Les équipements de Mondia Quartz aux enchères
Le 26 septembre 2013, Maîtres Armand et Gérard Torossian disperseront les matériels de Mondia Quartz, une usine de réparation d’éléments en quartz destinés à la fabrication de puces électroniques et de micro-processeurs.
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Située à Bernin, dans la vallée du Grésivaudan – véritable Silicon Valley française où cohabitent les grandes entreprises électroniques internationales –, la société Mondia Quartz était spécialisée dans la réparation d’éléments en quartz, destinés principalement à la fabrication de puces électroniques et de micro-processeurs. Sa résistance aux fortes températures et sa capacité à ne pas altérer les éléments avec lesquels il entre en contact ont fait du quartz le minéral indispensable des outils de « salles blanches », ces pièces hermétiques où l’on fabrique notamment les éléments électroniques. Avant d’être récemment placée en liquidation judiciaire, Mondia Quartz s’occupait donc de nettoyer et de réparer les pièces en quartz.
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Le 26 septembre 2013, Maîtres Armand et Gérard Torossian disperseront sur place les matériels de l’entreprise. Parmi les lots-phares de la vente figurent six tours de verrier qui pourront parfaitement servir à d’autres usages que le quartz. Les commissaires-priseurs mettront aux enchères deux tours de marque Miema estimés 8 000 et 20 000 euros. La vente comporte également deux centres d’usinage Haas estimés de 4 000 à 6 000 euros et 12 000 euros.
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Comme le verre, le quartz a besoin d’être poli. Une polisseuse ainsi que des lapidaires servant à cet effet seront mis aux enchères. Par ailleurs, plusieurs fours électriques de marque Nabertherm seront proposés à la vente pour des estimations s’étalant de 800 à 80 000 euros. Et un important stock de quartz composé de matières premières et de consommables pour la fabrication, le nettoyage et l’emballage des pièces en quartz présente une estimation de 230 000 euros.
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Parmi les instruments de métrologies proposés aux enchères se trouve une table de contrôle tridimensionnel par palpeur ou caméra de marque Tesa estimée à 5 000 euros. Pour le traitement des eaux de rinçage, l’entreprise se servait d’une installation Vivlo de capacité de traitement déclarée 4095 litres par jour (estimée de 10 000 à 15 000 euros). Enfin, un laveur de gaz Europe Environnement servant à supprimer les vapeurs nocives avant de les rejeter dans l’atmosphère sera estimé de 10 000 à 15 000 euros.
Lien vers l’annonce de la vente
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