Cadre d'origine, à palmettes.
A painting featuring Napoleon Bonaparte by the Arcole Bridge. Oil on canvas in its original frame.
Porte une ancienne attribution à Madame Haudebourt-Lescop et une autre à John Lewis Brown. Reprise de la partie supérieure du portrait conservé au château de Versailles. Voir le lot

Estimé 25 000 € - 30 000 €
Par ROUILLAC à Villandry le 08/06/2025 : Gustave Loiseau (Français, 1865-1935)
Glaçons sur l'Oise, 1914
Toile.
Signée et datée en bas à gauche.
Titrée au dos sur une étiquette, avec les numéros "20442", "10511" et sur le châssis "7860".
Haut. 60 Larg. 81 cm.
(restaurations)
Certificat et avis d'inclusion au catalogue raisonné par Monsieur Didier Imbert en date du 8 octobre 1993.
Provenance :
- galerie Durand Ruel, n°7860
- vente à Meaux, Me Corneillan, 22 mars 1992, reproduit en couverture du catalogue, n°13
- collection du docteur Armand Maurin, Paris ; par descendance.
Gustave Loiseau. Glaçons sur l'Oise (Ice cubes on the Oise), 1914. Oil on canvas. Signed, dated and numbered.
Bibliographie :
- Christophe Duvivier, "Loiseau paysages d'Ile-de-France et de Normandie", Paris, Somogy éditions d'art, 2018, pour des œuvres comparables.
- Gustave Loiseau, catalogue de l'exposition au musée Camille Pissarro, 2018, à comparer avec des œuvres illustrées pp. 62, 63, 67 présentant le même pont de Pontoise.
A partir de 1887, Gustave Loiseau décide de consacrer sa vie à la peinture. Il séjourne alors à Pont-Aven où il bénéficie avec ses acolytes Maxime Maufra, Henry Moret et Emile Bernard des conseils de Paul Gauguin. De 1904 à 1935, il s'installe à Pontoise. Sa peinture explore alors le cycle des saisons à partir de vues du quartier de l'Hermitage ou, à l'instar de notre tableau, de son pont. La peinture de Gustave Loiseau s'y déploie entre bruyante modernité et douces variations de l'hiver. L'exposition dédiée à l'artiste postimpressionniste au Musée Camille Pissarro a permis d'apprécier le pont de Pontoise dans l'évolution des saisons confronté à celle de sa peinture. Datée de 1914, notre œuvre s'inscrit parfaitement dans cette série. Souvent représenté pris par la glace, le pont métallique y apparaît figé, la lenteur des glaçons transportés par l'Oise contrastant avec la vitesse de la modernité. Voir le lot

Estimé 30 000 € - 40 000 €
Par ROUILLAC à Villandry le 08/06/2025 : Henri Martin (Français, 1860-1943)
Les bords de la Garonne, c. 1906
Toile.
Signée en bas à droite.
Haut. 38,5 Larg. 65 cm.
(petit accident)
Cadre en bois mouluré, laqué et doré. Haut. 57 Larg. 84 cm.
Provenance :
- vente, Hôtel Drouot, 29 mars 1936, n°197
- vente, Mes Laurin, Guilloux et Buffetaud, Palais Galliera, Paris, 8 décembre 1973, n°59
- éditions Mona Lisa, Paris
- docteur Choukroun, Paris, 1979
- par descendance familiale, Chinon.
Nous remercions madame Marie-Anne Destrebecq-Martin qui a confirmé l'authenticité de cette œuvre dans un courriel du 1er mai 2025 et nous a ouvert ses archives.
Henri Martin. A ca. 1906 painting entitled "Les bords de la Garonne" (The banks of the Garonne river). Oil on canvas in a moulded and lacquered giltwood frame. Signed.
Bibliographie : F. Catherine Coustols, "Henri Martin", catalogue exposition, Cahors, musée Henri Martin, Toulouse, Capitole, 14 septembre - 29 octobre 1993, Paris, Fragments, 1993, des œuvres comparables reproduites p. 19, n°13, Etude pour "Les bords de la Garonne") et p.56, n°56, "Les Berges", p.59, "Les Bords de la Garonne" et p.62, n°51, "Etude pour "Les bords de la Garonne".
Commandé en 1900 à l’ancien élève de l'école des Beaux-Arts de la Ville Rose, le décor de la salle des Pas Perdus au Capitole de Toulouse réunit treize toiles par Henri Martin, alternant les quatre saisons à différentes heures du jour et de la nuit, qui sont exposées depuis 1914 dans la Galerie Henri Martin. Elles illustrent, au Sud, les travaux des champs et la campagne et, au Nord, la promenade du soir au bord de la Garonne, figurant des citadins qui ont fait œuvre de pensée, peinture, littérature, politique. La scène est située sur les quais de la Daurade au soleil d’août, que le peintre représente depuis le square Viguerie. Lors de l’exposition de l’œuvre au Salon des Artistes Français en 1906, en compagnie d’une centaine d’ébauches et de travaux préparatoires, « La chronique des arts et de la curiosité» relève avec justesse : « la vision de la cité, avec ses quais, avec sa rivière et son talus où les passants essaimés cheminent le long de l’eau moirée ; le soleil, à son déclin, frappe de ses rayons les monuments en pierre, les maisons en briques qui prennent des tons d’or et de sang ; et le luxe des couleurs, l’épanouissement de la lumière n’empêchent point une impression de calme presque grandiose de se dégager de cette évocation.» Voir le lot

Estimé 15 000 € - 25 000 €
Par ROUILLAC à Villandry le 08/06/2025 : Bernard Picard (Français, 1673-1733)
Cérémonies et coutumes religieuses de tous les peuples du monde représentées par des figures dessinées de la main de Bernard Picard avec une explication historique, & quelques dissertations curieuses.
Amsterdam, Jean-François Bernard. 1723-1743. 9 tomes en 8 volumes.
Superstitions anciennes et modernes et préjugés vulgaires qui ont induit les peuples à des usages contraires à la religion. Amsterdam, Jean-François Bernard. 1733-1736. 2 tomes en 2 volumes. .
Amsterdam, J. F. Bernard. 1723
Soit : 11 tomes reliés en 10 volumes grand in-folio, illustrés de 265 gravures sur cuivre. Plein maroquin rouge du Levant ; trois filets droits d’encadrement. Au centre des plats des 8 premiers volumes -soit les 9 tomes des Cérémonies et coutumes de tous les peuples- grandes armes d’Henri François D'Aguesseau. Décor identique sur le dos des 10 volumes, avec, dans les entre-nerfs, masses du Chancelier D'Aguesseau entrecroisées, entourées de coquilles, et cernées de petits fers ; roulette sur les nerfs. Roulette sur les coupes. Roulette sur les chasses. Toutes tranches dorées.
(Quelques nerfs, coiffes et coins légèrement frottés. Défauts très bénins sur un mors du tome V et un mors du tome VI, à l'emplacement de restaurations superficielles anciennes. Petite moisissure stabilisée sur les 6 derniers feuillets du tome I des Superstitions.
Le relieur a placé en tome III, par erreur le second volume des Cérémonies et coutumes des peuples idôlatres, qui devrait se trouver après le volume tomé VII)
Le tome I est bien complet du très beau frontispice, représentant l’ensemble des religions, qui se vendait séparément.
Illustré par Bernard Picart (1673-1733) et publié par J. F. Bernard (1684-1744), tous deux protestants français exilés en Hollande, l’ouvrage a été condamné par l'Eglise Catholique. C'est le premier ouvrage à traiter aussi en profondeur de toutes les religions (et superstitions) du monde. Sont étudiées par le détail les religions monothéistes des juifs, mahométans, catholiques, protestants, orthodoxes, anglicans, quakers, anabaptistes, adamites, préadamites, etc.., ainsi que les religions et sectes des "peuples idolâtres" des peuples et tribus des Indes Occidentales ( "sauvages du Canada", "Floridians", etc...), des Indes Orientales (Nanjans, Brahmines), de la Perse, de la Chine, du Tibet, du Japon, de l'Afrique...
S'y ajoutent des réflexions sur l'Inquisition, le mysticisme, la Fête des Fous, etc…
L'ouvrage connut un succès considérable dans toute l'Europe, et fut traduit en anglais, en flamand et en allemand.
Il se termine par un "Parallèle historique des Cérémonies religieuses des peuples anciens et modernes, et la description de divers usages singuliers, prétendus religieux, ou qui ont quelque rapport avec la religion"
Le texte de cette œuvre monumentale, dont l'influence fut considérable au Siècle des Lumières, est dû à différents auteurs, comme Bannier, R. Simon, J. Abbadie, Bruzen de La Martinière, Le Mascrier, et à différents "voyageurs dans les contrées lointaines".
Un Avis imprimé aux relieurs de format in-4° a été conservé dans le Tome I des Superstitions. Des coches manuscrites des relieurs montrent qu'il a été suivi à la lettre.
Très bel exemplaire, imprimé sur grand papier vergé fin : les feuillets mesurent 449 X 285, à comparer aux 396 X 250 mm pour un exemplaire "ordinaire". Tous les tomes sont aux bonnes dates, en premier tirage. Les 265 gravures hors-texte, dont plusieurs doubles ou dépliantes, sont remarquablement contrastées.
(Conforme -dans un ordre légèrement différent- à la description de Brunet, édition de 1860 : Tome I, pages 1742-1743. Brunet précise que la collection est rarement complète en grand papier. "Les 2 volumes de Supplément et ceux des Superstitions étant beaucoup plus rares que les autres, font seuls plus de la moitié du prix des exemplaires...Nous ferons remarquer que les 2 volumes de Supplément en grand papier sont encore plus rares que les Superstitions." Cigognara, 6490)
Provenance :
- Henri François D'Aguesseau (1668-1751), chancelier de France, à ses armes sur les 8 premiers volumes et avec les masses de chancelier sur le dos des 10 volumes ;
- Joan Raye (1734-1823), Seigneur de Breukelerwaard, avec son ex-libris gravé
- Sir Henry Hope Edwardes (1829-1900), 10ème baronnet de Shrewbury, avec son ex-libris gravé ;
- Sarah Bernhardt (1844-1923), avec son ex-libris gravé, ex-dono sur la première garde blanche : "Offert à Madame Sarah Bernhardt le premier janvier 1903 par l'administration, les artistes et le personnel de son Théâtre", avec environ 80 signatures.
Bernard Picard - A book entitled "Ceremonies and Religious Customs of the people of the World illustrated by Bernard Picard along with an Historical Explanation and Strange Essays". Voir le lot

Estimé 3 500 € - 4 500 €
Par ROUILLAC à Villandry le 09/06/2025 : Baccarat, modèle Harcourt
Service de 57 pièces
Cristal comprenant : 12 flûtes à champagne, 12 verres à eau, 12 verres à vin rouge, 10 verres à vin blanc, 11 verres à Porto.
Marqué au revers.
Flûte : Haut. 18 cm.
Verre à eau : Haut. 16 cm.
Verre à vin rouge : Haut. 13,8 cm.
Verre à vin blanc : Haut. 12,5 cm.
Verre à porto : 6,5 cm.
A Baccarat Harcourt 1841 crystal glassware set consisting of 57 wine, champagne and water glasses.
Le modèle Harcourt est créé en 1841, mais ne porte son nom qu'à partir des années 1920. Il semble néanmoins que des exemples proches soient référencés dans les archives dès 1830 et décrits ainsi : "service de table de forme gondole à triple bouton, taillé à côtes plates larges". Louis-Philippe commande un service à la forme relativement proche dans l'année précédant le lancement du modèle Harcourt. Voir le lot

Estimé 2 000 € - 5 000 €
Par ROUILLAC à Villandry le 09/06/2025 : Attribué à Daum
Girandole à 6 bras de lumière
Cristal taillé et métal argenté.
Haut. 80, Diam. 53 cm.
(petits accidents une pendeloque)
Provenance : ancienne collection Jean de Choiseul duc de Praslin (1915-2002).
Attributed to Daum. A metal and crystal candelabra. Voir le lot

Estimé 800 € - 1 000 €
Par ROUILLAC à Villandry le 08/06/2025 : Pendule d'Eurydice à la lyre
Bronze doré et trois patines.
Abrité d'un branchage de chêne, le cadran émaillé blanc marqué "à Paris" est inscrit dans un rocher indiquant les heures par des chiffres romains, les minutes par un chemin de fer. La base est décorée d'une lyre dans un entourage de rinceaux. Quatre pieds toupies.
Début du XIXe siècle.
Haut. 38 Larg. 27 Prof. 8 cm.
En état de marche.
Provenance :
- collection Georges Lacombe, Toulouse, vers 1995
- collection Thomas Catifait, Toulouse.
An ormolu clock featuring Eurydice holding a lyre. Early 19th century.
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Estimé 5 000 € - 6 000 €
Par ROUILLAC à Villandry le 09/06/2025 : Collier articulé
Métal.
Retenant un motif pouvant former broche, figurant deux ailes entièrement serties de diamants ronds taillés en huit-huit ou de taille brillant, dont deux plus importants d'environ 1.10/1.30 ct et 1.20/1.40 ct.
Longueur collier avec motif : 38,4 cm.
Longueur du motif : 5,4 cm.
Poids brut : 26,2 g.
(usures et transformations) Voir le lot

Estimé 10 000 € - 15 000 €
Par ROUILLAC à Villandry le 09/06/2025 : Écrin rectangulaire de la Maison Goupil-Vardon à Cherbourg renfermant :
- Collier articulé en or 750 millièmes et en argent 800 millièmes, entièrement serti de diamants taillés en rose, la partie centrale amovible décorée de motifs en chute ornés de diamants taillés en rose et ronds de taille ancienne, dont 15 diamants d'environ 0,05 à 0,25 ct chacun.
Long. 37,5 cm.
Poids brut : 41,8 g.
- Broche "trembleuse" transformable, en argent 800 millièmes et or 750 et 375 millièmes, à décor de fleurs et feuillages entièrement sertis de diamants taillés en rose et ronds de taille ancienne, dont deux plus importants d'environ 0,30 à 0,40 ct et 0,80 à 1,00 ct.
Haut. 16 cm.
Poids brut : 59,1 g.
Pour l'ensemble, travail français du XIXe siècle.
(usures)
Joint : système de fixation broche en argent 800 millièmes et or 750 millièmes.
Long. 3 cm.
Poids brut : 3,4 g. Voir le lot

Estimé 2 500 € - 3 000 €
Par ROUILLAC à Villandry le 09/06/2025 : Bracelet articulé
Platine 850 millièmes, les maillons ajourés à décor géométrique entièrement sertis de diamants ronds de taille ancienne, deux plus importants d'environ 0.80 ct chacun.
Travail français vers 1930.
Long. 17 cm.
Poids brut : 30,6 g.
(usures et transformation du fermoir [fragile]) Voir le lot

Estimé 5 000 € - 0 €
Par ROUILLAC à Villandry le 08/06/2025 : Bovet Fleurier
Montre de gousset pour le marché chinois, vers 1860
Métal doré à cadran émaillé blanc indiquant les heures en chiffres romains, les minutes par des bâtonnets et les aiguilles en acier bleui. Le boîtier et la bélière sont soulignés sur chaque face d'un rang de demi-perles. Au revers est présenté un décor en émail peint d'un bouquet de fleurs composé de pivoines, tulipes et marguerites. Le mouvement en acier poli protégé par une cuvette vitrée est signé "Bovet-Fleurier". Numérotée "1891".
Avec une clé carrée monogrammée "W.M".
Diam. 64 mm.
(accident à l'émail)
Provenance :
- collection d'un administrateur des postes à Pékin et Shangaï ;
- par descendance familiale.
Bovet-Fleurier. A ca. 1860 pocket watch for the Chinese market.
Créée à Londres en 1822 par Edouard Bovet, la manufacture horlogère éponyme exporte vers la Chine la majorité de sa production de montres de poche. Et pour cause, le fondateur découvrant Canton dès 1818 lors d'un premier voyage pour le compte de la société Ilbery & Magniac. A cette occasion, il vend quatre de ses montres à très bon prix. Un nouveau marché s'offre alors à lui tout comme à certains de ses confrères, dont Vacheron Constantin. Le succès s'explique par la qualité des mouvements et des émaux de ces montres, bien supérieure à celle des pièces de fabrication asiatique. Voir le lot

Estimé 200 € - 300 €
Par ROUILLAC à Villandry le 08/06/2025 : Paris, XIXe siècle
Encrier
Porcelaine fond vert et doré.
Le couvercle sommé d'un fretel à la fleur surmontant une frise à décor végétal. Il repose sur trois pieds griffes à décor de mufle et patte de lion.
Haut. 10 Diam. 8 cm.
(restaurations) Voir le lot

Estimé 200 € - 300 €
Par ROUILLAC à Villandry le 08/06/2025 : D'après Claude Michel Clodion (Français, 1738-1814)
Bacchus enfant
Biscuit sur une base rectangulaire.
Signé. Marque moulée de Sèvres.
Haut. 33 cm.
Provenance : collection de la comtesse Legonidec de Traissan au château de la Barratière à Vitré, Ile-et-Villaine ; par descendance.
After Claude Michel Clodion. A biscuit porcelain figure of Bacchus as a child. Signed. Voir le lot

Estimé 10 000 € - 15 000 €
Par ROUILLAC à Villandry le 09/06/2025 : André Lhote (Français, 1885-1962)
Nature morte à la carafe multicolore, c. 1949
Toile.
Signée. Cachet du marchand de couleurs.
Haut. 33 Larg. 41 cm.
Cadre en stuc doré.
Provenance : collection particulière, Eure-et-Loir.
André Lhote. A ca. 1949 still-life painting featuring a mutlicolored jug. Oil on canvas. Signed.
Madame Dominique Bermann Martin, du Comité Lhote, a classé ce tableau dans un courrier du 28 janvier 2004 avec les oeuvres de l'année 1949.
Cette nature-morte à la carafe confirme les recherches cubistes qu’André Lhote mène à partir de l’année 1912. Inspiré par « les fresques romanes et l’art primitif », il propose un cubisme personnel se dégageant de toute affiliation au cubisme analytique. Lhote reste persuadé du rattachement du sujet à la réalité matérielle des choses, rejetant toute forme d’abstraction dans ses compositions. Le cubisme d’André Lhote est un « cubisme coloré ». Avec ses larges aplats chromatiques formant le fond de la composition et soulignant les contours de certains objets, Lhote prolonge 30 ans plus tard ses premières expérimentations. Cette oeuvre, classée parmi celles de l’année 1949, fait également écho à la pensée de Paul Cézanne, père spirituel du cubisme. En effet, André Lhote publie cette année là une monographie consacrée à Cézanne, se rappellant ainsi qu’il faut traiter la nature, sinon ce qui l’entoure « par le cylindre, la sphère et le cône ». Voir le lot

Estimé 6 000 € - 8 000 €
Par ROUILLAC à Villandry le 08/06/2025 : Henry-Pierre Danloux (Français, 1753-1809)
Portrait d'homme en buste, 1793
dit autrefois portrait de Monsieur Cooks, gouverneur de Sainte Hélène
Toile d'origine.
Signé à droite "PH Danloux faciebat / 1793".
Au dos, une étiquette d'écolier ? "le père de Mme Cooks / gouverneur de sainte Helene?".
Haut. 77 Larg. 64 cm.
Cadre d'origine en sapin sculpté et doré.
Henry-Pierre Danloux. A 1793 portrait of a man formerly called Portrait of Mr Cooks, Governor of Saint Helena. Oil on original canvas. Signed.
Henri-Pierre Danloux, qui avait épousé une fille de la petite noblesse, émigre en Angleterre en 1791. Il y retrouve le comte d'Artois, son ancien commanditaire, et mène une brillante carrière. Pendant dix années, il portraiture des aristocrates français, anglais et écossais et tient boutique à Londres. Rentré en France en 1802, il n'y retrouve pas le même succès. L'émigration fut une parenthèse fructueuse mais le coupa de sa clientèle française, dont une grande partie avait disparu lorsqu'il revint dans sa patrie. Voir le lot

Estimé 2 000 € - 3 000 €
Par ROUILLAC à Villandry le 09/06/2025 : Henri Pierre Picou (Français, 1824-1895)
L'éducation de Cupidon, 1880
Toile.
Signé et daté en bas à droite.
Haut. 56 Larg. 78 cm.
(accidents)
Cadre en bois sculpté. Haut. 74,5 Larg. 95 cm.
(petits accidents et manques)
Provenance :
- peut-être vente X..., 23 février 1901, "L'éducation de l'amour", 260 fr.
- collection particulière, Touraine.
Henri Pierre Picou. An 1880 painting depicting Cupid's education. Oil on canvas in a carved wood frame. Signed and dated. Voir le lot

Estimé 2 000 € - 3 000 €
Par ROUILLAC à Villandry le 08/06/2025 : Ecole française de la seconde moitié du XIXe siècle
suiveur d'Edouard Manet (Français, 1832-1883)
Le déjeuner en bord de Seine
Toile.
Haut. 58 Larg. 85,5 cm.
(restauration, rentoilage)
Cadre en bois peint.
Provenance : collection particulière, Eure-et-Loire.
A painting depicting a picnic along the Seine, by a follower of Edouard Manet. French School, late 19th century.
"Les Parisiens montrent aujourd'hui un goût immodéré pour la campagne. (...) Outre les chemins de fer, il y a les bateaux à vapeur de la Seine, les omnibus, les tramways, sans compter les fiacres. Le dimanche, c'est un écrasement ; par certains dimanches de soleil, on a calculé que près d'un quart de la population (...) prenait d'assaut les voitures et les wagons, et se répandait dans la campagne. Des ménages emportent leur dîner et mangent sur l'herbe."
Emile Zola, Aux champs, 1878 Voir le lot

Estimé 10 000 € - 0 €
Par ROUILLAC à Villandry le 09/06/2025 : Culture Fang
Masque Ngil
Bois d’essessang sculpté.
Raphia.
Haut. 60 Larg. 27 cm.
(patine de kaolin lavée, raphia changé après 1954, brûlure sur le front, petits accidents et manques)
Provenance : collection privée française.
Certificat par le laboratoire Ciram du 5 mai 2025.
Résultats de la datation carbone 14 :
- 1660-1700 (17.4 %)
- 1721-1815 (46,8 %)
- 1833-1888 (11,6 %)
- 1908-1954 (19,6 %)
A Ngil mask from the Fang people.
Ce masque Fang est associé à la société secrète judiciaire Ngil, autrefois active dans les forêts équatoriales du Gabon. Apparue à la tombée de la nuit, cette société menait des enquêtes contre la sorcellerie. Ses membres portaient de grands masques oblongs recouverts de kaolin blanc, aux orifices oculaires symbolisés par deux petites fentes et sans ouverture buccale, pour préserver l’anonymat des voix et des visages. Les scarifications stylisées et les formes géométriques de ces masques marquèrent profondément les artistes du XXe siècle, au premier rang desquels Picasso, fasciné par le masque Fang de la collection Derain, aujourd’hui conservé au centre Pompidou (AM 1982-248). Seule une douzaine d’exemplaires similaires serait répertoriée, tant dans les collections publiques - musées du quai Branly (71.1965.104.1), Dapper (2657), de Berlin (IIIC6000) et de Denver (1942.0443) - que provenant d'anciennes collections privées - Witthofs (Bruxelles), Vérité (Paris), Fournier (Montpellier) Celui-ci, récemment découvert dans une collection française, partage le même bois que le masque du quai Branly. Il se distingue par la pureté de ses traits, son immense front bombé et la force de son dessin. Lavé de son kaolin dans des circonstances inconnues, il a été complété de fibres de raphia dans la seconde moitié du XXe siècle. Dépourvu de provenance documentée, il est symboliquement livré aux enchères pour ce qu’il est : l’expression puissante d’un art africain majeur qui a bouleversé la création artistique mondiale au XXe siècle. Voir le lot

Estimé 50 000 € - 70 000 €
Par ROUILLAC à Villandry le 08/06/2025 : Commode de La Naissance de Vénus
Marqueterie dite "Boulle" en première partie de laiton sur fond d'écaille.
Elle ouvre par quatre tiroirs en façade de forme mouvementée, au décor de cartouches, grotesques papillons et oiseaux ; le plateau est orné d'une scène de la Naissance de Vénus sous un dais et de lambrequins associés à un riche décor de singes, animaux fantastiques, grotesques et rinceaux. Les côtés reprennent des personnages de la Commedia dell'arte d'après Jean Bérain.
Riche ornementation en bronze doré, notamment poignées de tirage et sabots.
Roulettes.
Attribuée à Nicolas Sageot (Français, 1666-1731).
Haut. 91,5 Larg. 130,5 prof. 70,5 cm.
(restauration complète par l'atelier Marie Hélène Poisson, château de Frétay, Loir-et-Cher, 2023-2024)
Provenance : collection Ernest Pariset (1826-1912), Lyon ; par descendance familiale.
Fils d'André-Aimé Pariset, gouverneur de la Guyane à l'origine du projet de loi sur l'abolition de l'esclavage, Ernest Pariset est l'un des soyeux et historiens lyonnais les plus en vue de son temps. Cette commode est transmise à son décès à l'un de ses quatre enfants et est depuis restée dans sa descendance.
Bibliographie : Gérald Dubois, "Le château de Frétay et l'atelier Marie-Hélène Poisson", Frétay, 2024. Commode reproduite en pleine page p. 110.
Œuvre en rapport :
- décor comparable sur une commode réalisée vers 1710, Wallace Collection (n°F39)
- même décor sur les côtés et en façade sur une commode dans la vente Rouillac, château d'Artigny, 4 juin 2023, n°70
- même décor de Commedia dell'arte sur les côtés (en première partie) et en façade, avec des tiroirs à deux compartiments, attribuée à Nicolas Sageot sur une commode dans la vente Caen enchères, Caen, 8 mai 2021, n°45
- une commode comparable à la précédente, avec le même décor de Commedia dell'arte estampillée Nicolas Sageot dans la vente Tajan, Paris, 20 décembre 1994, n°35. Voir le lot

Estimé 10 000 € - 12 000 €
Par ROUILLAC à Villandry le 09/06/2025 : Bracelet composé de sept statères d’or du Royaume de Macédoine
au nom de Philippe II (4) et d’Alexandre III le Grand (1-2-3-5-6-7)
Or 750 millièmes.
Monnaies montées sur griffes séparées par des colonnettes, chaîne de sécurité sur le fermoir.
Long. 17 cm.
Poids 83,46 g.
A bracelet made of seven 18K gold staters from the Kingdom of Macedonia. One gold stater of Philip II of Macedon and six gold staters of his son Alexander the Great.
Les statères furent frappés par les cités grecques, le statère en or est une référence du monnayage antique. Cette « monnaie commune » connaît un essor encore plus marqué quand Philippe II de Macédoine, puis son fils Alexandre le Grand l’imposent comme référence de leur système monétaire.
Philippe II (359-336)
Né en 382 avant J.-C, Philippe II de la dynastie des Argéades fut roi de Macédoine entre 359 et 336, succédant à son frère aîné Perdiccas III. Promoteur des profondes réformes politiques et militaires ayant permis l'émergence de la Macédoine, il soumet les cités grecques, dont Athènes et Thèbes, et prépare l'expédition contre les Perses que son fils, Alexandre le Grand, dirige après sa mort. Il meurt assassiné en 336 à Aegae par Pausanias d'Orestide, son « sômatophylaque » (garde du corps) durant le mariage de sa fille Cléopâtre avec Alexandre le Molosse, roi d’Epire.
L’avènement de Philippe II est caractérisé par une réforme monétaire pour les monnaies d’argent et la création de monnaies d’or qui devinrent vite populaires dans le monde grec. L’introduction du monnayage en or nous vaut de beaux statères à la tête d’Apollon aux traits nobles et sévères qui ont inspiré tout le monde antique jusqu’en Gaule. Philippe II fut le premier roi grec qui osa s’associer lui-même aux dieux immortels et, en quelque sorte, se diviniser Le revers représente un jeune éphèbe nu tenant un aiguillon conduisant un bige de chevaux au galop.
Alexandre III Le Grand (336-323)
Alexandre III le Grand, fils de Philippe II de Macédoine et d'Olympias, est né le 21 juillet 356 avant J.-C., au moment où les chevaux de Philippe triomphaient aux Jeux olympiques. A la mort de son père, il devient roi de Macédoine. Il a alors vingt ans. Reprenant le projet panhellénique de son père, il réunit la Macédoine et des cités grecques dans une coalition afin d'envahir l'empire perse, une entreprise qui dure dix ans. En 327, il épouse Roxane qui lui donne un fils. Deux ans plus tard, il meurt à l’âge de trente-trois ans.
Les statères d’or d’Alexandre portent à l’avers la tête d’Athéna coiffée d’un casque corinthien orné d’un serpent ou d’un griffon. Au revers figure une Victoire debout de face, regardant à gauche, tenant la stylis et une couronne de laurier. Dans le champ, divers symboles ou monogrammes indiquent le lieu de frappe. Voir le lot

Estimé 6 000 € - 8 000 €
Par ROUILLAC à Villandry le 08/06/2025 : Eugène Hallion (peintre, 1870-1893) à Sèvres
Important vase balustre nommé vase Bullant
Porcelaine.
Décor en bleu d’un paysage avec palais italien et jardins animés, le col évasé, le pied circulaire terminé par une monture en bronze.
Monogrammé "EH" et daté "1885".
Haut. 52,5 cm.
Eugène Hallion. An 1885 large ormolu-mounted blue baluster vase decorated with an Italian landscape. Monogrammed and dated.
Cette forme de vase est créée à la manufacture de Sèvres par Albert-Ernest Carrier-Belleuse. Voir le lot

Estimé 25 000 € - 35 000 €
Par ROUILLAC à Villandry le 08/06/2025 : Pendule au vase antique à cadrans tournants
Spath-fluor et bronze doré.
Un vase couvert à piédouche godronné orné de têtes de mascarons à anses feuillagées et de cuir héraldique repose sur une colonne cannelée ceinte d’un tore de laurier, elle-même posée sur une base rectangulaire soutenue par quatre petits pieds boules. Un serpent enroulé autour du couvercle marque les heures et les demi-heures sur deux cadrans annulaires émaillés de chiffres arabes et romains.
Fin du XVIIIe siècle.
Haut. 40 cm.
Provenance : acquis auprès de la galerie Pentcheff à Villefranche ; château du Gard.
An ormolu-mounted Blue John clock shaped as an antique vase, with rotating dials. Late 18th century.
Bibliographie : Pierre Kjellberg, "Encyclopédie de la pendule française", Les éditons de l’Amateur, 1997, la même pendule, entièrement en bronze doré, signalée au palais de Pavlovsk près de Saint-Pétersbourg, une autre signée de Robert en bronze doré et bronze laqué bleu (ancienne collection P. Izarn) reproduite p.285, figure F.
Le spath fluor, également appelé Derbyshire ou Blue John, est une pierre calcaire à laquelle la cristallisation a donné de merveilleuses couleurs chatoyantes allant de la violine au vert pâle. Extrait des carrières de Tray Cliff et de Castleton dans le Derbyshire dès l'époque romaine, il est redécouvert en 1743 puis exploité aux environs de 1760. Les marchands merciers français tels que Poirier, Daguerre ou Darnault les importent et les ornent de bronze doré fondu et ciselé par les plus grands maîtres. Ce matériau fort rare ne se retrouve qu'exceptionnellement dans les collections privées et dans les ventes publiques. Ainsi une coupe, un gobelet et un sceau sont signalés dans la collection de la reine de France Marie-Antoinette, un vase est acheté en 1814 par le roi d’Angleterre George IV au bronzier Thomire, un autre vase est conservé au J. P. Getty Museum (Inv. 70.DE.115). Le mécanisme des cadrans tournants mis au point à la fin du XVIIIe siècle fascine par son apparente simplicité. Le musée du Louvre conserve un autre spectaculaire exemplaire tout en bronze doré (Louvre, OA 10543). Voir le lot

Estimé 4 000 € - 6 000 €
Par ROUILLAC à Villandry le 09/06/2025 : Pablo Picasso (Espagnol, 1881-1973)
Sculpture d'un jeune homme à la coupe, 1933
Eau-forte sur papier Montval.
Edition Ambroise Vollard, Paris 1939 ; fait partie de la série de 250 épreuves réalisées sur petit papier vergé de Montval, filigrané Vollard.
Signé au crayon en bas à droite, numéro 84 en bas de la feuille.
L'image : Haut. 26,7 Larg. 19,3 cm.
La feuille : Haut. 41,5 Larg. 34 cm.
(pliures)
Provenance : collection particulière, Andorre.
Pablo Picasso. A 1933 print entitled "Sculpture d'un jeune homme à la coupe" (Sculpture of a young man with a cup). Signed and numbered.
Bibliographie : Geiser 332, Bloch 179. Voir le lot

Estimé 9 000 € - 13 000 €
Par ROUILLAC à Villandry le 08/06/2025 : Breguet
Horloge de marine n°4839, 1829-1830
A un barillet, petit modèle, dans sa boîte à laiton tenue à une suspension à cardan. Cadran argenté en haut avec les heures en chiffres romains, gradué pour les minutes et les secondes en chiffres arabes dans un deuxième cadran en bas, les aiguilles en acier bleui ; échappement à détente-ressort.
Signée et numérotée sur le cadran, sur le cardan et sur la trappe de visite de son coffret en noyer muni de sa clé de fermeture.
Haut. 17 Larg. 21 Prof. 18 cm.
Provenance : acquis 1.200 francs le 23 avril 1836 par Monsieur Allix, au Havre (certificat de la maison Breguet n°4650).
Breguet. A 1829-1830 single-barrel marine chronometer, walnut outer case with brass hinges and handles, brass clock case and Cardon suspension, silver-plated dial with subdial for hours/minutes above subdial for seconds, spring detent platform escapement. Signed and numbered.
Joseph Allix (1804-1839) est référencé dans les archives départementales de Seine-Martime comme horloger au Havre en 1828. Voir le lot