Le 22 janvier 2025 | Mis à jour le 22 janvier 2025

Volti, Perriand, Jouve : une vente aux enchères éclectique en Ille-et-Vilaine

par Magazine des enchères

Que trouve-t-on dans une maison ? Des tableaux, des sculptures, des instruments de musique, des arts de la table… L’ambition de la vente Quintessence organisée par la maison Ouest Enchères Publiques est de rassembler toutes ces belles choses, donnant aux enchérisseurs l’occasion de façonner le décor de la maison idéale.

 

« Quand on vient dans une vente aux enchères pour un objet, on se laisse souvent séduire par d’autres lots », estime Pierre-Guillaume Klein. C’est dans cet esprit de variété à la fois des valeurs et de la nature des lots que le commissaire-priseur propose, le 25 janvier, une vente baptisée « Quintessence ».

Pour constituer cet intérieur idéal, commençons avec deux sculptures de Volti (1915-1989) : « grand artiste dans la veine de Maillol, il a sublimé les femmes en leur donnant des formes très gracieuses ». Une édition d’Ondines (12 000 à 15 000 euros) et une épreuve d’artiste de Blanche (9 000 à 11 000 euros) viennent confirmer son propos.

Parmi les lots plus régionaux, citons Eugène Sevellec (1897-1971), auteur d’une Bigoudène à l’enfant en faïence blanche, manufacture Henriot à Quimper (500 à 1 000 euros), que le commissaire-priseur évoque en précisant que « sur cette pièce d’une grande modernité, l’artiste a représenté sa femme et sa fille ». Restons dans les céramiques avec deux bols et leurs soucoupes du service des Bals, portant les marques de Sèvres et du Château des Tuileries, époque Louis-Philippe (50 à 100 euros). Ou encore ce cendrier de Jouve, « retrouvé au fin fond d’un placard dans une maison, il avait été complètement oublié et malgré son mauvais état cela vaut le coup de présenter cette céramique d’un des grands maîtres du XXe siècle », assure Pierre-Guillaume Klein. Le cendrier écope d’une estimation entre 50 et 150 euros, à peu près équivalente à celle d’un pichet en faïence et décor de poissons du même auteur. 

 

 

Meubler une maison imaginaire

Dans cette grande maison imaginée par le commissaire-priseur, il faut des meubles ! C’est chose faite avec deux créations de la designer Charlotte Perriand (1903-1999) : une chaise longue LC4 « dans son jus, avec sa peau de vache, édition vers 1960 » (1 000 à 2 000 euros), et une série de chaises paillées Méribel (1 500 à 2 000 euros). « Ces deux lots illustrent bien le côté protéiforme de cette artiste, dont les meubles sont très différents et toujours modernes ».

Et ensuite un curieux fauteuil curule en acajou anglais par Benjamin Harmer, inspiré d’un modèle de Thomas Hope, style Regency vers 1800 (500 à 1 000 euros). « Nous avons retrouvé un dessin de l’Aurora Room créée par Hope au début du XIXe siècle dans sa maison conçue par l’architecte Robert Adam. Et dans cette pièce tapissée de miroirs figurent deux fauteuils très proches de ce modèle », précise le commissaire-priseur.

Terminons avec quelques tableaux pour décorer les murs notre grande maison : des Gondoliers à Venise par Jean Fusaro (4 000 à 8 000 euros), un portrait de femme par Jean-Gabriel Domergue (2 000 à 4 000 euros) ou une Mère et fillette au bouquet d’Emilio Grau Sala (4 000 à 7 000 euros). A chacun de décider dans quelle pièce de la maison ils seront installés…

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