Le 15 mai 2014 | Mis à jour le 16 mai 2014

Albert Cheuret, artiste Art déco encore à découvrir

par Magazine des enchères

Quand ses pièces passent, le marché s’embrase. Le 19 mai à Morlaix et en direct sur le Live d’Interencheres, trois de ses bronzes, abordant des thématiques rares pour l’artiste, seront mis aux enchères.

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[Le lot du jour] Quittons quelques instants les stars et les paillettes de la Croisette pour aller nous recueillir sur le monument aux morts de la ville de Cannes. Situé sur la route du bord de mer, cet édifice à la gloire des combattants de la Première Guerre mondiale a été réalisé par Albert Cheuret (1884-1966), un artiste qui fait actuellement frémir le marché de l’art… La mise aux enchères d’une réduction de 93 centimètres de haut de son monument cannois, le lundi 19 mai 2014 depuis Morlaix et en direct sur le Live d’Interencheres par Maîtres Sandrine et François Dupont nous donne l’occasion de découvrir cet artiste d’époque Art déco.

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 S’il n’existe aucune monographie ni aucun ouvrage dédié au travail d’Albert Cheuret, ses créations rencontrent pourtant un franc succès lorsqu’elles passent en vente publique. Parmi ses objets vedettes figurent des luminaires, des miroirs et des consoles, dont les adjudications peuvent atteindre jusqu’à 200 000 euros. Mais les pièces de ce sculpteur de salon, qui a notamment exposé à l’Exposition Universelle de Paris en 1925, restent encore très rares sur le marché et l’étendue de son œuvre reste encore à découvrir.

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Fait exceptionnel, au cours de la vente de Morlaix, trois bronzes figurant trois thématiques rares pour l’artiste seront mis aux enchères. . En effet, en plus de la version miniature de son monument au mort, estimée 7 500 à 9 000 euros et représentant quatre soldats portant en triomphe sur un pavois la Victoire ailée – dont les traits du visage reprennent ceux de l’épouse de l’artiste –, Maître Sandrine Dupont proposera également un vase parfaitement Art déco. « Si les plaques rectangulaires s’inscrivent directement dans la mouvance géométrique de l’époque, l’alternance de lamelles de différentes tailles donne beaucoup de légèreté et d’élégance à cette pièce », confie la commissaire-priseur en précisant que la pièce est estimée de 3 000 à 4 000 euros.

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Le troisième bronze présenté à la vente est une truite de 40 centimètres de long. Si les animaux font partie intégrante de son registre décoratif, les volatiles et en premier lieu le héron ont d’ordinaire sa préférence. Les poissons et notamment les carpes sont rares dans le bestiaire de Cheuret. Cette épreuve en bronze à patine mordorée est estimée de 3 500 à 4 000 euros. Ces trois pièces proviennent directement du petit-fils de l’artiste. Inédites sur le marché, elles sont passées directement de son atelier à la propriété de sa famille. De la provenance, à la rareté des thèmes et des traitements du bronze en passant par l’engouement actuel pour sa période de création : toutes les conditions sont réunies pour emmener ces pièces au plus haut des enchères !

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Lien vers l’annonce de la vente aux enchères

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