L’enlèvement d’Europe vu par Jean-François de Troy
« L’enlèvement d’Europe » par Jean-François de Troy (Paris, 1679 – Rome, 1752) sera proposée aux enchères par Maîtres de Muizon et Le Coënt à l’Hôtel des ventes de Senlis le 17 octobre prochain (Expert : Cabinet Turquin).
Pour mémoire, une autre toile de Jean-François de Troy, Moïse sauvé des eaux, a été adjugée 150 000 euros en mai dernier par la maison de vente parisienne Lafon et Castandet. Notre toile, légèrement plus petite (66,5 x 82 cm), est estimée entre 100 000 et 150 000 euros.
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L’enlèvement d’Europe à travers les arts
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Il existe plusieurs figures féminines nommées « Europe » dans les sources antiques. Elle est parfois une déesse de la mer, plus souvent une princesse chez les mortels.
Pour les artistes, c’est l’histoire de la princesse phénicienne qui est fréquemment représentée. Plusieurs facettes du mythe peuvent être mises en avant : la violence de l’enlèvement peut primer, ou au contraire, la manifestation d’un amour transcendantal, entre un dieu et une mortelle.
Si la scène de l’enlèvement proprement dit est récurrente, l’attention a pu également être portée sur les instants d’amusements et de séductions qui précède l’action. Il est d’ailleurs courant dans les mythologies antiques de voir des figures féminines être charmées par des dieux, notamment par le travestissement, faire face à des épreuves pour enfin donner naissance à des héros.
Découvrez quelques résultats d’adjudication autour de ce thème :
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