Ventes et de lieux insolites
S'envoler dans les paradis artificiels d'Armand Seguin, peintre rare mais précieux de l'Ecole de Pont-Aven, découvrir la marqueterie dans l'un des derniers ateliers traditionnels, acheter ses cadeaux de Noël dans un château normand du XVe siècle, s'inspirer d'un train de banlieue pour une déco très seventies et partir à la découverte de toutes les tombes des célébrités… Cette semaine, les enchères vous font voyager dans des lieux insolites !
Les paradis artificiels d'Armand Seguin | |||||
Le 15 décembre 2012 à Brest, Thierry-Lannon et Associés organise sa traditionnelle vente de tableaux modernes des écoles bretonnes et notamment de l’Ecole de Pont-Aven. Au milieux des œuvres de Paul Sérusier, Henri Moret et Maurice Denis s’est glissée une toile d’un artiste rare mais précieux de cette école : Armand Seguin. Gilles Grannec, commissaire-priseur. Ses « Paradis artificiels » qui traitent de l'effet hallucinatoire des drogues telles que le haschisch et l'opium (avec Paul Gauguin en guest-star qui joue du violon) sont estimés de 120 000 à 150 000 €. > Lien vers l'annonce de vente
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Dans l'atelier du marqueteur | |||||
Le samedi 15 décembre 2012, Maître Thierry Demade vous donne rendez-vous dans un atelier de marqueterie. Dès 14 h, vous êtes invités à pousser la porte du 8 rue des Immeubles-Industriels, près de la place de la Nation, pour découvrir le savoir-faire du maître des lieu : l’un des derniers marqueteurs traditionnels. Laurent-Adrien Asselineau, l’expert de la vente, nous présente les centaines de marqueteries qui seront à vendre dans le fief de celui que l'on surnomme « le dinosaure du Faubourg Saint-Antoine »… > Lien vers l'annonce de vente
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Henri Moret, le Normand qui aimait la Bretagne… | |||||
Lundi 17 décembre 2012 à Paris, Maîtres Pierre-Emmanuel Audap et Fabien Mirabeau vous proposent d’acquérir cette huile sur toile peinte par Henri Moret à Ouessant dans le Finistère. Peintre d’origine normande, Moret était fasciné par la Bretagne dont il n’a cessé de peindre les bords de mer tout au long de sa carrière. Après avoir reçu une formation académique, Moret se met à peindre sur le motif en plein air. Usant d’une touche divisée de tons colorés qui confère à l’œuvre « une grande force chromatique », comme le souligne Maître Mirabaud, l’artiste peint le caractère changeant de la nature à la manière de Claude Monet, dont il était le disciple. Peintre de l’instant, Moret nous donne aussi à rêver. La puissance de son cadrage nous laisse l’imaginer posant à flanc de falaise son chevalet et saisissant la fougue de cette mer démontée. Avec beaucoup de talent, il dépeint ici le pittoresque d’une nature agitée, vision qui contraste avec le calme des paysages de Camille Pissarro, Maximilien Luce, Emile Bernard et d’Albert Marquet présentés aussi dans cette vente. Ayant appartenu à un héritier du marchand d’art Paul Durand-Ruel, cette œuvre de Moret est estimée entre 25 000 et 30 000 euros. Ses paysages maritimes étant très appréciés sur le marché de l’art, l’œuvre devrait remporter une très belle adjudication. > Lien vers l'annonce de vente
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Un noël de châtelain ! | |||||
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