Le 12 décembre 2023 | Mis à jour le 13 décembre 2023

Des Jaguar mythiques d’après-guerre aux enchères à Paris

par Magazine des enchères

A l’occasion de sa vente d’automobiles de collection du 14 décembre, la maison Millon proposera une majorité de classiques britanniques, dont les plus beaux chefs-d’œuvre de Williams Lyons, le créateur de Jaguar. 

 

Jaguar a sans doute connu ses plus belles heures entre 1948 et 1968, de la présentation de la XK 120 à celle de la XJ6. Durant ces vingt ans, le dessin de la plupart des modèles de série produits par le constructeur britannique a été inspiré par son fondateur, Sir Williams Lyons. De cette époque fastueuse, une vente aux enchères organisée par la maison Millon le14 décembre en témoigne avec cinq Jaguar d’exception, à commencer par une XK 120, premier modèle équipé du glorieux six cylindres XK. Présenté dans une rare version coupé, cet exemplaire de 1950, estimé entre 60 000 et 80 000 euros, est d’origine américaine mais se trouve aux mains de son propriétaire français actuel depuis 2016. En bel état cosmétique, il a fait notamment l’objet d’une réfection des deux carburateurs et des freins avant.

 

Des Jaguar accessibles

Pour un budget plus modeste, compris entre 15 000 et 20 000 euros, la vente propose d’élégantes berlines dont la cote reste inexplicablement basse : une XJ6 Série 1 3.4 de 1971 d’origine française, une opulente 420G de 1966 et une MK1 2.4 d’origine française. Plus rare que la célèbre MK2, cette dernière n’en propose pas moins un habitacle richement décoré de cuir et de bois. Ce modèle, d’origine française, dispose de ses carénages de roues arrière et profite d’un historique documenté, témoignant de gros travaux, dont une réfection du moteur en 1995. 

 

Une Type E S1 parfaitement préservée

L’estimation la plus élevée de la vacation (90 000 – 100 000 euros) revient également à une Jaguar, dont les lignes ne sont néanmoins pas l’œuvre de Williams Lyons. Malcom Sayer, recruté par Jaguar pour ses connaissances en aérodynamique, a dessiné la Type E, chef d’œuvre proposé le 14 décembre dans sa très désirable version Coupé Série 1 3.8 de 1964, qui conserve exactement la ligne du lancement. Son origine américaine ne représente nullement un inconvénient puisqu’à cette époque très peu de différences distinguaient les modèles européens de ceux exportés outre-Atlantique. En France depuis 1996, elle dispose d’un historique de travaux très complet dont témoigne son très bel état de présentation et de fonctionnement. Il est réhaussé par une intéressante combinaison de teintes Opalescent Dark Green pour l’extérieur et vert pour l’intérieur, en très bel état d’origine. Il a fait l’objet de modifications limitées mais pertinentes avec le montage d’une transmission entièrement synchronisée et d’un freinage avant renforcé.

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