Enchères et cours particuliers…
Un cours d'écriture avec Picabia, une leçon d'histoire de l'art avec Diderot, un éclairage sur le marché asiatique avec le promoteur d'artistes contemporains chinois comme Zao Wu-ki et Lin Feng-Mian, quelques conseils pour aménager sa « Period room » Art nouveau et une visite en avant-première du futur tramway du Havre…
Vien et Lagrenée se répondent en peinture | |||||
Le 8 décembre à Pau, Maîtres Carrère et Gestas organisent une prestigieuse vente de tableaux anciens dans laquelle figure deux oeuvres étonnantes. Datant toutes deux du XVIIIe siècle, de même format et de même dimensions, ces deux toiles ont pourtant été attribuées à deux artistes différents : Louis-Jean Lagrenée et Joseph-Marie Vien. Selon l'expert de la vacation, Patrice Dubois, ces deux tableaux sont les répliques autographes de deux oeuvres-phares du salon de 1763, dont Diderot avait fait l'écho dans ses critiques. Estimation de chacune de ces oeuvres : de 3000 à 4000 euros. > Lien vers l'annonce de vente
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Un cours d'écriture avec Picabia | |||||
Le 13 décembre 2012 à Paris, la maison de ventes Ader dispersera la collection d'un passionné de Francis Picabia. Outre les photos de sa jeunesse, de ses amis comme Blaise Cendrars et de ses amours, la vacation rassemble également plusieurs manuscrits inédits de l'auteur dadaïste provenant de son épouse Gabrielle Buffet. Pour Thierry Bodin, expert de la vacation, cet ensemble permet de découvrir la méthode de travail de Picabia et les nombreuses corrections qu'il effectuait sur ses manuscrits. Pour le receuil de poèmes Ennazus, anagramme du nom de Suzanne, l'une de ses maîtresses, l'écrivain a travaillé à partir de trois différents cahiers d'écoliers. Après avoir noirci chacun d'eux, ils les a ensuite compilé pour en extraire un seul et même texte. Ce manuscrit nous permet également de découvrir les recherches de pseudonymes auxquelles s'adonnait Picabia, passant de J. Caspar Schidt à Schmidt en quelques ratures. Estimation : de 30 000 à 35 000 euros. > Lien vers l'annonce de vente
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L'occidental et les artistes contemporains chinois | |||||
Au tout début du XXe siècle, Raoul Baude s'installe en Chine comme administrateur des douanes puis des postes, avant de devenir en 1934 inspecteur général de la gabelle chinoise. En parallèle de ses activités officielles, Baude se passionne pour l'art de son pays d'adoption. Il sera l'un des premiers occidentaux à s'intéresser au travail des artistes contemporains chinois, et notamment Lin Feng-Mian dont il assurera la promotion en France. Le 9 décembre 2012 à Laval, Maîtres Hiret et Nugues mettront aux enchères quatre tableaux de ce peintre provenant de la collection de Raoul Baude, dont les estimations oscilleront de 20 000 à 40 000 euros. La photo ci-dessus représente l'une de ses oeuvres réalisée à l'encre et à l'aquarelle sur papier et figurant deux danseurs d'opéra, un thème relativement rare dans sa production. Estimation : 30 000/40 000 euros. L'histoire de l'art, quant à lui, retiendra le nom de Baude comme celui de l'instigateur en 1947 de la toute première exposition personnelle de Zao Wu-Ki à l'Alliance française de Shanghaï. > Lien vers l'annonce de vente
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« Period Room » de l'Art nouveau | |||||
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