Estimé 270 000 € - 310 000 €
Par Artcurial à Paris
le 22/10/2023 : 1968 Lamborghini 400 GT 2+2
Titre de circulation belge
Châssis n°01273
- Modèle rare, production limitée à 224 exemplaires
- Première Lamborghini 2+2, peut-être la meilleure GT de son époque
- État enviable, a fait l'objet de frais importants
Sortie de l'usine Lamborghini de Sant'Agata en janvier 1968, cette Lamborghini 400 GT 2+2 a été livrée neuve aux États-Unis à Bob West, distributeur Lamborghini pour la côte ouest du pays, dans le sud de la Californie. Elle était alors de teinte Verde (verte), avec intérieur Senape (moutarde), et équipée d'une assistance de direction.
Entre 1990 et 2014, elle serait restée entre les mains du même propriétaire et aurait été équipée à cette époque d'un moteur refait, correspondant au type de la voiture. Le moteur d'origine (n°1469) et ses culasses ont été conservés et seront livrés avec la voiture. Autour de 2014, cette 400 GT 2+2 est revenue en Europe et a été achetée par un collectionneur qui ne l'a utilisée qu'avec parcimonie. Elle a bénéficié d'un entretien régulier par un spécialiste basé à Hilversum, aux Pays-Bas et, en 2021, la valeur d'assurance de cette voiture était de 550 000 €.
Équipée d'un système d'air conditionné et de vitres électriques, elle présente une légère et séduisante patine. L'habitacle est habillé d'un cuir de grande qualité et les sièges, contreportes et moquettes en laine sont bien préservés. A l'extérieur, la voiture ne montre pas de défaut notable, les panneaux de carrosserie étant correctement alignés, joints par des espaces réguliers. Bien qu'affichant un certain âge, la peinture rouge est encore superbe et la voiture repose sur des jantes Borrani à rayons chromés, chaussées de pneus Pirelli.
En fait, la 400 GT 2+2 correspond à l'ultime évolution de la première Lamborghini commercialisée. Elle faisait en effet suite à la 350 GT dévoilée au Salon de Genève de 1964 et pour laquelle Ferruccio Lamborghini avait fait appel aux meilleurs spécialistes : Touring pour la carrosserie issue du dessin initial de Franco Scaglione, Gianpaolo Dallara pour le châssis et Giotto Bizzarrini pour le moteur. Le bouillant constructeur, connu jusque-là pour son usine de tracteurs modernes, souhaitait en effet rivaliser avec Ferrari et s'est donc donné les moyens de le faire. La 350 GT qui en a résulté était aussi élégante que brillante, grâce au V12 de 3,5 litres à quatre ACT conçu par Bizzarrini, ancien ingénieur Ferrari ayant notamment travaillé sur la 250 GTO.
Par la suite, le modèle a évolué en 1965 en 400 GT à moteur 4 litres, puis en 1966 en 400 GT 2+2 dont l'habitacle plus spacieux permettait la présence de deux petites places à l'arrière. Elle concurrençait directement la Ferrari 330 GT 2+2 et ses 320 ch lui permettaient de frôler 250 km/h. Dans un article de 1986, le magazine Autoweek indiquait : "A l'époque où elle était produite, la 400 GT 2+2 était peut-être la meilleure GT du monde."
La 400 GT 2+2 que nous présentons est accompagnée d'un certificat de Lamborghini qui précise la configuration d'origine, de factures de travaux de 2017, d'un catalogue d'époque et d'une copie des documents d'immatriculation américains. Le propriétaire nous précise qu'elle fonctionne très bien et présente un excellent comportement au volant, le V12 de 4 litres répondant aux sollicitations dans une sonorité envoutante. Avec une production d'environ 224 exemplaires, cette voiture constitue une rare opportunité d'acquérir la première Lamborghini commercialisée dans sa désirable configuration 2+2 à moteur 4 litres.
Belgian title
Chassis n° 1273
- Rare model, production limited to 224 examples
- First 2+2 Lamborghini, perhaps the best GT of its era
- Desirable condition, significant amount of money spent
After leaving the Lamborghini factory in Sant-Agata in January 1968, this Lamborghini 400 GT 2+2 was delivered new in the United States to Bob West, Lamborghini distributor for the west coast in southern California. It was then in Verde (green) colour with Senape (mustard) interior and equipped with power steering.
Between 1990 and 2014, It remained in the hands of the same owner and was fitted at the time with a rebuilt engine, similar to the original one in the car. The original engine (No 1469) and its cylinder heads have been preserved and will be delivered with the car. Around 2014, this 400 GT 2+2 returned to Europe and was purchased by a collector who only used it occasionally. It has had regular servicing by a specialist based in Hilversum in Holland; and in 2021, the insurance value of this car reached €550,000.
Equipped with an air conditioning system and electric windows, it has a light and attractive patina. The interior is dressed in high-quality leather and the seats, door panels and wool carpets are well preserved. On the outside, the car shows no notable issues, with bodywork panels being correctly aligned and joined by regular spaces. Even though it has some signs of wear and tear, the red paintwork is still superb and the car sits on Borrani wheels with chrome spokes and Pirelli tyres.
In fact, the 400 GT 2+2 is the ultimate evolution of the first marketed Lamborghini. It indeed followed the 350 GT unveiled at the 1964 Geneva Motor Show, for which Ferruccio Lamborghini had called on the best specialists: Touring for the bodywork based on the initial design from Franco Scaglione, Gianpaolo Dallara for the chassis and Giotto Bizzarini for the engine. Known until then for its modern tractor factory, the fiery manufacturer wanted to compete with Ferrari and therefore gave itself the means to do so. As a result, the 350 GT was not only elegant but also brilliant, thanks to its 3.5-litre DOHC V12 engine designed by Bizzarrini, a former Ferrari engineer who notably worked on the 250 GTO.
Subsequently, the model evolved into the 400 GT in 1965 with a 4-litre engine, then into the 400 GT 2+2 in 1966 with a more spacious interior which enabled the presence of two small seats at the back. It directly competed against the Ferrari 330 GT 2+2 and its 320 hp made it reach 250 km/h. Autoweek magazine wrote a feature in 1986 stating the following: "At the time it was produced, the 400 GT 2+2 was perhaps the best GT in the world."
This particular 400 GT 2+2 is accompanied by a certificate issued by Lamborghini confirming its original configuration, work invoices from 2017, an original catalogue and a copy of the American registration documents. The owner tells us that it runs very well and has excellent driving abilities, with its 4-litre V12 engine responding to gear shifts through a captivating sound. Produced at approximately 224 examples, this car represents a rare opportunity to acquire the first Lamborghini marketed in its desirable 2+2 configuration with a 4-litre engine.
Photos ©Luuk Van Kaathoven
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Estimé 180 000 € - 220 000 €
Par Artcurial à Paris
le 22/10/2023 : 1981 Ferrari 512 BB
Collection d'un amateur Suédois éclairé
Titre de circulation suédois
Châssis n° F102BB36259
Moteur n° F102B000*00845*
- Matching numbers, 38000 km d'origine
- Quatre propriétaires seulement
- Révision faite en décembre 2022
Cette Ferrari 512 BB a été livrée neuve par l'importateur Ferrari en Angleterre, Maranello Concessionaires, à un automobiliste résident à Koweït City. Comme ce dernier souhaitait une version à conduite à gauche, l'importateur a fait venir une voiture de Belgique, via le concessionnaire Ferrari Francorchamps. Ce premier propriétaire a utilisé sa voiture quelque temps en Angleterre sur une immatriculation export, avant de la faire venir au Koweït. La licence d'exportation anglaise valable d'avril 1981 à mars 1982 fait d'ailleurs partie du dossier de la voiture.
Deux ans plus tard, en 1984, cette Ferrari 512 BB a été vendue à un M. Johnny Storrönning, ingénieur suédois travaillant au Koweït pour Scania Trucks, qui l'a importée en Suède. A cette époque, le compteur indiquait 18 000 km. M. Storrönning a utilisé sa voiture régulièrement entre 1985 et 1989, ce que confirment les rapports de contrôle technique qui permettent de suivre l'évolution du kilométrage : 19 863 km en juillet 1985, puis 28 253 km en octobre 1987. En 1989, cette Ferrari 512 BB a été achetée par M. Oskar Gyllham, collectionneur et marchand de voitures de collection basé à Eskilstuna, en Suède, qui l'a utilisée avec parcimonie pour son usage personnel tout en assurant un entretien régulier dans son propre atelier. En 2007, cette voiture affichait 33 172 km et en mars 2009, date à laquelle l'actuel propriétaire en a fait l'acquisition, ce nombre n'avait que très peu évolué, à 33 263 km.
Depuis, elle a été utilisée de façon épisodique, son propriétaire lui procurant un entretien suivi. En avril 2009, elle a fait l'objet d'une vidange moteur et, en mars 2012, d'une remise en état des carburateurs. En juin 2018, elle a bénéficié d'une révision incluant une vidange du liquide de frein et du liquide de refroidissement, ainsi que la pose d'un thermostat neuf.
En décembre 2022, alors qu'elle affichait 37 744 km, une révision complète a été effectuée. A cette occasion, les courroies et tendeurs de distribution ont été remplacés, de même que le système de direction. La pompe de compresseur de la climatisation a été rénovée et les joints de vitres latérales ont été remplacés pour un meilleur fonctionnement.
Grâce à son faible kilométrage et au nombre limité de propriétaires qu'elle a connus, tous utilisateurs soigneux, cette 512 "Berlinetta Boxer" se présente un très bon état d'origine. Évolution réussie de la première berlinette Ferrari de série à moteur central et produite à 929 exemplaires seulement, elle est accompagnée de ses outils et de sa documentation d'origine, et son propriétaire nous précise qu'elle "fonctionne magnifiquement bien, avec une puissance qui mêle intensité et souplesse." Avec son 12-cylindres de 5 litres développant 360 ch, cette berlinette faisait partie du club très fermé des bolides dépassant 300 km/h. La voiture que nous présentons correspond à la dernière année de production de la 512 BB à alimentation par carburateurs, avant la 512 BBi et, de ce fait, elle représente l'expression ultime et rare des supercars des années 70/80. Les amateurs sauront apprécier ces remarquables qualités.
From a selective Swedish collection
Swedish title
Chassis n° F102BB36259
Engine n° F102B000*00845*
- Matching numbers, 38,000 km from new
- Only four owners from new
- Serviced in December 2022
This Ferrari 512 BB was supplied new by the British Ferrari importer, Maranello Concessionaires, to a customer living in Kuwait City. As he wanted a left-hand drive model, the importer sourced a car from Belgium, from the Ferrari Francorchamps dealership. The first owner used the car for a while in England on export plates, before shipping it to Kuwait. The British export licence, valid from April 1981 to March 1982, is present in the car's history file.
Two years later, in 1984, the Ferrari was sold to Johnny Storrönning, a Swedish engineer working in Kuwait for Scania Trucks, who imported it into Sweden. At this point, the odometer was showing 18,000 km. Storrönning used the car regularly from 1985 to 1989, as is confirmed by the safety inspection reports, which show the increase in its mileage, to 18,863 km in July 1985, then 28,253 km in October 1987. In 1989, the Ferrari was bought by Oskar Gyllham, a collector and classic car dealer based at Eskilstuna in Sweden. He used it sparingly as his personal car and had it regularly serviced in his own workshop. In 2007, the odometer was reading 33,172 km. By March 2009, when its current owner bought it, this figure had increased only slightly, to 33,263 km.
Since then, the car has been used occasionally, while its owner has maintained it regularly. In April 2009, the engine oil was changed, and in March 2012 the carburettors were overhauled. In June 2018, the car was serviced, the brake fluid and coolant were changed and a new thermostat was fitted.
In December 2022, with 37,744 km on the clock, a full service was carried out. As part of this, the timing belts and tensioners were replaced, as was the steering system. The air-conditioning compressor was overhauled and the side window seals replaced for better operation.
Thanks to its low mileage and limited number of previous owners, all of them very careful, this 512 "Berlinetta Boxer" is in excellent original condition. A successful evolution of Ferrari's first mid-engined berlinetta, of which only 929 were built, it comes with its tools and original documents. Its owner told us: "It runs marvellously well, with a blend of intense power and flexibility." With its 5-litre 12-cylinder engine developing 360 bhp, this berlinetta is a member of the elite club of cars capable of exceeding 300 kph. The example we are presenting for sale comes from the final year of production of the carburettor-fed 512 BB before the arrival of the 512 BBi, and therefore represents the ultimate and rarefied expression of the supercars of the 1970s and '80s. Enthusiasts will not fail to appreciate its remarkable qualities.
Photos © Simon Hamelius Voir le lot
Estimé 225 000 € - 275 000 €
Par Artcurial à Paris
le 22/10/2023 : 2018 Aston Martin DBS Superleggera
Titre de circulation allemand
Châssis n°SCFRMHAV5KGR00067
- Splendide combinaison de couleurs, 'Hyper red', cuir 'blue Haze Metallic'
- La 67e fabriquée, 2 propriétaires allemands, 26,500 km
- V12 Bi-turbo, 5.2L, 725 ch, 340 km/h, toit carbone
- Pack carbone complet intérieur et extérieur, état proche du neuf
Présentée à Londres en juin 2018, la nouvelle DBS Superleggera, est à sa sortie, la plus puissante des Aston Martin jamais produites avec ses 725 ch. Elle préfigure une famille de 6 séries limitées très convoitées par les collectionneurs de la marque. Elle emprunte son nom à ses devancières dont les carrosseries étaient construites avec le principe du treillis multitubulaire du carrossier Touring, appelé " Superleggera ". Chaque nouveau modèle qui sort de l'usine de Gaydon étonnent les amateurs par ses courbes envoutantes et ses performances hors du commun.
La voiture de la vente a été immatriculée le 27 septembre 2018 et fait partie des toutes premières Superleggera produites. Vendue neuve en Allemagne, elle ne totalise que 26500 km au compteur et son dernier entretien des 20000 km date de 2020. La rare teinte 'Hyper red' se conjugue élégamment avec le cuir qui garni l'habitacle nommé 'blue Haze Metallic' à matelassage tri-axial surpiqués de rouge, et de tapis 'Obsidian black'. Elle est équipée du pack carbone complet, intérieur et extérieur, le toit, les rétroviseurs et les même les contre-portes sont en carbone. La liste des options sur la fiche descriptive d'usine est longue et affiche un montant supérieur à 56000 €. Les sièges chauffants sont aussi climatisés, le parapluie d'origine est présent à bord ainsi qu'une chaîne Hi-Fi Bang & Olufsen (option à 7865 €). L'atmosphère de Supercar est là mais sous le capot, vivent 725 chevaux, épaulés par 2 turbos qui alimentent les 12 cylindres accouplés à une boîte de vitesses ZF Touchtronic III à 8 rapports, capable d'emmener la Superleggera à 340 km/h et à 100 km/h en 3,4 ''…et l'échappement sport optionnel diffuse un son rauque et envoûtant. Les 4 pneus sont neufs et un carnet accompagne cette beauté dont l'état est proche du neuf, qui se place à l'orée du monde des Supercars.
German title
Chassis n°SCFRMHAV5KGR00067
- Splendid colour combination, 'Hyper red', 'blue Haze Metallic' leather
- 67th built, 2 German owners, 26,500 km from new
- V12 Bi-turbo, 5.2 litre, 725 bhp, 340 km/h, carbon roof
- Full carbon pack inside and out, near-new condition
Presented in London in June 2018, the new DBS Superleggera was at the time of its release the most powerful Aston Martin ever produced, with its 725 hp. It foreshadowed a family of 6 limited series highly sought-after by collectors of the brand. Its name came from its predecessors which were built using the principle of multi-tubular mesh from the Touring coachbuilder, called "Superleggera". Each new model leaving the Gaydon factory surprised enthusiasts with its captivating curves and extraordinary performance.
The car in this auction was registered on 27th September 2018 and is one of the very first Superleggera cars produced. Sold new in Germany, it has a mileage of only 26,500 km and its last service at 20,000 km dates back to 2020. The rare "Hyper Red" colour matches elegantly with the leather in the interior consisting of quilted "Blue Haze Metallic" with tri-axial stitched in red and "Obsidian Black" carpet. It is equipped with the complete carbon pack: interior and exterior, the roof, mirrors and even door panels are in carbon. The list of options highlighted on the factory's description document is long and shows an amount exceeding €56,000.
The heated seats are also air-conditioned, the original umbrella is included on board, as well as a Bang & Olufsen Hi-Fi system (option at €7,865). The supercar vibe is there but under the bonnet, live 725 horsepower, supported by 2 turbos which feed the 12 cylinders coupled to an 8-speed ZF Touchtronic III gearbox, capable of taking the Superleggera to 340 km/h and to 100 km/h in 3.4 seconds… and the optional sports exhaust diffuses a raucous and captivating sound. All 4 tyres are new and a logbook is included with this beauty, considered to be in almost-new condition and placed at the top of the Supercar world.
Photos © Kevin Van Campenhout
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Estimé 150 000 € - 200 000 €
Par Artcurial à Paris
le 22/10/2023 : 2013 Donkervoort D8 GTO Premium Edition #07/25
Carte grise française
Châssis n° XL9JDD8R5CN021007
- Véritable missile sol-sol !
- Equipée du kit performance pour plus de 25 000 €
- 695 kg pour plus de 400 ch et une boîte de vitesses manuelle
- A peine plus de 6,000 km
Donkervoort a réussi à s'imposer parmi les constructeurs de voitures ultra sportives au fil des années. Grâce au sérieux de ses réalisations grâce notamment au choix du moteur 5 cylindres d'origine Audi. Un jury international composé d'experts automobiles a élu ce même moteur cinq cylindres " Moteur de l'année " pour la 7ème fois consécutive depuis 2010. Le constructeur réussi à proposer à ses clients les plus exigeants, des préparations extrêmes, fiables tout en offrant un produit exclusif. Donkervoort obtient avec la D8 GTO, l'homologation européenne de petites séries (Small Series Type Approval, ECSSTA) et ouvre ainsi la porte du constructeur au monde entier.
Livrée neuve en France, cet exemplaire est une version Premium Edition de la D8 GTO, offrant une version numérotée limitée à 25 exemplaires dont celui-ci est le numéro 7. Cette série limitée offre une housse personnalisée numéroté, une paire de chaussures (taille 43), des jantes noires en magnésium, un système d'échappement FreeFlow, des portes en carbone, des sièges baquets en cuir et carbone. En 2017, elle est équipée également d'un kit performance chez le constructeur, d'un montant de 25 422 €, rendant ainsi cet exemplaire le plus puissant et performant de cette série limitée. Ce kit comprend notamment, un volant moteur allégé, un embrayage renforcé, un système de refroidissement du différentiel, des cardans renforcés, d'un nouveau kit de freins. Affichant à peine plus de 6 000 km au compteur, cette machine à sensation figure parmi les plus performante à ce jour, certainement une des plus sensationnelles avec sa boîte de vitesse manuelle.
Cette Donkervoort est une ode à la passion automobile, à ces objets de désirs qui nous procurent tant de plaisir et de sensation. Elle représente l'essence même de la sportivité automobile, un des derniers exemples de pure sportivité, encore équipé d'une boîte de vitesse manuelle.
French title
Chassis n° XL9JDD8R5CN021007
- A true ground-to-ground missile!
- Equipped with the performance kit worth over €25,000
- 695 kg for more than 400hp and a manual gearbox
- Just over 6,000 km
Donkervoort managed to establish itself among manufacturers of ultra sports cars over the years, thanks to the seriousness of its achievements, in particular the choice of using the original Audi 5-cylinder engine. An international jury made up of automotive experts elected this same five-cylinder engine as "Engine of the Year" for 7 times in a row since 2010. The manufacturer succeeded in offering extreme and reliable preparations to its most demanding customers, while offering an exclusive product. With the D8 GTO, Donkervoort obtained the European Small Series Type Approval (ECSSTA) and opened the manufacturer's door to the whole world.
Delivered new in France, this particular example is a Premium Edition version of the D8 GTO, which is a numbered version limited to 25 units, this one being the number 7. This limited series comes with a personalised numbered cover, a pair of shoes (size 43) , black magnesium rims, FreeFlow exhaust system, doors in carbon, leather and carbon bucket seats. In 2017, it was also equipped with a performance kit from the manufacturer, worth €25,422, making this example the most powerful and efficient one in this limited series.
For instance, this kit includes a lightweight flywheel, a reinforced clutch, a differential cooling system, reinforced universal joints and a new brake kit. With just over 6 000 km, this thrilling machine is among the most powerful ones to date, certainly one of the most sensational examples with its manual gearbox.
This Donkervoort is a reference when it comes to automobile passion, like those objects of desire which gives us so much pleasure and sensation. It represents the very essence of automotive sportiness, one of the last examples of pure sportiness still equipped with a manual gearbox.
Photos © Alexis Ruben
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Estimé 90 000 € - 130 000 €
Par Artcurial à Paris
le 22/10/2023 : 2012 Tesla Roadster Sport
Carte grise française
Châssis n° SFZRE2B31B3000745
- Première main, vendue neuve en France
- Plus de 25 000€ d'options
- Moins de 73 000 km d'origine
Premier modèle produit par Tesla et véritable jalon dans l'histoire de l'automobile de sport, la Tesla Roadster, apparue en 2005, peut être considérée comme la première voiture de sport électrique de l'ère moderne. Son châssis, qui provient de la Lotus Elise, est d'une redoutable efficacité et son couple maximal étant disponible dès le ralenti, sans interruption due à un quelconque changement de vitesse, elle agit comme un véritable dragster : en version Sport, le 0 à 100 km/h est atteint en 3.7 secondes !
L'exemplaire présenté est une désirable version sport 2.5 livré neuf en France le 15 juin 2012 ainsi que le confirme la facture d'achat présente au dossier. Ce document précise que de nombreuses options avaient été retenues : teinte " very orange ", pack carbone extérieur, intérieur cuir/carbone, pack électronique, phares Xénon, ou encore un hard-top couleur carbone avec sa housse. Le total de ces équipements supplémentaires dépassait 25 000€. Depuis, la voiture a été régulièrement entretenue chez Tesla, et le contrôle des batteries effectué chaque semaine. Totalisant un peu moins de 73 000 km d'origine, cette première main constitue une véritable pièce de collection, dont les performances étonnent toujours aujourd'hui. Avec environ 2500 exemplaires produits, la Tesla Roadster est d'ores et déjà un véritable collector.
French title
Chassis n° SFZRE2B31B3000745
- One owner, sold new in France
- More than €25,000 of options
- Less than 73,000 km from new
The first model produced by Tesla and a true milestone in the history of sports cars, the Tesla Roadster, introduced in 2005, may be considered the first electric sports car of the modern age. Its chassis, which came from the Lotus Elise, was formidably effective, and since its maximum torque was available from standstill, without any interruptions from gearchanges, it took off like a dragster: the Sport version reached 100kph from zero in 3.7 seconds!
This example is a desirable V2.5 Sport model, delivered new in France on 15 June 2012, as is confirmed by the sales invoice in the car's file. This details the numerous options specified: "Very orange" paintwork, the exterior carbon pack, a leather and carbon-fibre interior, the electronics pack, xenon headlamps and a carbon-fibre coloured hardtop with a protective cover. These additional items of equipment cost over 25,000 €. Since then, the car has been regularly maintained by Tesla and the batteries checked each week. With just under 73,000 km from new, this one-owner car is a genuine collector's item, with amazing performance even today. With some 2500 cars built, the Tesla Roadster is already a true car for the collector.
Photos © Kevin Van Campenhout
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Estimé 90 000 € - 130 000 €
Par Artcurial à Paris
le 22/10/2023 : 1972 Alpine A110 1600 S Modifiée Groupe IV
Titre de circulation allemand
Châssis n° 17951
Moteur n° 843 J723/00002816
- Superbe modification Groupe IV
- 158 cv au banc !
- Modèle champion du monde des Rallyes 1973
Cette berlinette portant le numéro de série 17951, est sortie de l'usine de Dieppe le 28 avril 1972. Les archives de la production de Dieppe nous donnent les indications suivantes:
- 1600VB (c'est à dire une 1600S équipée du moteur 1565cc de la R12G)
- numéro de carrosserie 5571 (plaque ovale avec indication 120 pour l'Allemagne)
- type moteur 807.25
- type boite 353.20 (boite dérivée de la R8G avec couple 8x27, dite "petite boite")
- couleur bleu Alpine (plaque rectangulaire 331)
- pneus Michelin XAS FF 165 HR 13
- Echappement Autobleu
- Destination : Allemagne
Cela est confirmé par les registres du service commercial d'Alpine, qui indiquent que la date de livraison était le 8 mai 1972, à destination de l'Allemagne pour un coût hors taxes de 23 332 francs.
Ce prix indique qu'il s'agissait d'une voiture de série avec quelques options. Pour indication, une groupe 4 compétition client se vendait au même moment à l'export en hors taxes, entre 38 et 39 000 francs.
17951 était donc équipée d'origine d'un gros châssis, de petits freins d'origine R8 et d'ailes étroites avec des jantes en 5 pouces.
Achetée neuve par M. Defagot auprès de la Deutsche Renault, elle a ensuite connu plusieurs propriétaires jusqu'à ce qu'elle soit achetée à restaurer par Lothar Falkner, un allemand qui pilotait en compétition une autre Alpine. Au début des années 2000, il se lança dans la restauration de la berlinette avec l'objectif de monter une voiture identique à celles utilisées par l'usine pendant le championnat du Monde 1973. C'est en 2004 que son actuel propriétaire a pu en faire l'acquisition.
Pour cela, la partie carrosserie a été réalisée par Falkner aidé d'un ami, et le remontage par l'entreprise Astec de Forchheim.
La voiture a été équipée d'ailes plates dites " pagodes " avec des jantes larges en trois parties de marque Gotti, type 073R. Les Michelin TB 15 qui les chaussent ont été changés en 2021. Une entrée d'air haute pour le radiateur a été montée ainsi que deux radiateurs d'huile à l'avant, au-dessus du radiateur d'eau. Pour cela, la batterie a été installée à l'avant gauche juste, au-dessus du pédalier, comme les voitures d'usine.
A l'intérieur de l'habitacle, un gros réservoir d'essence central a été installé, avec son remplissage par une trappe sur l'aile arrière droite. Un bouchon de marque " lebozec " ferme la goulotte, comme sur les voitures officielles. En outre, une large trappe d'accès à la mécanique est aussi présente. L'alimentation se fait par une pompe électrique et non plus par une pompe mécanique.
D'autre part, à l'identique des " usine ", un blindage avant en polyester et un blindage arrière type " ski " sont présents. Le châssis est bien sûr toujours le gros modèle renforcé sur sa partie arrière, et doté des supports de lève rapide compétition.
Pour la partie mécanique, le moteur provenant d'une Renault Fuego, a été transformé pour un usage plus sportif selon les spécifications des moteurs compétition-client : cylindrée 1596cc, arbre à cames préparé de manière à obtenir 158 cv DIN (mesurés au banc Bosch de la société Koller und Schwemmer de Nuremberg), il faut noter que ce niveau de 100 chevaux au litres est particulièrement remarquable pour un moteur atmosphérique.
A noter, la copie de cache culbuteur en acier de type " mignotet ", du nom du préparateur attitré de la marque qui lui a permis d'être championne du monde. Le collecteur d'échappement est un 4 en 1 de type compétition.
En outre la boite de vitesse 353.20 a été remplacée par une boite 364 dite " grosse boite " renforcée au niveau du couple, du différentiel autobloquant Hewland, des cardans et des arbres. Cette boite est munie du couple 11x34 appelé couple long, qui autorisera une conduite routière plus confortable que les couples courts 9x32 de l'usine.
Elle aurait en outre été équipée d'une pignonnerie Monte Carlo renforcée, ce que nous n'avons pu vérifier.
L'embrayage est un monodisque à métal frité renforcé.
Les freins sont du modèle " gros freins " équipant les Alpine de l'usine, avec un frein à main hydraulique (le frein à main mécanique d'origine est toutefois toujours monté).
La direction est plus directe que celle de série.
Au niveau de l'habitacle, un arceau moderne 6 points Heigo assure la sécurité de l'équipage. Une copie du compte tours Smiths de l'époque est aussi installé, et des détails de voitures de compétition comme le blocage de la marche arrière et les sièges baquets peuvent être notés.
Ce souci du détail a été poussé jusqu'à installer un magnifique (et coûteux) Rallymaster Heuer, un tripmaster Halda, un gicleur de lave glace spécifique aux " usines " ainsi que les typiques attaches de capots en caoutchouc.
Ainsi montée et équipée, 17951 s'approche fortement de l'aspect d'une Alpine 1800 usine de 1973, même si l'œil d'un spécialiste notera rapidement les points de différence de montage. Le travail parait avoir été correctement fait et avec goût, ce qui n'est malheureusement pas toujours le cas sur les berlinettes modifiées en groupe 4!
A noter que le carter de boite côté droit a été réparé et ressoudé.
Avec sa puissance réelle de presque 160cv et son poids plume de 685 kilos, cette berlinette donnera à son nouveau propriétaire des sensations très fortes, sans que pour autant il ne soit contraint de trouver - et d'acheter - une (très rare) voiture d'usine de 1973, une de ces 17 exemplaires qui ont conduit Jean-Pierre Nicolas, Jean-Luc Thérier et Bernard Darniche à la plus haute marche du premier championnat du Monde des Rallyes, il y a tout juste 50 ans!
Gilles Vallerian
Elève expert auprès de la Chambre Nationale des Experts Spécialisés
1972 Alpine A110 1600 S converted to Group IV spec
German title
Chassis n° 17951
Engine n° 843 J723/00002816
- Superb Group IV conversion
- 158 hp on the dyno!
- 1973 World Rally Championship model
This berlinette, chassis no. 17951, left the factory in Dieppe on 28 April 1972. The factory production records provide the following information:
- 1600VB (i.e. a 1600 S with the 1565cc engine from the R12 Gordini)
- body number 5571 (oval plate marked 120 for Germany)
- engine type 807.25
- gearbox type 353.20 (derived from the R8 Gordini gearbox with a 3.375:1 final drive ratio, known as the "small box")
- colour Alpine Blue (rectangular plate 331)
- Michelin XAS FF 165 HR 13 tyres
- Autobleu exhaust
- destination: Germany
This is confirmed by Alpine's sales records, which show the delivery date as 8 May 1972, for supply to Germany at a cost excluding tax of 23,332FF.
This price indicates that it was a production car with options. By way of comparison, at the time, a Group IV customer competition car was sold for export at 38,000-39,000FF excluding tax.
Chassis 17951 was equipped from new with a large chassis, small brakes from the R8 and narrow wings with 5in wheels.
Purchased new by M. Defagot from Renault Germany, it then had several owners before it was bought to be restored by Lothar Falkner, a German driver who competed with another Alpine. At the start of the 2000s, he set about restoring the berlinette with the aim of building a car identical to those used by the works in the 1973 World Rally Championship. It was acquired by its current owner in 2004.
The work on the body was done by Falkner with the help of a friend, and the car was reassembled by Astec in Forchheim.
It was fitted with the large flat wings known as "Pagoda" wings and three-piece Gotti 073R wheels. The Michelin TB 15 tyres were changed in 2021. A high-level air intake for the radiator was installed, along with two oil coolers at the front, above the radiator. To accommodate this, the battery was fitted at the front on the left, just above the pedal box, as on the works cars.
Inside the car, a large central fuel tank was installed, with a filler flap on the right rear wing and a Lebozec aviation-type filler cap, as used on the official cars. In addition, it also has a large flap for access to the engine. The fuel supply is by means of an electrical rather than mechanical pump.
Furthermore, exactly as on the works cars, a polyester protective plate is fitted at the front, as well as a rear skid plate. The chassis naturally remains the large model with a strengthened rear section and competition-type quick-lift jacking points.
The engine, originally from a Renault Fuego, was converted to deliver increased performance in line with the specifications of the customer competition cars, with a capacity of 1596cc and a modified camshaft to produce 158bhp (DIN), as measured on the Bosch dyno at Koller and Schwemmer in Nuremberg. This specific output of 100bhp per litre is especially remarkable for a naturally aspirated engine.
The copy of the Mignotet-type steel rocker cover is also noteworthy; this was named after the company's official tuner, who enabled it to win the world championship. The exhaust manifold is a 4 into 1 competition type unit.
In addition, the 353.20 gearbox was replaced with a 364 "big box", strengthened to handle greater torque, with a Hewland limited-slip differential and stronger universal joints and driveshafts. This so-called "long-ratio" gearbox has a 3.09:1 final drive, which is more comfortable for road use than the short-ratio 3.55:1 works box.
It is also understood to be fitted with a reinforced Monte Carlo gearset, although we were unable to check this.
The clutch is a single-plate item made from reinforced sintered metal.
The brakes are the "big-brake" type as fitted to the works Alpines, with a hydraulic handbrake (the original mechanical handbrake is, however, still present).
The steering is more direct than the standard type.
Inside the car, a modern six-point Heigo roll cage ensures the safety of the crew. A copy of the Smiths rev counter from the period has also been installed, while details from the competition cars such as the reverse gear lockout and bucket seats are worthy of note.
This attention to detail extends to the magnificent (and expensive) Heuer Rallymaster, a Halda Tripmaster and the windscreen washer jet specific to the works cars, as well as the characteristic rubber bonnet straps.
Kitted out in this way, chassis 17951 strongly resembles a works Alpine 1800 from 1973, even though a specialist's trained eye will quickly notice some differences in how it has been built. The work appears to have been done properly and in good taste, which is sadly not always the case for berlinettes converted to Group IV spec!
It should be noted that the gearbox sump on the right-hand side has been repaired and re-welded.
With its true power output of nearly 160bhp and weighing just 685kg, this berlinette will offer its new owner a thrilling drive, without obliging him to look for - and buy - a very rare works car from 1973, one of the 17 examples which Jean-Pierre Nicolas, Jean-Luc Thérier and Bernard Darniche drove to victory in the first World Rally Championship, exactly 50 years ago!
Gilles Vallerian
Elève expert auprès de la Chambre Nationale des Experts Spécialisés
Photos © Peter Singhof
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Estimé 140 000 € - 180 000 €
Par Artcurial à Paris
le 22/10/2023 : 1960 Maserati 3500 GT coupé Touring
Titre de circulation monégasque
Châssis n° 101762
Moteur n° 101762
- Restauration de grande qualité
- Belle provenance, même propriétaire depuis 2014
- Moteur d'origine
Cette voiture a été livrée neuve le 15 janvier 1960 à l'entrepreneur et pilote suisse Jean-Pierre Kunstle, alors qu'il vivait à Carmel, en Californie. Ce dernier a beaucoup couru aux USA tout au long des années 1950, d'abord sur une Devin à moteur Panhard puis sur une Porsche 550. En 1955, lors d'une course à Palm Springs, il arrive deuxième juste devant un certain James Dean qui complète le podium au volant de sa Porsche 356 Speedster !
En 1984, la voiture est toujours en Californie quand elle est vendue à un M. E. Condor, de Los Angeles. En 2006, elle est découverte dans un garage de Beverly Hills et, en 2007, elle est vendue à un gentleman italien, qui la rapatrie en Italie. Elle est alors rouge et n'a jamais été restaurée.
C'est ensuite un amateur autrichien qui en fait l'acquisition avant de se lancer dans une restauration complète chez un spécialiste réputé : AutoKlassik basé à Graz, qui a effectué un travail de grande qualité. On peut voir que le châssis a été mis à nue, et que la carrosserie en aluminium a été entièrement refaite. Ermano Cozza qui à l'époque s'occupait du département historique de Maserati, a confirmé que la voiture était née Bianco Polo Park. Il est alors décidé de la repeindre dans une teinte blanche rappelant la couleur d'origine, le toit étant lui dans une élégante teinte bordeaux.
Après cette importante restauration la 3500 GT a été cédée à un collectionneur basé en Suisse, puis vendue aux enchères en 2014 à Monaco où l'actuel propriétaire a été séduit par son état superbe.
Elle a, depuis sa restauration, parcouru à peine plus de 1 000 km mais le propriétaire s'est toujours attaché à préserver son bel état. Elle a remporté un prix Grand Touring au concours d'élégance Prestige de Saint-Jean-Cap-Ferrat et, en 2020, a fait l'objet d'une révision complète.
Équipée de son moteur d'origine, comme nous l'a précisé Fabio Collina, responsable de Maserati Classiche, il s'agit d'une intéressante première série, dotée des clignotants ronds à l'avant. De teinte blanche à toit bordeaux, elle présente un intérieur en cuir beige magnifiquement refait. Toujours superbe après une restauration soignée effectué il y a plus d'une décennie, cette voiture incarne la naissance du Grand Tourisme à travers deux noms prestigieux, Maserati et la carrosserie Touring.
Monegasque title
Chassis n° 101762
Engine n° 101762
- High-quality restoration
- Excellent provenance; same owner since 2014
- Original engine
This car was delivered new on 15 January 1960 to the Swiss businessman and racing driver Jean-Pierre Kunstle, who was living at the time at Carmel, in California. He raced a great deal in the States throughout the 1950s, first with a Panhard-engined Devin and then a Porsche 550. In 1955, at a race at Palm Springs, he finished second, just ahead of a certain James Dean, who took third place with his Porsche 356 Speedster!
In 1984, the car was still in California when it was sold to E. Condor from Los Angeles. In 2006, it was found in a garage in Beverly Hills and the following year, it was sold to an Italian gentleman who shipped it back to Italy. It was then red and had never been restored.
It was then bought by an Austrian enthusiast who set about a complete restoration by a renowned specialist, AutoKlassik in Graz, who did the work to a high standard. The chassis was stripped to bare metal and the aluminium body completely rebuilt. Ermano Cozza, who looked after Maserati's historical department at the time, confirmed it was originally finished in Bianco Polo Park. It was therefore decided to repaint it in a shade of white recalling its original colour, with the roof an elegant burgundy.
After this major restoration, the 3500 GT was sold to a collector in Switzerland and then sold at auction in Monaco in 2014 to its current owner, who was won over by its superb condition.
Since being restored, it has covered little more than 1000 km and its owner has been at pains to preserve its fine condition. It won a Grand Touring prize at the Concours d'Élégance Prestige at Saint-Jean-Cap-Ferrat and, in 2020, underwent a full service.
As Fabio Collina of Maserati Classiche pointed out, it has its original engine and is an interesting first-series car with round front indicators. Finished in white with a burgundy roof, it has a magnificently restored beige leather interior. Still looking resplendent after a meticulous restoration carried out more than ten years ago, this car embodies the birth of Grand Touring through two prestigious names, Maserati and the Carrozzeria Touring.
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Estimé 85 000 € - 95 000 €
Par Artcurial à Paris
le 22/10/2023 : 1965 Chevrolet Corvette Sting-Ray Coupé
Titre de circulation US dédouané
Châssis n° 194375S116444
- Cinq propriétaires seulement depuis l'origine, entretien régulier
- Bel état de présentation, moteur d'origine
- Moteur 327ci de 365HP et boîte manuelle
Après avoir pris livraison de cette voiture en 1965 à Sacramento, aux États-Unis, son premier propriétaire l'a gardée 20 ans, tout en assurant son entretien régulier. En 1985, il l'a cédée à son deuxième propriétaire basé à San Francisco, alors que le compteur indiquait 46 000 miles (74 000 km). En 1990, cette Corvette a été achetée par M. van Groos, troisième propriétaire, qui lui a fait bénéficier d'une excellente restauration avant de la vendre à son tour en 1999 à Diana et Ivano Santi. Pendant 24 ans, cette voiture est restée entre leurs mains, jusqu'à ce que l'actuel propriétaire, un passionné hollandais, en fasse l'acquisition. Il l'a d'emblée confiée aux établissements Jack Hunt, de St-Raphael en Californie, pour une remise en état mécanique et, notamment, une réfection des freins, de la suspension, des carburateurs, un remplacement du réservoir d'essence et diverses petites interventions, pour un total de 9 000 dollars. Un dossier de factures confirme les travaux effectués. La voiture a été ensuite importée aux Pays-Bas.
Cette Chevrolet Corvette coupé est particulièrement intéressante par sa configuration et son équipement. Elle présente une couleur bleu "Nassau" spéciale, son cuir bleu d'origine bien préservé, des vitres teintées électriques, un poste de radio d'origine avec antenne électrique, une assistance de direction et de freins, une climatisation et des jantes à fixation centrale spécifiques. De plus, elle est équipée de son moteur d'origine, un des plus puissants V8 disponibles pour ce millésime, qui développe quelque 365 ch exploitables de manière optimale grâce à une boîte de vitesses manuelle.
Cette voiture constitue donc l'occasion d'acquérir une Corvette dotée d'un équipement luxueux et exclusif qui la démarquera de ses congénères qu'elle pourra aisément distancer en accélération grâce à sa puissante mécanique. Une voiture séduisante, aux sensations prometteuses.
US title, customs cleared
Chassis n° 194375S116444
- Only five owners since new, regularly maintained
- Beautiful condition, original engine
- Particularly interesting configuration, including manual gearbox
After taking delivery of the car at Sacramento in the United States in 1965, its first owner kept it for 20 years and had it regularly maintained. In 1985, he sold it to its second owner, based in San Francisco, with the odometer then showing 46,000 miles (74,000 km). In 1990, the Corvette was bought by M. van Groos, its third owner, who had an excellent restoration carried out on it, before he in turn sold it to Diana and Ivano Santi in 1999. They kept the car for 24 years, until its current owner, a Dutch enthusiast, bought it. He immediately entrusted it to Jack Hunt Automotive in San Rafael in California for a mechanical restoration including rebuilding the brakes, suspension and carburettors, replacing the fuel tank and doing various minor jobs, for a total of 9000 $. A file of invoices confirms the work carried out. The car was then imported into the Netherlands.
This Chevrolet Corvette coupé is particularly interesting on account of its specification and equipment. It is finished in a special shade of "Nassau" blue with well-preserved original blue leather and is equipped with tinted electric windows, an original radio with an electric aerial, power steering and brakes, air-conditioning and centre-lock wheels specific to the model. In addition, it still has its original engine, the biggest V8 offered, which develops some 365 bhp.
This car therefore represents an opportunity to acquire a luxurious and exclusive Corvette which will stand out from its counterparts and easily out-accelerate them, thanks to its powerful engine. An appealing car that promises a thrilling drive.
Photos © Luuk Van Kaathoven
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Estimé 170 000 € - 210 000 €
Par Artcurial à Paris
le 22/10/2023 : 1969 Ferrari 365 GT 2+2
Carte grise française
Châssis n° 12053
Moteur n° 12053
- Livrée neuve par la Franco-Britannic automobiles à John Frankenheimer, réalisateur du film "Grand Prix" en 1966
- Restauration récente par un amateur éclairé
- Moteur d'origine
- Superbe présentation
Cette voiture fut vendue neuve par la Franco-Britannic à M. John Frankenheimer, célèbre réalisateur hollywoodien, connu notamment pour son film Grand Prix sorti en 1966. A sa livraison, la voiture était de couleur Grigio avec cuirs noirs et moquette grise. Elle était également équipée d'une radio ainsi que de la climatisation. D'origine New Yorkaise, M. Frankenheimer aurait spécifié vouloir les jauges graduées en unités impériales, ce qui expliquerait leur présence aujourd'hui. Le compteur de vitesse est en kilomètres, il est possible que ce soit celui d'origine, la voiture ayant été destiné à un usage sur le vieux continent par M. Frankenheimer. Il semble qu'elle ait ensuite changé de main à deux reprises dans les années suivantes avant d'être dérobée en 1975, puis retrouvée peu de temps après. Elle est alors stockée complète, sans être utilisée, pendant plusieurs décennies jusqu'en 2013, date à laquelle le propriétaire actuel en fit l'acquisition. N'ayant roulé que 6 ans au début de sa vie, il est crédible que cette voiture ait un faible kilométrage d'origine.
Passionné de Ferrari, le propriétaire de cette 365 a commencé à collectionner les bolides de Maranello il y a plus de 30 ans. Membre de l'ACF et authentique enthousiaste, il entretient et restaure lui-même ses voitures, il a aujourd'hui à son actif quatre restaurations de moteur Colombo ! Méticuleux, il prit note de tous les travaux effectués durant la restauration de cette voiture entre 2015 et 2021, de nombreuses factures de pièces ainsi que de réfection chez différents spécialistes sont présentes dans le dossier.
Le moteur a été démonté par les soins du propriétaire qui l'a ensuite envoyé à son usineur pour une rectification des alésages de chemises et paliers de vilebrequin, ainsi qu'une métrologie et équilibrage des internes. Les culasses ont également été rénovées avec, entre autres, un remplacement de tous les sièges de soupapes et des guides de soupapes d'échappement, permettant ainsi l'usage de l'essence sans plomb. Le remontage a été effectué intelligemment, en remplaçant les pièces qui montraient de l'usure, tout en conservant celle qui pouvaient l'être. La boite de vitesse fut restaurée par un spécialiste anciennement technicien chez Pozzi. La carrosserie fut entièrement décapée et refaite par un artisan, et sa préparation fut effectuée à l'étain. Quelques améliorations techniques astucieuses ont été effectuées lors de la restauration, comme le montage d'un allumage électronique et celui d'un système de culbuteurs type Roelofs. Le système de correcteur d'assiette étant introuvable aujourd'hui, le propriétaire a monté un système relativement similaire et fiable élaboré par Superformance en Angleterre. Les sièges avant étant trop usés, ils ont été refaits, tandis que la banquette arrière fut conservée dans son état d'origine. La climatisation d'usine a également été remontée et est fonctionnelle, grâce à une recharge récente.
Aujourd'hui dans un superbe état cosmétique et mécanique, après une restauration méticuleuse de six années sous la supervision d'un passionné, la voiture n'a parcouru qu'environ 1.500km. Quand on considère le temps et l'investissement nécessaire pour arriver à un tel résultat, on ne peut qu'être séduit par cette belle GT, faisant partie de la grande lignée des Ferrari 2+2. Ainsi, c'est en famille que son heureux propriétaire pourra apprécier ses lignes indémodables et son comportement étonnamment moderne.
French title
Chassis n° 12053
Engine n° 12053
- Delivered new by Franco Britannic automobiles
- Delivered new to John Frankenheimer, film director of the movie "Grand prix" in 1966
- Recent restoration by an enlightened amateur
- Original engine
- Superb presentation
This car was sold new by Franco-Britannic in Paris to John Frankenheimer, the famous Hollywood film-maker, known above all for his film Grand Prix, which came out in 1966. When it was delivered, the car was finished in "Grigio" with a black leather interior and grey carpets. It was equipped with a radio and air-conditioning. Originally from New York, Frankenheimer is understood to have specified instruments marked in imperial units, which would explain their presence today. The speedometer is in kilometres per hour and may be original, as Frankenheimer intended to drive the car in continental Europe. It appears that it changed hands twice during the next few years before it was stolen in 1975 and then recovered shortly afterwards. After this, the car was laid up without being used for several decades until 2013, when its current owner bought it. As it was only driven for six years at the start of its life, it is quite plausible that it has covered a low mileage from new.
A Ferrari enthusiast, the owner of this 365 began collecting the cars from Maranello more than 30 years ago. A member of the ACF and a true enthusiast, he maintains and restores his cars himself, with the restoration of four Colombo engines under his belt! He made a meticulous note of all the work carried out during the restoration of his car from 2015-2021, with numerous bills for parts and for work done by various specialists in the car's file.
The owner stripped down the engine himself and then sent it to his machining specialist for work on the cylinder liners and crankshaft bearings, as well as the precise measurement and balancing of its internal components. The cylinder heads were also restored and all the valve seats and exhaust valve guides replaced to allow the use of unleaded fuel. The engine was rebuilt in a thoughtful manner, replacing parts which showed evidence of wear, but keeping those which were still serviceable. The gearbox was restored by a specialist who had previously worked as a technician for Pozzi. The body was completely stripped bare and rebuilt by a craftsman, using tin for the preparatory work. A few ingenious technical improvements were made during the restoration, including fitting electronic ignition and Roelofs-type rocker arms. As the original self-levelling system can no longer be found today, the owner fitted a relatively similar and reliable system developed by Superformance in the UK. The front seats were too worn and have been remade, while the rear bench seat has been kept in its original condition. The air-conditioning was also stripped down and is now working, thanks to a recent re-charge.
The car is in superb cosmetic and mechanical condition today, following a painstaking restoration over six years under the direction of an enthusiast, and has covered only 1500 km. When you consider the time and investment needed to achieve such a result, you are sure to fall for this beautiful GT, which belongs to the great tradition of 2+2 Ferraris. And since it is a 2+2, its lucky owner will be able to enjoy its timeless lines and amazingly modern handling together with his family.
Photos © Alexis Ruben
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