Le 22 mars 2016 | Mis à jour le 23 mars 2016

Une vente sortie du chapeau

par Magazine des enchères

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Des comptoirs Art déco aux grandes verrières 1900 en passant par des cartons à chapeaux remplis de borsalinos, de canotiers, de chapeaux melon et de hauts-de-forme, l’intégralité d’une ancienne chapellerie nancéenne sera proposée aux enchères, à l’occasion d’une vente aux allures de reconstitution historique.

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[Vente à venir] « Pourquoi n’avez-vous pas un chapeau de paille ? C’est léger, c’est jeune, c’est frais, c’est la mode cet été ! », déclare un personnage d’un autre temps avec son canotier et sa fine moustache. Affichée sur la devanture d’un magasin de chapeaux, cette réclame immortalisée sur ce cliché en noir et blanc fait partie des nombreux souvenirs de la chapellerie Reynaud. Mardi 29 mars 2016 à Nancy, la maison Nabecor organise une vente aux enchères dédiée à cette enseigne bien connue des Nancéens. « Les magasins Reynaud existent à Nancy depuis les années 20. Il y avait plusieurs boutiques dans la ville, dont la dernière a fermé en 1996 », raconte Maître Pierre Perrin.
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Pour l’occasion, l’hôtel des ventes se transformera en véritable chapellerie du début du XXe siècle. Les agencements de l’époque seront notamment à vendre : des comptoirs marquetés de style Art déco (estimés 200 euros) aux grandes verrières 1900 à décor de vigne (600 à 800 euros), en passant par les formes à chapeaux et autres outils de chapelier, jusqu’à l’automate électrique représentant un groom, qui distribuait les prospectus à l’entrée du magasin (500 euros)… Au programme de la vente figurent également des aquarelles réalisées pour des projets d’aménagement de la boutique, les dessins des prochaines publicités, des photographies, sans oublier de nombreux couvre-chefs dont plusieurs dans leurs boîtes d’origine. « Il y aura des chapeaux militaires, des képis et des casques, mais aussi des borsalinos, des canotiers, des chapeaux melon, des hauts-de-forme et des chapeaux claques pourvus de ressorts mécaniques, que les hommes redressaient d’un coup sec. La grande majorité de ces accessoires est en très bon état et les estimations proposées iront de 10 à 200 euros », précise le commissaire-priseur.
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Fashion victim à la recherche d’un accessoire unique, nostalgique du Nancy d’antan, simple curieux, les amateurs devraient être nombreux à s’intéresser à cette vente… jusqu’aux passionnés de foot. Car le créateur de la chapellerie Reynaud, Marcel Picot (1893-1967), n’est autre que le père du célèbre stade de foot nancéen, qui porte toujours son nom.

Lien vers l’annonce de la vente aux enchères

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[Vidéo] Maître Pierre Perrin n’hésite pas à porter le chapeau pour présenter la vente en images

Cliquer sur ce lien ou sur l’image ci-dessous pour voir la vidéo

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