Le prix de revient d’un boomerang
Un rare boomerang du XIXe siècle sera mis en vente samedi 16 novembre 2013 à Chinon et en direct sur le Live d’Interencheres. Si le maniement de cet objet aérodynamique est toujours resté le même, son utilisation a largement évolué à travers les siècles…
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Saviez-vous que le boomerang existait déjà au XIXe siècle ? La preuve, Maître Christophe Herbelin en mettra un datant de cette époque aux enchères le samedi 16 novembre 2013 depuis Chinon et en direct sur le Live d’Interencheres. Mais il y a deux siècles, cet objet volant n’était pas encore identifié en Occident, fort heureusement pour ces dames en jupon et ces messieurs en veston qui auraient surement peiné à devoir sauter pour le rattraper… Il faut attendre les années 1970 pour que ce jeu fasse son apparition sur les plages de l’Ouest, puis dans les stades aux Etats-Unis et en Europe…
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Découvert en Australie par l’explorateur anglais James Cook (1728-1779), le boomerang est alors utilisé alors pour la chasse. Les tribus s’en servaient pour capturer des oiseaux en les repoussant vers des filets tendus entre les arbres. Le Capitaine Cook rapporta que lorsque les hommes l’envoyait dans les airs, ils s’écriaient « boom – ma – rang ! » ce qui veut dire : « reviens bâton ! ». Toutefois, d’autres auteurs prétendent que le mot boomerang serait issu du terme aborigène « boomari », qui veut dire « vent ».
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Si les explications sur l’origine de son nom divergent, son maniement est toujours resté le même : d’un habile mouvement du poignet, l’ustensile aérodynamique est projeté dans les airs, puis revient fidèlement à l’envoyeur. Notre boomerang australien de 60 centimètres – découvert fortuitement dans un magasin Emmaüs –, est estimé de 200 à 300 euros. En 2011, la maison Castor et Hara adjugeait un autre modèle aborigène à 1 000 euros, prix marteau. Pour tenter d’acquérir cet objet étonnant ou regarder en direct son enchère s’envoler, rendez-vous sur le Live d’Interencheres !
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Lien vers l’annonce de vente