Le 20 juin 2018 | Mis à jour le 3 juillet 2018

Portrait d’une blogueuse mode férue des enchères

par Diane Zorzi

Derrière le blog influent « Au pays de Candy », il y a Sabrina, une passionnée de mode et de ventes aux enchères. Chaque jour depuis 9 ans, cette Montpelliéraine de 32 ans dévoile des tenues élégantes et tendances qu’elle agrémente d’accessoires originaux et luxueux dénichés sur Interencheres et ailleurs. Pour nous, elle met à nu sa garde-robe…

 

Sabrina et son sac à bandoulière Chanel « 2-55 » en cuir matelassé rouge, 27 x 19 cm. Acheté 800 euros en Live le 7 mars 2015 à l’Hôtel des ventes de Nîmes.

 Le luxe au meilleur prix

Depuis plus de deux ans, Sabrina ne cesse de se photographier avec à la main son éternel sac Chanel en cuir matelassé rouge. Harmonieusement assorti avec chacune de ses tenues, il est l’accessoire phare de sa garde-robe. « J’ai craqué pour son coloris, confie-t-elle. Je l’ai acheté 800 euros sur Interencheres Live à l’Hôtel des ventes de Nîmes en 2015. J’aime porter des tenues basiques, épurées et les agrémenter avec ce type de pièce, classique et intemporelle. »

« J’ai également déniché en début d’année une montre Cartier, la ‘Must 21’. Je la voulais depuis longtemps. J’aimais beaucoup son style masculin/féminin, tout à fait dans la tendance du moment. » En l’achetant 270 euros chez Le Puy Enchères, Sabrina a dans le même temps fait des économies. « On la trouve aux alentours de 1 000 euros sur d’autres sites de commerce d’occasion.  C’était une super affaire ! En plus, elle était en parfait état, hormis le petit remontoir qui, comme indiqué sur le descriptif de vente, devait être refixé et que j’ai donc fait réparer pour seulement 15 euros. » Bonne adresse, la vente aux enchères est pour la jeune femme un secret de famille à taire et à garder précieusement pour soi. « Lorsque des internautes me demandent où je m’approvisionne, je leur parle d’Interencheres, mais parfois j’ai presque envie de ne pas dévoiler ce précieux tuyau, qui, méconnu, n’en est que plus savoureux… »

 

 Cultiver l’authentique

Sur le site Interencheres, Sabrina achète surtout des accessoires de mode de grandes enseignes de luxe françaises. « Je crée des alertes sur chacune des marques qui me plaisent et je regarde chaque jour les résultats correspondants. » Amoureuse des belles pièces, elle a trouvé dans les enchères le moyen idéal pour acquérir des produits authentiques. « Lorsqu’on achète des accessoires des marques Chanel ou Louis Vuitton, il est difficile de s’assurer qu’il ne s’agit pas de contrefaçons. Par son expertise, le commissaire-priseur apporte une vraie garantie. Beaucoup de gens ont peur des enchères, alors qu’au contraire c’est un système très rassurant et sécurisant. »

 

[A gauche] Montre Cartier modèle Must. Achetée 270 euros en Live le 31 janvier 2017 chez Le Puy Enchères à Le-Puy-en-Velay. [A droite] Bague Cartier avec trois ors, signée, 12,60 gr. Achetée 370 euros en Live le 11 janvier 2011 chez Carlier-Imbert à Saint-Etienne.

 

 

 

 

 

[En haut] Stylo à plume en argent 925, plume en or 13,50 cm. Christian Dior. Acheté 90 euros en Live avec un stylo à bille en argent Christian Dior, le 28 juillet 2014 à l’Hôtel des ventes de Coulommiers. [En bas] Huile sur panneau de Charles-Joseph Beauverie (1839-1923), « Le feu de camp des pêcheurs au bord du Lignon, signée en bas à gauche, 21,5 x 41 cm. Achetée 400 euros le 17 janvier 2016 à l’Etude de Provence de Sanilhac-Sagriès.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Le plaisir d’enchérir

En toute sérénité, Sabrina peut ainsi profiter pleinement de la vente. « J’adore l’ambiance des ventes aux enchères ! Les commissaires-priseurs ont beaucoup d’humour. On a l’impression d’assister à une pièce de théâtre où nous serions nous-mêmes les acteurs ! » Cette atmosphère si particulière, Sabrina la retrouve aussi en Live. « Avant, je me déplaçais à chaque fois pour assister aux ventes. Maintenant, j’enchéris le plus souvent par internet. C’est plus pratique et je ressens la même adrénaline qu’en salle. D’ailleurs, ça n’est pas moi qui enchérit mais mon ami, car sinon je perds mes moyens et je me laisse vite emporter par le feu des enchères ! »

 

Une histoire de famille

A 5 ans, Sabrina foulait déjà les salles des ventes. « Toute ma famille adore les enchères. Mon père achète régulièrement des meubles, des tableaux et même des voitures d’occasion ! Nous aimons les objets anciens, qui ont un vécu. »

L’univers de Sabrina regorge de trésors dénichés sur Interencheres, des accessoires de mode aux tableaux et objets mobiliers. Dans son salon au design épuré, elle intègre avec goût une huile de l’Ecole de Barbizon, peinte par Charles-Joseph Beauverie (1839-1923), et un miroir classique au cadre doré.

Chez Sabrina, les époques se mêlent comme autant d’histoires à raconter. « Lorsque j’achète un sac ou un bijou, je me plais à imaginer qu’il a appartenu à quelqu’un d’autre avant moi, et qu’une fois en ma possession, il entame une nouvelle histoire. Je peux y ajouter mon propre vécu. En juillet 2014, j’ai d’ailleurs acheté deux stylos à plume des marques Cartier et Dior, pour un événement très particulier : l’acquisition avec mon ami de notre actuelle maison.

Je voulais que nous signions avec ces deux stylos le contrat de vente. Ce sont des objets qui resteront dans la famille, de la même manière qu’une belle montre Cartier est une pièce que l’on peut léguer à ses enfants. Finalement, les enchères sont avant tout une affaire de transmission. »

 

 

Salon de Sabrina avec vue sur l’huile sur panneau de Charles-Joseph Beauverie (1839-1923).

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