
Coups de cœurs de commissaires-priseurs
Un souvenir du premier Festival de Cannes, le Miró de Depardieu, l’un des premiers tableaux abstraits et un tisserand de l’an mille encore dans le coup ! Les commissaires-priseurs nous ont confié le lot préféré de leurs prochaines ventes.
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L’un des premiers tableaux abstraits
« En 1911, le peintre Félix Élie Bonnet, dit Tobeen, fréquente le « groupe de Puteaux », un ensemble d’artistes travaillant sur l’abstraction en peinture et notamment sur l’orphisme. A l’image de Robert Delaunay, membre actif de ce groupement, Tobeen cherche ici à s’éloigner du réel par le biais de la lumière. Il semble en effet accéder à l’abstraction en se laissant totalement éblouir par les rayons du soleil. Datant de 1911, cette œuvre est l’un des tous premiers tableaux abstraits réalisés. L’audace était telle que jamais Tobeen n’aurait pu imaginer pouvoir vendre cette toile. D’ailleurs l’artiste s’est ensuite dirigé vers une peinture totalement figurative et beaucoup plus lucrative, en illustrant la vie quotidienne et les traditions du Pays basque. Ce toile est estimée de 15 000 à 20 000 euros. » Maître Bernard Galateau, commissaire-priseur à Limoges, à propos de sa vente du dimanche 21 avril 2013.
Lien vers l’annonce de vente de ce lot
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Le Miró de Depardieu
« En mai 2012, une grande maison de ventes anglo-saxonne adjugeait une gouache de Joan Miró appartenant à Gérard Depardieu à plus d’un million d’euros. C’est aujourd’hui au tour de notre étude, Versailles Enchères, de proposer un tableau issu de la collection de l’imprévisible comédien ! Il s’agit également d’un tableau de Miró, artiste que Depardieu affectionne particulièrement. Une gouache et encre de Chine sur papier de 1969 signée en bas à droite et intitulée « Le lézard aux plumes d’or » que le peintre a réalisé pour la couverture d’un livre d’art éponyme édité par Louis Broder. Son estimation tourne autour des 300 000-400 000 euros. » Maître Olivier Perrin, commissaire-priseur à Versailles, à propos de sa vente du dimanche 21 avril 2013.
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Un souvenir du premier Festival de Cannes
« Initié bien avant la Première Guerre mondiale, le Festival de Cannes ne sera pourtant officiellement lancé qu’en 1946. Pour cette première édition, Paul Colin a été sollicité pour réaliser une affiche, dont voici la gouache préparatoire. La composition de celle-ci, avec son personnage à la caméra dont la silhouette se dégage d’un fond coloré plein d’optimisme, a été intégralement reprise pour l’affiche du Festival. Nous avons estimé ce souvenir historique de Cannes aux alentours de 8 000 euros. Un tout petit prix comparé aux adjudications obtenues par les peintures du célèbre affichiste, qui peuvent atteindre jusqu’à 20 000 euros ! » Maître Yves Bequet, commissaire-priseur à Royan, à propos de sa vente du samedi 27 avril 2013.
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Un tisserand de l’an mille encore dans le coup !
« J’aime beaucoup le côté naïf et très moderne de ce personnage. En regardant la vivacité des couleurs qu’il arbore et son attitude enjouée, il est difficile de croire que cette statuette de tisserand tenant une fusaillole, une bobine à tisser la laine, a été réalisée au Pérou entre 700 et 1000 après Jésus-Christ ! Son estimation oscille de 1 400 à 1 800 euros. » Maître Alain Castor, commissaire-priseur à Paris, à propos de sa vente Live du dimanche 21 avril 2013.
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