
Luxe présidentiel aux enchères
Neuf supercars de luxe ayant appartenu à un dignitaire africain seront mises aux enchères à Paris, à l’occasion d’une vente judiciaire exceptionnelle.
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Jamais dans l’histoire des enchères en France, une vente suite à une confiscation judiciaire n’a été aussi richement dotée. Neufs voitures de luxe, toutes plus impressionnantes les unes que les autres seront mises aux enchères par Maître Damien Libert lundi 8 juillet 2013, à l’Hôtel Drouot à Paris.
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Mais au-delà de leurs performances, c’est leur précédent propriétaire qui fait la différence : Téodorin Nguema Obiang, le fils du président actuel de la Guinée équatoriale. L’homme en question, sous le coup d’un mandat d’arrêt international, est actuellement en fuite suite à l’affaire « des biens mal acquis ». A l’automne 2011, ses biens sont saisis par la Justice française, notamment ses voitures dans deux parkings parisiens. Aujourd’hui, l’Etat les mets en vente par le biais de l’Agence de recouvrement et de gestion des avoirs saisis et confisqué (Agrasc).
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Ferrari 599 GTO Giallo Modena de 2010, 597 km, mise à prix : 220 000 euros.
En un an, son précédent propriétaire n’a pas dû emprunter souvent sa Ferrari, avec ses 600 km au compteur. En même temps, elle est tellement belle, qu’on préférerait presque simplement l’admirer.
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Mercedes Maybach 62, champagne de 2004, 8 100 km, mise à prix : 40 000 euros.
Pour expliquer le « faible » prix de ce modèle, comparé aux autres dans cette vente, il faut savoir que le toit panoramique en verre est légèrement abîmé.
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Bentley Arnage, bleu nuit de 2005, 12 841 km, mise à prix : 50 000 euros.
A l’époque de sa sortie, cette berline était la plus puissante et la plus rapide de sa catégorie. Normale pour une auto dont le nom est celui d’un village collé à la piste des 24 Heures du Mans.
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Bentley Azure, ivoire de 2007, 750 km, mise à prix : 70 000 euros.
Très similaire à la précédente, cette deuxième Bentley n’est finalement qu’une version mise à jour de l’Arnage. Encore mieux équipée que son ainée, elle est aussi bien plus gourmande en carburant.
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Rolls-Royce Phantom, noire de 2005, 10 598 km, mise à prix : 120 000 euros.
Née en 1925, cette Phantom a fait un retour très remarqué au XXIe siècle avec son apparence alliant modernité et tradition, au point de redevenir le modèle-phare de la marque anglaise.
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Porsche Carrera GT jaune de 2006, 950 km, mise à prix : 180 000 euros.
Si toutes ces autos étaient (et sont encore) dans un état irréprochable, celle-ci est l’une des rares dont l’Administration française a dû s’occuper. En effet, l’embrayage a été changé depuis la saisie. Coût de la réparation : 27 000 € !
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Maserati MC12 blanc et bleu de 2005, 2 328 km, mise à prix : 400 000 euros.
Pour expliquer le prix record de ce bolide, il faut savoir que seulement cinquante exemplaires ont été produits entre 2004 et 2005. Le prix de la rareté.
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Bugatti Veyron, bleu de 2007, 2 815 km, mise à prix : 450 000 euros
et Bugatti Veyron, rouge bordeaux et gris métal de 2010, 1 209 km, mise à prix : 600 000 euros.
Les Bugatti Veyron représentent la crème du monde automobile et ces deux modèles ne sont pas les représentants les moins flamboyants. Bien au contraire. Neuves, ces deux autos valent chacune plus d’1,5 millions d’euros. Un joli rabais.
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Lien vers l’annonce de cette vente aux enchères
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