Robert de Rougé, cet inconnu prometteur…
Près de soixante tableaux inédits d’un peintre inconnu du XIXe siècle seront mis aux enchères mercredi 16 octobre à Paris par Maître Olivier Collin du Bocage. L’occasion d’acquérir des toiles de qualité, empreintes de poésie et d’onirisme à des prix raisonnables !
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Quand le marché de l’art a parfois la chance d’exhumer de l’oubli un ou plusieurs tableaux inédits de grands maîtres cotés, Olivier Collin du Bocage réussit l’exploit de redécouvrir un peintre ! Le mercredi 16 octobre 2013, le commissaire-priseur parisien met aux enchères une soixantaine de tableaux de Robert de Rougé, « un artiste de talent mort en 1916, dont nous ne connaissons pratiquement rien, hormis quelques projets de décors d’églises réalisés surtout dans l’ouest de la France. D’après nos recherches, Rougé aurait été officier pendant la guerre de 1870. Mais à l’occasion de son mariage, notre homme aurait mit un terme à sa carrière militaire pour se consacrer à la peinture ».
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A l’origine de sa carrière artistique se trouve donc une femme, la sienne. Dès lors, Robert de Rougé n’a cessé de glorifier la gente féminine dans chacun de ses tableaux. Songeuse, déterminée, nue, prenant la pose, alanguie, dansant, faisant la ronde, en promenade… ses modèles toujours gracieux se déclinent en bustes et portraits en pied. Maître Collin du Bocage est particulièrement sensible aux toilettes de ces dames, soieries, mousselines, dentelles, velours et rehauts de fils d’or, toujours très finement réalisées.
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Outre sa dextérité technique, le commissaire-priseur apprécie également la poésie qui émane de ses œuvres, « à l’image de cette Colombine songeuse perchée sur son croissant de lune. Par la posture de cette héroïne rêveuse, dont la main est négligemment posée sur sa jambe, et son regard perdu dans ses pensées, cette toile s’avère particulièrement émouvante ». L’estimation de ce tableau de 87 par 67 centimètres est de 800 à 1 000 euros.
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Cet ensemble de près de soixante tableaux inédits sur le marché, tous confiés à la vente par un même amateur qui les avaient acquis directement auprès des descendants de l’artiste, présente des estimations basses s’étalant de 150 à 1 000 euros. Si la cote de l’artiste reste à faire, le commissaire-priseur est déjà fixé sur la qualité et l’aura du travail de ce « grand peintre du XIXe siècle » !
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Lien vers l’annonce de vente
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