Le 31 juillet 2013 | Mis à jour le 2 août 2013

Coups de cœur estivaux de commissaires-priseurs

par Magazine des enchères

Un patchwork indien écologique et baba cool, un tableau pudique à l’effigie de femmes nues et les vitraux d’un château à l’abandon… Les commissaires-priseurs et leurs collaborateurs nous dévoilent le lot qu’ils préfèrent dans leurs prochaines ventes aux enchères, toutes retransmises en direct sur le Live d’Interencheres.

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Ecologique patchwork

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« Cette tapisserie indienne du Rajasthan a été réalisée au début du XIXe siècle à partir d’anciens vêtements. Des morceaux de tissus en bon état ont été récupérés, retravaillés avec différentes broderies et petits miroirs, puis recousus ensemble. Il s’agit d’un véritable patchwork, dont la fonction initiale est d’ailleurs de recycler les textiles usagers afin de leur redonner une seconde vie. Utilisés comme châles, comme couvertures et même comme tentures, les patchworks indiens étaient particulièrement appréciés par les hippies, qui en ramenaient systématiquement de leurs voyages initiatiques en Inde dans les années 1970. Notre tapisserie a d’ailleurs sans doute fait partie de ces souvenirs de babas cool ! » Olivier Vergne, collaborateur à l’hôtel des ventes de Nîmes, à propos de la tapisserie Bendjara du Rajasthan (120 par 173 centimètres) estimée de 50 à 80 euros, qui sera mise aux enchères le samedi 10 août 2013 à Nîmes et en direct sur le Live d’Interencheres.

Lien vers l’annonce de vente du lot.

 

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La grande pudeur du peintre des sirènes

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« Il est surprenant de constater que cette représentation de nymphes et d’angelots dans le plus simple appareil ne dégage aucune impression de nudité ni d’impudeur ! Or, toutes les femmes figurant sur cette grande toile de 180 par 250 centimètres sont pourtant entièrement nues ! Mais l’artiste a su faire preuve d’une réelle discrétion en n’érotisant pas les corps de ses gracieuses héroïnes. L’auteur de cette toile, Adolphe La Lyre (1848-1933) avait l’habitude de peindre des nus féminins, le plus souvent dans l’eau, ce qui lui valut le surnom de « peintre des sirènes ». Une huile sur toile de grand format ayant la même thématique figure d’ailleurs dans les collections du musée de Cherbourg. Notre œuvre, estimée de 8 000 à 12 000 euros, ainsi que de nombreux autres dessins et portraits du même artiste que je mettrai également en vente (avec son chevalet estimé autour de 100 euros) proviennent tous des descendants directs de La Lyre. » Maître Samuel Boscher, à propos du tableau de La Lyre « Nymphes et angelots » qui sera mis aux enchères le lundi 12 août 2013 à Cherbourg et en direct sur le Live d’Interencheres.

Lien vers l’annonce de vente du lot.

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Vitraux aux armes des châtelains

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« Du château de Clavières, il ne reste pratiquement rien. La bâtisse de style troubadour a en effet été ravagée par un incendie en 1936, ne laissant derrière lui que des ruines et un parc à l’abandon. Unique souvenir de cette importante demeure du Cantal, quatre vitraux ornant les portes d’entrée de la façade sud ont réchappé aux flammes. Sur ces décors de verre figurent les armes et la chronologie partielle des propriétaires successifs du château de 1544 à 1858. Nous mettrons l’ensemble de ces vitraux en vente pour une estimation de 800 à 1 200 euros. » Marie-Pierre Besombe, à propos des quatre vitraux du château de Clavières qui seront mis aux enchères par Maître Wilfried Goolen le vendredi 9 août 2013 à Aurillac et en direct sur le Live d’Interencheres.

Lien vers l’annonce de vente du lot.

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