Le 13 mars 2023 | Mis à jour le 24 mars 2023

Une toile d’Anna Eva Bergman s’envole à 103 750 euros à Senlis

par Magazine des enchères

Consultez le fil d’info du Magazine des enchères pour suivre en temps réel l’actualité des ventes aux enchères, du marché de l’art et des véhicules… A la Une : le musée du Louvre préempte une peinture inédite de Lubin Baugin à Toulouse, sept préemptions pour la vente du fonds de la galerie Talabardon & Gautier, une toile d’Anna Eva Bergman s’envole à 103 750 euros à Senlis, un triptyque inédit de Marcel Gromaire adjugé 165 000 euros, une lettre de Robespierre à Danton adjugée 218 750 euros à Versailles, record à 3,6 millions d’euros pour la 62e vente des vins des Hospices de Nuits-Saint-Georges, un tableau attribué à Alessandro Turchi aux enchères près de Lyon, Alexandre Landre et Arnaud Montebourg rachètent la maison de ventes Pierre Bergé & Associés, des dessins de Walter Sickert aux enchères à Meaux… 

 

Le musée du Louvre préempte une peinture inédite de Lubin Baugin à Toulouse

24 mars. Une peinture sur cuivre de Lubin Baugin (ca. 1612-1663) représentant Adam et Eve pleurant Abel a été préempté par le musée du Louvre pour 235 000 euros hier à Toulouse, lors d’une vente organisée par Founié & Cortès. Ce chef-d’œuvre inédit expertisé par le cabinet Turquin rejoindra au Louvre le Dessert de gaufrettes, une nature morte de cet artiste rare, reconnu comme l’un des plus importants peintres d’histoire parisien du milieu du XVIIe siècle. 

 

Sept préemptions pour la vente du fonds de la galerie Talabardon & Gautier

22 mars. Coup d’envoi réussi pour la vente du fonds de la galerie Talabardon & Gautier. Organisée par la maison Ader, la dispersion de la première partie dédiée aux tableaux et sculptures a été rythmée hier de sept préemptions émanant d’institutions prestigieuses, à l’instar du Musée Ingres Bourdelle de Montauban qui s’enrichit d’un portrait de Condottiere du maître néoclassique (198 400 euros) et du musée du Louvre qui s’est emparé d’un buste  représentant un jeune Alexandre Dumas âgé d’à peine 28 ans. Exécutée en 1831 par Jacques-Auguste Fauginet (1809-1847), un élève de David d’Angers, l’œuvre a été possédée quelques instants par le Clark Institute, un musée états-unien du Massachusetts, avant que le musée français n’exerce son droit de préemption, à hauteur de 57 600 euros, fort notamment du soutien de la Société des Amis du Louvre. [Lire l’article avant vente]

 

Une toile d’Anna Eva Bergman s’envole à 103 750 euros à Senlis

20 mars. A l’issue d’une rude bataille menée entre une dizaine d’enchérisseurs au téléphone et sur le live d’Interencheres, La petite montagne d’Anna Eva Bergman (1909-1987) a gravi les sommets pour atteindre 103 750 euros (frais inclus) sous le marteau de Dominique Le Coënt-de Beaulieu le 18 mars à Senlis. L’œuvre, estimée entre 20 000 et 30 000 euros, a été acquise par un galeriste parisien. Elle enregistre la quatrième plus haute enchères pour cette artiste norvégienne à laquelle le Musée d’Art Moderne de Paris consacrera dès la fin du mois une grande rétrospective. Lors de cette vacation, qui a totalisé 589 205 euros d’adjudications, un triptyque inédit de Marcel Gromaire, estimé 60 000 euros, s’est envolé à 165 000 euros (frais inclus). Disputé par trois acheteurs au téléphone, il a été remporté par un collectionneur privé contre une association des amis d’un grand musée français. Avec ce résultat, le triptyque se hisse parmi les cinq plus hautes adjudications de l’artiste, un podium jusqu’alors exclusivement dédié au nu féminin, et établit ainsi un record mondial pour une peinture magnifiant le monde ouvrier. [Lire l’article avant vente]

 

Une lettre de Robespierre à Danton adjugée 218 750 euros à Versailles

14 mars. Une lettre adressée par Robespierre à Danton le 15 février 1793 a doublé son estimation lors d’une vente organisée par la maison Osenat le 12 mars à Versailles, trouvant preneur à 218 750 euros (frais inclus). Cette archive unique, remportée par un collectionneur parisien, témoignait de l’amitié qui liait ces deux figures de la Révolution au moment même où débutait leur rivalité. « Je t’aime plus que jamais et jusqu’à la mort…», écrit l’Incorruptible à Danton qui vient de perdre son épouse bien-aimée en couches. Une déclaration pour le moins étonnante lorsque l’on sait qu’un an plus tard, le 5 avril 1794, Danton sera envoyé à la guillotine par ce même « ami tendre et dévoué ».

 

Record à 3,6 millions d’euros pour la 62e vente des vins des Hospices de Nuits-Saint-Georges

13 mars. La 62e vente des vins des Hospices de Nuits-Saint-Georges s’annonçait généreuse avec son volume record de 160 pièces. Elle a tenu ses promesses, établissant un nouveau record avec 3,603 millions d’euros d’adjudications sous le marteau du commissaire-priseur Hugues Cortot. La pièce de charité dite « Cuvée des Bienfaiteurs », un Nuits-Saint-Georges Premier Cru 2022 issu de l’assemblage de neuf premiers crus des Hospices de Nuits, a elle aussi enregistré un record à 63 630 euros, une somme récoltée au profit de l’association Les Blouses Roses. [Lire l’article avant vente

 

Un tableau attribué à Alessandro Turchi aux enchères près de Lyon

3 mars. La maison de vente Bérard-Péron dévoilera aux enchères demain à Corbas, près de Lyon, un tableau attribué au maître véronais Alessandro Turchi (1578-1649) représentant L’Incrédulité de Saint Thomas. Peinte sur ardoise au début du XVIIe siècle, l’œuvre porte l’empreinte de Caravage avec son naturalisme, ses contrastes de clair-obscur et sa mise en scène théâtrale. Mais elle arbore déjà les coloris tendres et les effets plastiques sensuels qui caractériseront sa dernière période d’activité, tournée vers le classicisme bolonais. Le tableau, expertisé par le cabinet Turquin, est estimé entre 18 000 et 25 000 euros. [consulter la vente]

 

Alexandre Landre rachète la maison de ventes Pierre Bergé & Associés

2 mars. La maison de ventes Pierre Bergé & Associés (PBA), mise en liquidation judiciaire l’an dernier, a été rachetée par Alexandre Landre. Ce jeune commissaire-priseur bourguignon de 32 ans a fait ses premières gammes à Semur-en-Auxois, avant d’ouvrir en moins de quatre ans trois autres études à Beaune, Nancy et Paris, rue de Bourgogne. Ainsi que le précise le journal Le Monde dans un article paru ce matin, la présidence de la société sera assurée par l’ancien ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, qui prend 20% du capital par le biais de sa holding Les Amis du Made in France. Alexandre Landre détient quant à lui 55% de l’entité, tandis que son frère François Landre et Richard Bédot, le futur commissaire-priseur opérationnel des lieux, se partagent le capital restant. Si le montant du rachat fixé à 70 000 euros reste modeste au regard de la notoriété dont jouissait la société avant d’être impliquée dans plusieurs affaires judiciaires autour d’un trafic d’antiquités d’envergure, le véritable coût réside dans la reprise du personnel : 8 des 15 personnes employées continueront ainsi à exercer au sein des prestigieux locaux situés au 21 avenue Kléber. Alexandre Landre y entend perpétuer la passion que nourrissait Pierre Bergé pour l’art et la culture françaises. Aux spécialités existantes, s’ajoutera ainsi la vacation mensuelle « Les appartements du XVIe » destinée à faire revivre le grand style français, a confié le commissaire-priseur au Quotidien de l’Art. La vente inaugurale entérinant la reprise est prévue début avril.

 

Des dessins de Walter Sickert aux enchères à Meaux

1er mars. Quatre dessins réalisés autour de 1920 par Walter Richard Sickert (1860-1942) seront vendus aux enchères le 3 mars à Meaux, à l’occasion de la dispersion de « belles demeures briardes ». Ces croquis, estimés chacun entre 500 et 800 euros, ont pu être rapprochés d’un tableau peint à Dieppe durant l’entre-deux-guerres par l’artiste britannique qui a bénéficié récemment d’une exposition d’envergure organisée au Petit Palais à Paris. [consulter la vente

 

La maison Osenat ouvre une salle des ventes à Paris

1er mars. Après Fontainebleau et Versailles, c’est à Paris que la maison de ventes aux enchères Osenat s’implante en ouvrant une salle des ventes dans le 7e arrondissement, au 66 avenue de Breteuil où elle possédait déjà des bureaux. Elle y proposera une vacation par mois, sous la direction du commissaire-priseur Florent Marles. La vente inaugurale qui s’est tenue hier rassemblait une trentaine de canots à moteurs issus de la collection de Jean Georges Van Praet.

 

La collection d’art du chef d’orchestre Pierre Boulez aux enchères à Paris

28 février. La collection d’œuvres d’art du compositeur et chef d’orchestre Pierre Boulez (1925-2016) sera dispersée aux enchères le 8 juin prochain par la maison de vente parisienne Artcurial. Cet ensemble de tableaux, dessins, aquarelles et estampes signés de grands noms du XXe siècle, à l’instar de Paul Klee, Giacometti, Soulages ou encore Bacon, livre un témoignage émouvant de ses inspirations picturales autant que musicales, la vente comptant un portrait de Stravinsky par Alberto Giacometti (30 000 à 40 000 euros).

 

Une table en laque de Jean Dunand adjugée 265 000 euros à Bordeaux

27 février. Une rare table basse en laque réalisée par le décorateur, ébéniste, sculpteur et dinandier Jean Dunand (1877 – 1942) a quintuplé son estimation haute en trouvant preneur à 265 000 (frais inclus) lors d’une vente dédiée aux Arts du XXe siècle organisée par Antoine Briscadieu le 25 février à Bordeaux. Ce modèle unique exécuté en 1923-1925 serait issu d’une commande spéciale émanant de collectionneurs privés du sud de la France. Il témoigne de la fascination de Jean Dunand pour la laque, une technique héritée du Japon que le maître Art déco introduisit dans ses objets de décoration avant de l’adopter pour ses meubles.

 

Des souvenirs de Pierre Mauroy dispersés aux enchères à Lille

21 février. La maison de vente lilloise Wattebled s’apprête à disperser aux enchères des souvenirs ayant appartenu à Pierre et Gilberte Mauroy. Plus de huit cents objets d’art, livres et bijoux défileront au rythme du marteau les 22 et 23 février, dont de nombreux cadeaux reçus par l’ancien maire de Lille et Premier ministre de François Mitterrand. A commencer par une coupe en argent de la maison Tétard Frères offerte par le Président de la République (600-800 euros) et une lithographie qu’Olivier Debré (600-800 euros) lui adressa avec ses amitiés. Cette vente de succession livre un témoignage précieux de la carrière politique de ce militant socialiste qui, aux revendications sécuritaires de la droite, répondait que « la première sécurité, c’est la liberté ». Un engagement qu’immortalise Jean Plautureux, dit Plantu, en un dessin donnant à voir Pierre Mauroy tentant d’imposer fébrilement sa vision de la liberté devant ses opposants (600-800 euros). [consulter la vente]

 

La plus ancienne bible hébraïque bientôt aux enchères à New York

21 février. Le Codex dit « Sassoon », du nom de l’un de ses propriétaires le collectionneur britannique David Solomon Sassoon (1880-1942), est la bible hébraïque la plus ancienne et complète connue à ce jour. Composé de 24 livres, il date de l’an 900 et nous est parvenu dans un état exceptionnel. Il sera proposé à la vente le 16 mai à New York avec une estimation de 30 à 50 millions de dollars et pourrait devenir l’un des manuscrits les plus chers jamais vendus aux enchères.

 

Record pour un groupe de léopards d’Alexandre Kéléty adjugé 95 150 euros à Besançon

17 février. Un groupe de cinq léopards en bronze du sculpteur hongrois Alexandre Kéléty (1900-1940) s’est envolé à 95 150 euros (frais inclus) le 12 février à Besançon sous le marteau de Jean-Paul Renoud-Grappin. L’œuvre qui a décuplé son estimation de 12 000 à 15 000 euros appartenait à un amateur parisien originaire du Haut-Doubs et client fidèle de l’Hôtel des ventes de Besançon. Elle constitue sans doute l’une des plus belles réussites de l’artiste et son prix d’adjudication la hisse d’ailleurs en tête du podium des sculptures animalières de Kéléty les plus chères vendues aux enchères.

 

Une couverture de Tintin en Amérique adjugée 2,16 millions d’euros à Paris

13 février. Une couverture originale de Tintin en Amérique, réalisée en 1942 par Hergé, s’est envolée à 2 158 400 euros (frais inclus) lors d’une vente dédiée à l’univers d’Hergé et organisée par la maison Artcurial le 10 février à Paris. Inédit sur le marché, le lot a trouvé preneur en moins de trois minutes au téléphone. Si le résultat est encore loin du record détenu par la couverture gouachée du Lotus Bleu datée de 1936 qui avait été adjugée 3,2 millions d’euros en 2021, il établit néanmoins un record du monde pour un dessin original de Hergé en noir et blanc.

 

Une table en acajou et laiton transformable d’André Arbus adjugée 57 150 euros à Paris

9 février. Une table à manger transformable en acajou et laiton conçue par André Arbus (1903-1969) en 1958  a décuplé son estimation, fixée entre 4 000 et 6 000 euros, trouvant preneur à 57 150 euros (frais inclus) lors d’une vente organisée par la maison Fraysse et Associés le 1er février à Paris. Commandée par le directeur des Chantiers navals de La Ciotat, Jean-Marie Terrin, la pièce mêle la grande tradition de la menuiserie française du XVIIIe siècle aux influences navales, comme le suggère son gainage en laiton à vis apparentes. La table aux lignes modernes apparaît ainsi comme une réminiscence du travail d’aménagement des paquebots effectué par l’artiste décorateur, architecte et sculpteur tout au long des années 1950.

 

Une couverture originale de Tintin en Amérique estimée à plus de 2 millions d’euros bientôt aux enchères

7 février. Une encre de Chine, mine de plomb et gouache, couverture originale du 3e album d’Hergé, Tintin en Amérique, sera proposée aux enchères à Paris le 10 février par la maison de ventes Artcurial. Réalisée en 1942, cette « grande image » fut reprise en 1946 pour la couverture de l’édition couleur de l’album. C’est ce même dessin qui illustre encore aujourd’hui l’album, l’un des plus vendus de la célèbre bande dessinée. Estimé entre 2,2 et 3,2 millions d’euros, il pourrait bien détrôner la couverture du Lotus bleu adjugée en 2021 pour 3,175 millions d’euros. [consulter la vente]

 

Une encre sur soie de Mai Thu adjugée 390 000 euros à Bayeux

6 février. Le petit cours d’eau, la baignade, une peinture sur soie de Mai Thu (1906-1980) s’est envolée à 390 000 euros (hors frais) le 5 février lors de la dispersion de la collection Jacques Pellevet dirigée par la maison de ventes Bayeux Enchères. Elle rejoindra le pays natal du peintre français d’origine vietnamienne. Cette encre et couleurs sur soie avait été, avec cinq autres œuvres de Mai Thu présentes dans cette même vente, acquise par l’industriel normand auprès de la galerie Apesteguy à Deauville dans les années 1990. Les six œuvres ont largement dépassé les estimations annoncées, rapportant 1,175 million d’euros. [lire l’article avant vente]

 

Retrouvée dans une grange, une toile de Van Dyck a été adjugée 2,85 millions d’euros à New York 

30 janvier. Une huile sur toile d’Antoine van Dyck (1599-1641) s’est envolée à 2,85 millions d’euros le 26 janvier à New York. Elle avait été achetée 600 dollars en 2002 après sa découverte dans une grange de l’État de New York, à Kiderhook, où elle sommeillait sous la poussière et les fientes d’oiseaux. Une expertise effectuée en 2019 avait finalement révélé qu’il s’agissait d’une Etude de Saint Jérôme peinte entre 1615 et 1618 par le maître flamand Antoine van Dyck.

 

Le musée Paul-Dupuy de Toulouse préempte une pendule de Jacques-Philippe Le Sueur à 194 275 euros

27 janvier. Le musée des arts précieux Paul-Dupuy de Toulouse, fraîchement rénové, s’est enrichi par voie de préemption le 20 janvier à Paris d’une pendule aux quatre Muses à heures tournantes réalisée par le sculpteur Jacques-Philippe Le Sueur (1575-1830) et l’horloger du Roi Le Paute. Représentée sur un dessin conservé aujourd’hui au Fitzwilliam Museum de Cambridge, cette horloge monumentale en marbre blanc a été acquise pour 194 275 euros lors de la vente aux enchères, organisée par Kahn & Associés, du contenu d’un hôtel particulier de l’avenue Foch. Elle prenait place au centre d’un des deux pavillons de la chartreuse, composant la folie Beaujon imaginée par l’architecte Nicolas Girardin entre 1781 et 1783.

 

Dix anciennes télécabines de ski en vente dans les Hautes-Pyrénées

25 janvier. La station de ski Altiservices vend aux enchères dix télécabines POMA datant de 1978. L’intégralité des bénéfices de cette vente, organisée le 28 janvier à Saint-Lary-Soulan par Biarritz Enchères, sera reversée à l’Association “Petits Princes” qui s’engage à donner vie aux rêves des enfants et adolescents malades. La mise à prix est fixée à 500 euros pour chaque télécabine. [consulter la vente

 

Une toile de Charles Lacoste s’envole à 140 000 euros à Bordeaux

23 janvier. Une toile inédite de Charles Lacoste (1870-1959) a décuplé son estimation, trouvant preneur à 140 000 euros sous le marteau d’Antoine Briscadieu qui orchestrait samedi dernier sa septième vente dédiée aux peintures bordelaises. L’oeuvre provenait de la collection de Gabriel Frizeau, un viticulteur bordelais et amateur d’art qui se distingua par ses acquisitions visionnaires, à l’instar du testament pictural de Paul Gauguin, D’où venons-nous ? Que sommes-nous ? Où allons-nous ?, conservé aujourd’hui au musée de Boston. Lors de la vacation, une huile sur papier de Rosa Bonheur a été adjugée 15 100 euros, triplant ainsi son estimation. [lire l’article avant vente]

 

Le fonds de la galerie Talabardon & Gautier vendu aux enchères à Paris

20 janvier. A l’occasion de la semaine du Salon du dessin, les 21, 23 et 24 mars, la maison Ader présentera aux enchères le fonds de la galerie Talabardon & Gautier, l’une des plus grandes galeries françaises qui s’est illustrée à travers des découvertes spectaculaires, à commencer par celle du premier tableau signé de Rembrandt. Près de 350 oeuvres emblématiques du goût Talabardon & Gautier seront dispersées, dont une centaine de toiles signées de grands noms de la peinture du XIXe siècle, à l’instar d’un portrait viril de Condottiere par Jean-Auguste-Dominique Ingres, d’un paysage de Gustave Courbet et d’une Adoration des Bergers de Théodore Chassériau. L’ensemble est estimé autour de 5 millions d’euros.

 

Une oie « so unique » de François-Xavier Lalanne aux enchères à Paris

16 janvier. Une oie sculptée par François-Xavier Lalanne (1927-2008) animera la prochaine vente « so unique » de la maison Millon le 20 janvier à Paris. Unique lot de la vacation, ce bronze à patine brune témoigne de la maîtrise avec laquelle ce sculpteur majeur du XXe siècle parvint, dans le sillage de François Pompon, à animer la nature et insuffler aux animaux du quotidien une dimension poétique. Il est estimé entre 80 000 et 120 000 euros. [consulter la vente]

 

La Rolex Submariner de Philippe Jeantot aux enchères à Monaco

12 janvier. La Rolex Submariner Comex du navigateur Philippe Jeantot refait surface à l’occasion d’une vente aux enchères organisée le 16 janvier par la maison Artcurial à Monaco. Célèbre pour avoir inventé le Vendée Globe, Philippe Jeantot est aussi un ex-plongeur professionnel, ainsi qu’en témoigne la vente de cette montre de plongée à l’illustre signature. Elle appartenait à un collectionneur privé qui en fit l’acquisition directement auprès du navigateur en 1978. Son estimation est fixée entre 60 000 et 80 000 euros. [consulter la vente]

 

Le jet privé d’Elvis Presley vendu 286 000 dollars

11 janvier. Un avion Lockheed 1329 JetStar de 1962 a trouvé preneur à 286 000 dollars aux enchères le 8 janvier dernier. Arborant un état délabré, ce jet privé affichait néanmoins une illustre provenance, puisqu’il avait été acheté en 1976 par Elvis Presley, dont on célèbre cette année le 88e anniversaire de sa naissance.

 

Un service en porcelaine de Sèvres utilisé par le roi Louis-Philippe aux enchères à Nevers

10 janvier. A l’occasion de sa première vente de l’année, le commissaire-priseur Pierre-Guilhem Métayer présentera aux enchères un service en porcelaine de Sèvres, dit « service des princes », qui fut utilisé par le roi Louis-Philippe. Arborant un décor classique à l’or du chiffre royal, ce service en porcelaine blanche comprend notamment des assiettes plates, une paire de presses à entremets, une soupière ou encore une paire de coupes navette forme bateau. Autant de pièces, estimées de 30 à 1 200 euros, qui animeront les enchères le 15 janvier dans l’enceinte du palais ducal de Nevers. [consulter la vente]

 

Un autoportrait de Bronzino bientôt aux enchères à New York

6 janvier. Une toile datant de 1527 du peintre maniériste Agnolo di Cosimo (1503-1572), dit « il Bronzino », sera vendue aux enchères le 26 janvier chez Sotheby’s à New York. Ce Portrait d’un jeune homme avec une plume et une feuille de papier ne serait autre qu’un autoportrait de l’artiste qui s’illustra à la cour des Médicis. Estimé entre 3 et 5 millions de dollars, le tableau fut spolié par les Nazis au cours de la Seconde Guerre mondiale, avant d’être restitué début 2022 par le gouvernement allemand aux héritiers du collectionneur d’art munichois Isle Hesselberger qui reverseront le produit de la vente à une association caritative. 

 

Une toile d’André Lanskoy adjugée 128 000 euros à Cannes

3 janvier 2023. A l’occasion des ventes de prestige de fin d’année de la maison Besch Cannes Auction, une toile du peintre russe André Lanskoy (1902-1976) a trouvé preneur à 128 000 euros. Baptisée Clair comme le jour, cette huile datée de 1959 s’inscrit dans la période abstraite de cet artiste de la nouvelle Ecole de Paris qui, installé en France, abandonne la figuration au profit d’un agencement dynamique de formes et de couleurs.

 

Le magazine des enchères est en congé jusqu’au 2 janvier

23 décembre. En congé jusqu’au 2 janvier, Le magazine des enchères vous donne rendez-vous en 2023 pour de nouvelles histoires vibrantes. Très belles fêtes à tous et merci de votre fidélité.

 

Une toile de Zao Wou-Ki adjugée 500 000 euros à Lyon

22 décembre. Une toile du peintre franco-chinois Zao Wou-Ki (1921-2013), datée de 1969, s’est envolée à 500 000 euros le 17 décembre dernier à Lyon, à l’occasion de la dernière vente de l’année de la maison Conan Belleville qui a totalisé 1,29 million d’euros d’adjudications. Arborant de larges touches noires et nacrées défilant comme autant de notes d’une partition sur un monochrome jaune, le tableau baptisé 17-4-69 est caractéristique des oeuvres empreintes de musicalité que livre le maître du vide et du plein au cours de la décennie 1960. Il provenait d’une importante collection de la région Rhône-Alpes qui comptait également deux œuvres de Chu Teh-Chun, adjugées respectivement 237 500 et 162 500 euros.

 

Le château de Versailles préempte un portrait du duc de Choiseul par Labille-Guiard pour 243 200 euros

15 décembre. Un tableau représentant le duc de Choiseul (1719-1785), l’un des ministres les plus influents de Louis XV (1710-1774), peint par Adélaïde Labille-Guiard (1749-1803) a été préempté par le château de Versailles pour 243 200 euros lors de la vente des collections d’Anne-Aymone et Giscard d’Estaing organisée par Beaussant Lefèvre & associés le 13 décembre à Paris. Lors de cette vente qui a totalisé 1,3 million d’euros, un buste de Gustav Mahler exécuté par Rodin a trouvé quant à lui preneur à 147 200 euros.

Une aquarelle de Giovanni Boldini adjugée 44 640 euros en Seine-et-Marne 

14 décembre. Estimée entre 6 000 et 8 000 euros, une aquarelle réalisée par le peintre italien Giovanni Boldini (1842-1931) autour de 1906 a été adjugée 44 640 euros lors d’une vente aux enchères organisée le 10 décembre à Vaux-le-Pénil par la maison de vente Jakobowicz & associés. Cette Femme brune couchée a été vivement disputée au téléphone par des acheteurs italiens, sans succès pour le pays d’origine de l’artiste, car celle-ci partira avec l’acheteur dans un autre pays européen. Elle présentait au verso un dessin préparatoire d’un portrait de Consuelo Vanderbilt (1877-1964), duchesse de Malborough, en compagnie de son fils. Le tableau qu’il préfigure est aujourd’hui conservé au Metropolitan Museum of Art de New-York.

 

Le musée du Grand Siècle préempte un tableau de Romanelli pour 254 000 euros

9 décembre. Le musée du Grand Siècle, constitué autour de la collection de Pierre Rosenberg, s’enrichit d’une toile de l’un des meilleurs élèves de Pierre de Cortone, Giovanni Francesco Romanelli (1610-1662). L’institution a en effet usé de son droit de préemption à hauteur de 254 000 euros lors d’une vente organisée par Kâ-Mondo le 2 décembre à Paris. Issue d’une commande du cardinal Mazarin pour le décor de sa chambre, elle représente l’Allégorie de la Justice et faisait pendant à La Prudence, une œuvre redécouverte elle aussi récemment. Cette acquisition devrait mettre fin aux polémiques autour de l’obtention du certificat d’exportation. Avant la vente, une action avait en effet été engagée par l’association Sites & Monuments qui demandait l’annulation du certificat pour cette œuvre qu’elle juge inaliénable et imprescriptible.

 

Le musée du Louvre préempte une sculpture de Michel Colombe pour 4,7 millions d’euros

1er décembre. Le Louvre a usé à deux reprises de son droit de préemption lors d’une vente organisée par la maison Auction Art-Rémy Le Fur les 29 et 30 novembre à Paris. Le musée s’est enrichi à cette occasion d’un feuillet comprenant deux dessins satiriques exécutés au lavis par Francisco Goya (1746-1828) et d’une Vierge à l’Enfant en terre cuite réalisée à Tours au début du XVIe siècle par le sculpteur Michel Colombe (1430-1515). Ces deux pièces ont été préemptées respectivement pour 1,9 million et 4,699 millions d’euros. 

 

90 000 euros récoltés lors de la vente des « Enchères du cœur »

28 novembre. Hier à Mâcon, la dixième édition des Enchères du cœur, présidée cette année par Dominique Chapatte, le présentateur de l’émission Turbo, a permis de récolter 90 000 euros, une somme qui sera reversée à deux associations œuvrant auprès des enfants malades. Cette vente caritative, unique en France, proposait à la vente non pas des lots mais des moments d’émotions. Sous le marteau du commissaire-priseur Jérôme Duvillard, l’enchère la plus élevée s’est portée sur une visite et dégustation du Domaine de la Romanée Conti, adjugée 18 000 euros en live sur Interencheres. Une place dans la voiture officielle des 24 Heures du Mans a quant à elle trouvé preneur en live à 6 500 euros. [lire l’article avant vente]

 

Une montre à gousset rescapée du naufrage du Titanic adjugée 113 000 euros au Royaume-Uni

28 novembre. Une montre à gousset appartenant à Oscar Scott Woody, un employé des postes qui se trouvait à bord du paquebot lors de sa tragique collision, a été adjugée 113 000 euros lors d’une vente aux enchères le 19 novembre des souvenirs du mythique paquebot Titanic. Retrouvée dans les eaux glacées de l’Atlantique, elle fut restituée à sa veuve après le naufrage.

 

Un tableau de Rosa Bonheur adjugé 73 800 euros à Compiègne

25 novembre. Une huile sur toile de Rosa Bonheur (1822-1899) a été adjugée 73 800 euros (frais inclus) chez Actéon Compiègne le 19 novembre dernier, acquise par une collectionneuse française sous le marteau de Philomène Wolf. Ce résultat témoigne de la popularité grandissante de la peintre animalière dont le musée d’Orsay consacre actuellement une rétrospective d’envergure à l’occasion du bicentenaire de sa naissance. Cette Esquisse pour le battage du blé – Les Hommes à pied correspond à une série que Rosa Bonheur consacra au thème agricole, et présente des similitudes avec La Foulaison du blé en Camargue conservée au Musée des beaux-arts de Bordeaux. Elle figura au catalogue de la fameuse vente Rosa Bonheur organisée en juin 1900, ainsi que le révèle le cachet au dos du tableau.

 

Une vue de Florence de Gaspar van Wittel adjugée 427 000 euros à Laval

18 novembre. Estimée entre 150 000 et 200 000 euros, une vue de Florence de l’artiste néerlandais Gaspar van Witell (1653-1736) a trouvé preneur à 427 000 euros (frais inclus) hier à Laval. Peinte autour de 1694, elle dévoilait une vue réaliste et bucolique de la capitale toscane au XVIIe siècle, typique de ce pionnier des vedute. [lire l’article avant vente]

 

Une rare peinture de Gustave Le Gray préemptée par le musée d’Orsay à 67 600 euros 

18 novembre. Le musée d’Orsay s’est enrichit hier à Toulouse d’une toile de Gustave Le Gray (1820-1894), usant de son droit de préemption à l’issue d’une bataille entre collectionneurs internationaux. L’oeuvre, présentée par Marc Labarbe, est l’une des rares peintures connues du photographe qui, avant de se munir d’un appareil, fit ses premières gammes auprès du peintre Paul Delaroche. [lire l’article]

 

Une tapisserie de Strasbourg du XVe siècle adjugée 405 694 euros à Rennes

18 novembre. Une rare tapisserie exécutée à Strasbourg au XVe siècle a décuplé son estimation basse, trouvant preneur à 405 694 euros lors d’une vente aux enchères organisée par Carole Jézéquel le 14 novembre à Rennes. Cette pièce exceptionnelle se distinguait par sa rareté, son ancienneté et le charme avec lequel sont décrits les travaux de la terre au cours des douze mois de l’année. Provenant d’une collection française, elle arborait des couleurs encore vives, en dépit du passage du temps. 

 

Un Warhol adjugé 85 millions de dollars à New York 

17 novembre. Une sérigraphie d’Andy Warhol (1928-1987) a été vendue pour 85 millions de dollars hier à New York. Baptisée White disaster, cette œuvre monumentale de 3,6 mètres de haut représentait un accident de voiture reproduit en dix-neuf images noir et blanc. L’adjudication colossale dont elle a fait l’objet reste néanmoins inférieure aux records de vente enregistrés par l’artiste américain. Pour rappel, en mai dernier, Shot Sage Blue Marilyn, adjugé 195 millions de dollars, s’est imposé comme l’œuvre du XXe siècle la plus chère jamais vendue aux enchères.

 

La vente de la collection de Paul Allen totalise plus d’un milliard de dollars à New York

10 novembre. La vente aux enchères de la collection d’art du cofondateur de Microsoft Paul Allen, décédé en 2018, a totalisé plus d’un milliard de dollars hier à New York, ponctuée d’une avalanche de records. Cinq peintures ont été vendues à plus de 100 millions de dollars, à l’instar des Poseuses, Ensemble de Georges Seurat, un chef-d’œuvre du pointillisme de 1888 qui a atteint 149,24 millions de dollars ou du Verger avec cyprès de Vincent Van Gogh vendu 117,1 millions de dollars. Le reste de la collection sera vendu ce jeudi.

 

La Ferrari de Michael Schumacher adjugée à plus de 13 millions d’euros

10 novembre. La Ferrari du pilote de légende Michael Schumacher a été adjugée au prix record de 13,2 millions d’euros hier à Genève. Avec cette F2003-GA Chassis 229 rouge vif, le septuple champion du monde de Formule 1 avait remporté cinq courses en 2003, soit le nombre le plus important de victoires dans l’histoire de la marque Ferrari.

 

Les collections d’art d’Anne-Aymone et Valéry Giscard d’Estaing dispersées aux enchères à Paris

7 novembre. La maison de ventes Beaussant Lefèvre & Associés dispersera le 13 décembre prochain à Paris des pièces de mobilier et objets d’art provenant des collections d’Anne-Aymone et Valéry Giscard d’Estaing. Cet ensemble meublait la demeure parisienne de la rue Bénouville où le couple s’installa après leur mariage en 1952 et que la veuve de l’ancien Président de la République a quitté récemment. La collection, constituée durant 68 ans de mariage, illustre le goût qu’ils avaient en partage pour le raffinement du XVIIIe siècle français. [consultez la vente

 

Une table de Charlotte Perriand adjugée 114 000 euros à Orléans

7 novembre. Une table de Charlotte Perriand animait les enchères samedi à Orléans, à l’occasion d’une vente d’arts décoratifs et design organisée par la maison Pousse-Cornet-Valoir. Arborant une forme libre, dite « feuille », ce meuble unique en bois massif fut réalisé par André Chetaille dans les années 1960 d’après un modèle créé en 1953 par la designeuse qui regrettait que l’ébéniste n’ait pas apposé son poinçon sur la production de son atelier. Cet exemplaire a été récupéré par le directeur du Centre d’étude industriel rattaché à la compagnie générale électrique de Saint-Jean-de-Braye, avant la destruction de l’édifice en 1983. Il a été adjugé 114 000 euros.

 

Une toile de Pierre Soulages adjugée 1,2 million d’euros à Neuilly-sur-Seine

3 novembre. Une huile sur toile peinte en 1981 par Pierre Soulages (1919-2022) a été adjugée 1 228 500 euros (frais inclus) hier à Neuilly-sur-Seine, sous le marteau de Claude Aguttes, à l’issue d’une bataille opposant cinq enchérisseurs au téléphone. Il s’agissait du premier tableau du maître de l’outrenoir proposé en vente publique depuis la disparition de l’artiste le 25 octobre. Trait d’union entre les différentes époques de création de l’artiste, l’œuvre rend ainsi hommage, avec ce résultat, à une figure majeure de l’art du XXIe siècle, dont le record de vente a été établi en 2021 à New York avec une toile de 1961 adjugée 17,8 millions d’euros.

 

Une assiette de Picasso pour Madoura adjugée 15 250 euros au Château du Bois de la Motte

31 octobre. Plus de 2 000 personnes, en salle et sur internet, ont suivi activement la vente du contenu du Château du Bois de la Motte organisée par Yves Cosquéric et Tiphaine le Grignou les 27, 28 et 29 octobre dans les Côtes-d’Armor. Les deux commissaires-priseurs dispersaient les œuvres d’art et le mobilier de Daniel Offret, un ancien commissaire-priseur qui, après avoir orchestré notamment la vente marquante de la collection de Georges Renand, l’ancien directeur de la Samaritaine, avait décidé de se retirer sur ses terres, en Bretagne. Les trois jours de vente ont totalisé plus d’1,3 million d’euros d’adjudications. Parmi les pièces phares, une assiette créée par Picasso pour l’atelier Madoura a doublé son estimation, trouvant preneur à 15 250 euros (frais inclus). [lire l’article avant vente]

 

Une émission Grands Reportages sur les commissaires-priseurs passeurs d’histoires

27 octobre. Les équipes de « Grands Reportages » invitent les téléspectateurs de TF1 à pénétrer les coulisses des ventes aux enchères le 29 octobre prochain. Les commissaires-priseurs « passeurs d’histoires » Mathilde Vauprès, Christophe Lucien et Alexandre Giquello seront à l’honneur lors de ce premier épisode diffusé samedi sur TF1.

 

Pierre Soulages s’est éteint à l’âge de 102 ans

26 octobre. Le maître de l’outrenoir, Pierre Soulages, s’est éteint aujourd’hui à l’âge de 102 ans. Né en 1919 à Rodez, l’artiste français le plus coté au monde avait déclaré enfant que « l’art serait la chose la plus importante de ma vie ». Il a travaillé jusqu’à son dernier souffle dans son atelier de Sète, en Occitanie.

 

Un vase estimé 90 euros s’envole à 5 040 euros à Châteauroux

25 octobre. Présenté comme une simple jarre ovoïde en grès émaillé, haut de 41 centimètres, un vase estimé 90 euros s’est envolé à 5 040 euros (frais inclus) sous le marteau d’Anne Meillant-Jamet, lors d’une vente aux enchères organisée le 21 octobre à l’Hôtel des ventes de Châteauroux. Sa signature, difficilement lisible, a finalement pu être attribuée à une figure incontournable de la céramique française, Jean Derval (1925-2010) qui, après avoir exercé à Vallauris aux côtés de Capron et côtoyé Picasso à l’atelier Madoura, fonda son propre établissement. Plébiscité sur le marché, ce céramiste est réputé pour ses pièces uniques aux motifs zoomorphes ou anthropomorphes, inspirées du Cubisme et de l’Abstraction.

 

Une peinture de Soulages aux enchères à Neuilly-sur-Seine

24 octobre. Une huile sur toile de Pierre Soulages (né en 1919), l’artiste français le plus cher sur le marché de l’art, sera mise à l’encan chez Aguttes le 2 novembre à Neuilly-sur-Seine. Avec ses tracés horizontaux et verticaux aux tons bruns, beiges et noirs, l’œuvre est caractéristique des recherches que le peintre aveyronnais mène dès 1979 autour de la lumière et qui aboutiront à l’usage systématique de l’Outrenoir. Pour cette toile de 1981, les enchérisseurs devront compter sur une estimation comprise entre 600 000 et 1 million d’euros. [consultez la vente

 

Vente en gants blancs pour Napoléon

24 octobre. Près de 800 lettres de Napoléon à Cambacérès étaient dispersées le 19 octobre à Neuilly-sur-Seine, lors d’une nouvelle vente Aristophil organisée par la maison Aguttes. Cette vente « en gants blancs », qui a totalisé 1,299 million d’euros, a été ponctuée de six préemptions émanant des Archives nationales ou encore du Musée de la Légion d’Honneur. La plus haute enchère de la vente s’est portée sur un ensemble de vingt-trois lettres dictées par Napoléon en Allemagne, de l’armistice à la reprise des hostilités, avant la bataille de Dresde et après la défaite de Vittoria en Espagne. Ce lot a doublé son estimation, trouvant preneur à 46 854 euros.

 

Un bronze de Rembrandt Bugatti représentant son basset adjugé 300 800 euros à Paris

21 octobre. Estimée de 30 000 à 50 000 euros, une épreuve en bronze de Rembrandt Bugatti (1884-1916) a été adjugée 300 800 euros cet après-midi à Paris, lors d’une vente organisée par la maison Beaussant Lefèvre. Cette sculpture représentait le fidèle basset Wurst de l’artiste. Le plâtre original façonné autour de 1905 est conservé au musée d’Orsay. [lire l’article avant vente]

 

Une aquarelle peinte par le roi Charles III décuple son estimation

21 octobre. Représentant la résidence royale de Balmoral, en Écosse, une aquarelle peinte par le roi Charles III en 2001 a décuplé son estimation, trouvant preneur à 6 500 euros le 19 octobre lors d’une vente aux enchères organisée en ligne depuis le Royaume-Uni. Si les œuvres du nouveau monarque ont été exposées à Londres en janvier dernier, elles n’avaient jusqu’alors jamais fait l’objet d’une vente aux enchères. Cet exercice pictural, que Charles III qualifie de « relaxant et thérapeutique », a rapporté en dix ans près de 2 millions de livres à la famille royale, grâce à la commercialisation à titre caritatif des peintures dans la boutique de la maison de campagne du roi, dans le Gloucestershire.

 

Un squelette de dinosaure vieux de 150 000 ans adjugé 673 240 euros à Paris

20 octobre. Un squelette de dinosaure iguanodon, baptisé « Zéphyr », a été adjugé 673 240 euros (frais inclus) cet après-midi à l’occasion de la vente de la maison Giquello à Paris. Datant du Jurassique supérieur (150 000 – 145 000 millions d’années), le spécimen long de trois mètres a été découvert en 2019 dans l’Etat du Colorado. S’il a fait l’objet d’une minutieuse restauration, il demeurait dans un état de conservation exceptionnel. Il s’agit en effet d’un des squelettes de dinosaures les plus complets jamais découverts. 

 

Un iPhone de 2007 adjugé 40 000 euros aux enchères

20 octobre. Affichant en 2007 un prix de vente de 599 euros, un Iphone s’est envolé à 39 340 dollars, soit près de 40 000 euros, lors d’une vente aux enchères organisée le 18 octobre. Ce modèle de la première génération de téléphone portable du géant Apple n’a  jamais été utilisé ou même extrait de son emballage. En août dernier, un Iphone 1 avait déjà trouvé preneur à 35 300 euros, témoignant de l’intérêt croissant que les premiers Iphone suscitent sur le marché.

 

La collection du galeriste Réginald Christopher Coelho dispersée aux enchères à Chinon

20 octobre. La collection d’œuvres d’art du galeriste londonien Réginald Christopher Coelho (1934-2017), décédé en 2017 à Tours, sera dispersée aux enchères par Christophe Herbelin le 21 octobre à Chinon. Né en Inde et naturalisé britannique en 1965, ce galeriste et collectionneur, féru d’art contemporain, a acquis au fil des années un grand nombre de dessins et tableaux d’artistes rares, à l’instar des Allemands Heinz Mack et Otto Piene, dont une toile Fire flower de 1963-1964 sera vendue avec une estimation comprise entre 60 000 et 80 000 euros. [consulter la vente

 

Un sceau impérial vietnamien estimé à plus de 2 millions d’euros en vente à Paris

20 octobre. Un rare sceau en or Kim bảo tỷ du XIXe siècle sera vendu aux enchères par la maison Millon le 31 octobre à Paris. Estimé de 2 à 3 millions d’euros, il fut fabriqué un jour de bon augure, le 4 février de la 4e année du règne de l’Empereur Minh Mang (1791-1841), équivalent au 4 février 1823 du calendrier luni-solaire vietnamien. Représentant un dragon, ce sceau impérial de la dynastie Nguyễn (1802-1945) était utilisé uniquement pour les décrets et documents de la plus haute importance. La base de la matrice arbore une inscription à quatre caractères en chinois signifiant : « Trésor de l’Empereur » (皇帝之寶 Hoàng Đế chi bảo). [consulter la vente]

 

Deux encres sur soie de Mai-Thu adjugées 347 200 euros à Caen

18 octobre. Issues de collections normandes distinctes, deux encres sur soie de Mai-Thu (1906-1980) ont trouvé respectivement preneur à 347 200 euros (frais inclus) lors d’une vente aux enchères organisée le 15 octobre à Caen. Les deux œuvres, peintes à vingt-deux ans d’intervalle, témoignaient du cheminement artistique du peintre d’origine vietnamienne, dont la cote ne cesse de grimper ces dernières années. [lire l’article avant vente]

 

Une toile de Mondrian estimée à plus de 50 millions de dollars pourrait devenir l’œuvre la plus chère de l’artiste

17 octobre. Un tableau de Piet Mondrian (1872-1944), chef de file de l’abstraction géométrique, sera vendu aux enchères le 14 novembre à New York. Composée de lignes noires et de rectangles aux couleurs primaires, cette Composition n°II est caractéristique de l’approche élémentaire et révolutionnaire du peintre néerlandais. Estimée autour de 50 millions de dollars, elle pourrait dépasser le record de 2015, établi à 50,6 millions de dollars, et devenir l’œuvre la plus chère de l’artiste, dont une rétrospective à la Fondation Beyeler, près de Bâle, célèbre actuellement le 150e anniversaire.

 

Le musée du Grand Siècle préempte un tableau de Jean Lemaire-Poussin

17 octobre. Un tableau inédit de Jean Lemaire, dit Lemaire-Poussin (1598-1659), estimé de 30 000 à 40 000 euros, s’est envolé à 82 500 euros (frais inclus), lors de la vente des trésors d’Actéon le 16 octobre à Senlis. Disputé par cinq enchérisseurs, il a été préempté par le musée du Grand Siècle de Saint-Cloud. [lire l’article]

 

Le ballon utilisé par Maradona pour la Coupe du monde de 1986 bientôt aux enchères 

14 octobre. L’arbitre tunisien Ali Ben Nasser vend aux enchères le 16 novembre le ballon utilisé pour la finale de la Coupe du monde de 1986 entre l’Argentine et l’Angleterre. Estimé entre 2,5 et 3 millions de livres, ce ballon est célèbre pour avoir été poussé par la « Main de Dieu » lors du « but du siècle » de Diego Maradona.

 

Une toile de David Hockney adjugée 27,8 millions d’euros à Londres

14 octobre. Représentant un lever de soleil sur la Côte d’Azur, le tableau de David Hockney (né en 1937) Early morning, Sainte-Maxime a doublé son estimation le 12 octobre lors d’une vente aux enchères organisée à Londres, trouvant preneur à 24 millions de livres, soit 27,8 millions d’euros. Cette toile datant du début de la carrière de l’artiste britannique fut exposée lors de sa première rétrospective à Londres en 1970.

 

Un manuscrit de Paul Eluard adjugé 46 080 euros lors de la dispersion de la bibliothèque de Max-Pol Fouchet en Mayenne

14 octobre. Un manuscrit autographe du célèbre poème « Liberté » de Paul Eluard a été adjugé 46 080 euros (frais inclus) le 8 octobre dernier sous le marteau de Pascal Blouet à l’hôtel des ventes de Mayenne. Ce précieux papier, arborant le titre originel « Une seule Pensée » du poème emblématique de la Résistance, provenait de la bibliothèque de Max-Pol Fouchet, le directeur de la revue Fontaine. [lire l’article avant vente]

 

Un trésor de pièces d’or découvert sous le plancher d’une cuisine adjugé 860 000 euros

13 octobre. 260 pièces d’or datant de 1610 à 1727 et couvrant les règnes de James I à George I. C’est le trésor qu’un couple de britanniques a découvert en 2019 en rénovant le sol de la cuisine de leur propriété située dans la région d’Ellerby, au nord de l’Angleterre. Estimé autour de 250 000 euros, l’ensemble a atteint la somme record de 860 000 euros lors d’une vente aux enchères largement médiatisée le 7 octobre dernier.

 

Le château de Versailles préempte deux œuvres issues de la collection Al Thani

12 octobre. Le château de Versailles a usé à deux reprises de son droit de préemption hier, lors du premier volet de la dispersion de la collection princière de l’hôtel Lambert, pour deux scabellons d’André-Charles Boulle, créés pour le cabinet des miroirs du Grand Dauphin (1,1 million d’euros, prix marteau), et un guéridon d’Adam Weisweiler, probablement fourni par le marchand-mercier Dominique Daguerre (400 000 euros). Le Musée national de la céramique de la manufacture de Sèvres accueillera quant à lui un pot-pourri en faïence de Nevers (70 000 euros), tandis que le Mobilier national a préempté pour 360 000 euros un tapis livré par la manufacture de la Savonnerie pour la Grande Galerie du Louvre.

 

L’ancienne reporter à Paris-Match Caroline Pigozzi vend aux enchères les biens de sa propriété d’Antibes

12 octobre. Caroline Pigozzi, ancienne reporter à Paris-Match, met aux enchères les biens collectés au gré des années dans sa propriété du cap d’Antibes. 1 600 lots seront dispersés par Azur Enchères Cannes du 12 au 14 octobre, révélant l’appétence de la journaliste et écrivaine pour les objets de seconde main et les œuvres régionalistes, à l’instar de la céramique de Vallauris. Autant d’objets dont cette spécialiste de l’histoire du Vatican a décidé de se séparer dans le cadre de son déménagement à Deauville. [consulter la vente]

 

Une gouache de Le Pho adjugée 550 000 euros à Bordeaux

 

10 octobre. Figurant une Femme aux œillets, une gouache sur soie du peintre vietnamien Le Pho (1907-2001) a multiplié par cinq son estimation haute, trouvant preneur à 550 000 euros lors d’une vente organisée par la maison Briscadieu le 8 octobre à Bordeaux. Cette œuvre inédite était restée dans la même famille bordelaise depuis son achat lors des expositions de Le Pho à Casablanca en 1942.

Lors de cette vente, qui a suscité un vif intérêt auprès des collectionneurs internationaux, une Flagellation du Christ attribuée au Maître des cortèges, un artiste rare, proche des frères Le Nain, a été adjugée 162 500 euros, pour une estimation fixée entre 15 000 et 20 000 euros, tandis qu’une paire de tableaux réalisée par Alexandre François Desportes (1661-1743) a été vendue 212 500 euros.

 

Un tableau de Chagall spolié par les nazis bientôt aux enchères à New York

7 octobre. Estimée entre 6 et 8 millions de dollars, une huile sur toile de Marc Chagall volée par les nazis sera vendue aux enchères le 15 novembre à New York. Elle fait partie des quinze œuvres spoliées qui ont fait l’objet d’une restitution par la France aux héritiers des victimes. Le Père, peint en 1911 et donnant à voir un portrait du père de l’artiste, avait été acheté en 1928 par David Cender, un luthier polonais juif qui avait perdu ses biens après son arrestation par les nazis en 1940. Déporté à Auschwitz, il survécut, au contraire de sa femme et de sa fille, et s’installa en France en 1958, avant de s’éteindre en 1966. Le tableau, quant à lui, avait été racheté au début des années 1950 par Marc Chagall lui-même qui ignorait sa provenance, avant de rejoindre les collections du musée national d’Art moderne quelques années après la mort du peintre, en 1988. Il était en dépôt depuis 1998 au musée d’Art et d’histoire du judaïsme. Une loi votée en février par le Parlement a permis sa restitution aux ayants-droit, ainsi que celle de quatorze autres œuvres, dont un tableau de Maurice Utrillo.

 

Le musée du Louvre préempte une maquette du Saint-Sépulcre à 80 000 euros

6 octobre. Rapportée de Terre Sainte au XVIIe siècle, une maquette de l’église du Saint-Sépulcre fabriquée à Bethléem a été préemptée par le musée du Louvre lors d’une « vente, un lot » organisée cet après-midi par la maison Millon à Nice. Seule une trentaine de maquettes de ce type est aujourd’hui répertoriée, la très grande majorité étant conservée dans des musées ou institutions privées. Chaque maquette révèle, par un emboîtage savant et précis, différentes chapelles, cryptes et autres parties cachées sous la coupole, autant d’éléments représentés minutieusement au sein de cette maquette inédite sur le marché qui rejoindra les collections du futur département des Arts de Byzance et des chrétientés en Orient.

Un tableau de Luca Giordano rejoint les collections du Nationalmuseum de Stockholm

4 octobre. Vendu aux enchères en décembre 2021 à Londres, un tableau du peintre napolitain Luca Giordano (1634-1705), figurant Saint Barthélémy, rejoint les collections du Nationalmuseum de Stockholm, suite à une donation émanant des Amis du musée. Il s’agit de la première œuvre de l’artiste baroque à intégrer le musée suédois qui compte d’ores et déjà une riche collection d’art napolitain. Ce portrait est daté autour de 1652, une période au cours de laquelle Giordano réalisa plusieurs œuvres évoquant le style du maître espagnol Jusepe de Ribera.

 

Un vase chinois estimé 2 000 euros s’envole à 9 millions d’euros à Fontainebleau

3 octobre. Un vase de forme Tianqiuping en porcelaine et émaux polychromes a atteint le prix vertigineux de 9,1 millions d’euros (frais inclus) sous le marteau de Jean-Pierre Osenat le 1er octobre à Fontainebleau. Acquis par un acheteur privé chinois, face à une trentaine d’enchérisseurs, ce vase demeurait dans la même famille depuis plusieurs générations. Il était estimé au catalogue entre 1 500 et 2 000 euros et daté du XXe siècle. Une expertise que les enchérisseurs n’ont pas pris en compte, considérant qu’il s’agirait d’un vase d’époque Qianlong beaucoup plus rare et prestigieux. 

 

Une gouache de Johann König vendue 135 160 euros à Troyes

 

3 octobre. Estimée entre 10 000 et 15 000 euros, une gouache du peintre allemand Johann König (1586-1642) a été vivement disputée lors d’une vente aux enchères organisée par Boisseau-Pomez le 1er octobre à Troyes.

Elle a été acquise par un grand collectionneur européen pour 135 160 euros (frais inclus). Représentant Le Martyr de saint Sigismond, le saint patron de la Bohème, cette gouache démontre les talents de miniaturiste de ce peintre très apprécié dans les cabinets du XVIIe siècle.

 

 

Le château de Versailles préempte un portrait du premier valet de Louis XV par Carmontelle

3 octobre. Un dessin réalisé par Louis Carrogis dit « Carmontelle » (1717-1806) a fait l’objet d’une préemption par le château de Versailles le 1er octobre à Troyes pour la somme de 53 320 euros (frais inclus). Cette sanguine et aquarelle donne à voir Jean-Benjamin de La Borde, premier valet de Louis XV, posant devant la célèbre pendule astronomique de Claude-Siméon Passemant (1702-1769), un chef-d’œuvre d’horlogerie récemment restauré par le château de Versailles. [lire l’article].

 

Un buffet de Jean Prouvé oublié dans un garage adjugé 86 574 euros à Nancy

29 septembre. Proposé sur le site Le Bon Coin à 70 euros, un buffet en tôle d’acier plié qui sommeillait dans un garage a été authentifié par le commissaire-priseur Pierre Perrin comme étant un meuble original de Jean Prouvé. Estimé entre 30 000 et 50 000 euros, il a finalement trouvé preneur à 86 574 euros (frais inclus), lors d’une vente aux enchères organisée par la maison Nabécor le 24 septembre à Nancy. Une belle histoire qui n’est pas sans évoquer la vente à Blois le 11 septembre dernier d’une suite de chaises du même designer retrouvée sur un trottoir en Touraine et estimée à plus de 40 000 euros.

 

Une réplique cascade de l’Aston Martin DB5 de James Bond adjugée plus de 3 millions d’euros à Londres

29 septembre. Modèle emblématique de l’agent 007, une réplique de l’Aston Martin DB5 spécialement conçue pour servir de voiture cascade sur le tournage du film Mourir peut attendre, sorti en 2021, a été vendue près de 3 millions de livres sterling (soit 3,26 millions d’euros) le 25 septembre à Londres, lors d’une vente de charité célébrant les 60 ans de James Bond au cinéma.

 

Une première édition d’Harry Potter à l’école des sorciers mise en vente à Londres

29 septembre. Après la vente record à 471 000 dollars (soit 420 000 euros) d’une première édition d’Harry Potter à l’école des sorciers en décembre dernier au Texas, un nouvel exemplaire cartonné du premier volet de la saga de J.K. Rowling sera la vedette d’une vente aux enchères organisée du 3 au 6 novembre à Londres. Estimé autour de 150 000 £ (soit environ 168 000 euros), il pourrait devenir à son tour le livre moderne le plus cher de l’histoire.

 

Le manuscrit original de « Starman » de David Bowie adjugé 227 000 euros à Londres

28 septembre. Le Museum of Old and New Art (MONA) qui, à Hobart, en Tasmanie, abrite la collection privée de David Walsh, a poussé les enchères jusqu’à 227 000 euros le 27 septembre à Londres pour s’offrir le manuscrit de “Starman”, la chanson emblématique de l’épopée Ziggy Stardust de David Bowie. Ce texte original du quatrième morceau de l’album The Rise and Fall of Ziggy Stardust and the Spiders from Mars (1972) accueillait des annotations manuscrites de l’artiste britannique.

 

Une médaille en or de Napoléon III adjugée 51 250 euros à Villefranche-sur-Saône

26 septembre. Estimée entre 12 000 et 15 000 euros, une grande médaille d’honneur en or (diam. 5,9 cm, 160 g) de Napoléon III a été adjugée 51 250 euros (frais inclus) lors d’une vente organisée par la maison Richard le 24 septembre à Villefranche-sur-Saône. Réalisée à l’occasion de l’Exposition universelle de 1855, elle est attribuée à l’ingénieur français Louis Vicat (1786-1861) à qui l’on doit l’invention du ciment artificiel. Elle figurait au revers les armes de l’Empire entourées de vingt écus aux armes des pays représentés, tandis que l’effigie impériale était frappée en très haut relief.

 

Deux vases chinois de la période Transition adjugés 94 240 euros à Vendôme

26 septembre. Deux vases de forme rouleau en porcelaine chinoise, estimés entre 3 000 et 5 000 euros, se sont envolés à 94 240 euros (frais inclus) le 22 septembre à Vendôme. Datant de la période Transition (XVIIe siècle), ils étaient décorés en bleu sous couverte d’une scène des Trois Royaumes et d’une frise de feuilles de bananier. Lors de cette vente d’Arts d’Asie orchestrée par la maison Rouillac, un ensemble de documents officiels émanant du Royaume de Ryukyu a également survolé son estimation, fixée entre 300 et 500 euros, trouvant preneur à 20 460 euros.

 

Une rare eau-forte de Pierre Soulages adjugée 65 000 euros à Paris

23 septembre. Dédiée aux gravures de Pierre Soulages (né en 1919), la vente organisée par la maison Millon le 19 septembre à Paris confirme l’engouement des collectionneurs pour les eaux-fortes du peintre français vivant le mieux coté au monde. Plus rares que ses peintures, les gravures enregistrent ces dernières années des records aux enchères, à l’instar de l’Eau-forte IX de 1957 qui a doublé son estimation, trouvant preneur à 65 000 euros (frais inclus).

 

Une bibliothèque Charlotte Perriand adjugée 168 000 euros à Saint-Lô

22 septembre. Estimée entre 60 000 et 100 000 euros, une bibliothèque « Type Plots » de Charlotte Perriand (1903-1999) acquise en 1959 par un couple de collectionneurs passionnés de design d’après-guerre a été adjugée 168 000 euros (frais inclus) le 17 septembre à Saint-Lô lors de la vente inaugurale de la maison de vente Neptune Enchères. A noter qu’une lampe à poser de Gustave Gautier (1911-1980), issue de cette même collection Guibert, a quant à elle décuplé son estimation (100-200 euros), trouvant preneur à 6 000 euros. [lire l’article avant vente]

 

Un verre à sifflet du XVIIe siècle adjugé 191 000 euros à Saint-Etienne

16 septembre. Estimé 12 000 à 15 000 euros, un verre à sifflet façon de Venise s’est envolé à 191 000 euros aux enchères le 15 septembre à Saint-Etienne. Ce rare exemplaire daté du siècle d’or néerlandais a été vivement disputé par des acheteurs allemands, néerlandais et belges. [consultez l’article]

 

Record pour le maillot de Michael Jordan vendu 10,1 millions de dollars à New York

16 septembre. Le maillot du joueur de basket-ball américain Michael Jordan, porté lors de sa rencontre victorieuse en NBA avec les Chicago Bulls en 1998, s’est envolé à 10,1 millions de dollars aux enchères le 15 septembre à New York. Cette tunique rouge, flanquée du numéro 23, devient le vêtement de sport le plus cher du monde, détrônant le précédent record détenu par le maillot du joueur de football argentin Maradona, vendu 9,3 millions d’euros en mai dernier.

 

Alexandre Landre investit le magasin Printemps de Nancy le temps d’une vente aux enchères

15 septembre. Le magasin Printemps de Nancy ouvre ses portes au monde des enchères lors d’une vente inédite animée par le commissaire-priseur Alexandre Landre le 17 septembre prochain. L’occasion pour les Nancéiens d’assister à une séance de shopping atypique, durant laquelle ils pourront acquérir un sac Kelly Hermès (10 000 – 15 000 euros), un bracelet Chanel (100 – 150 euros) ou encore une montre Cartier sertie de diamants (15 000 – 20 000 euros). Ces articles de luxes seront accompagnés de bronzes d’artistes renommés, dont une œuvre de Salvador Dalí, pièce phare de cette vente, estimée entre 12 000 et 15 000 euros. [consultez la vente]

 

Des maillots de footballeurs dédicacés vendus au profit du collectif « mon cartable connecté »

13 septembre. La maison de ventes Drome enchères organise, le 16 septembre à Valence, une vente aux enchères caritative au profit du collectif « mon cartable connecté ». Elle se déroulera en présence de Raymond Domenech, l’un des fondateurs de ce collectif donnant la possibilité à des enfants hospitalisés de suivre des leçons à distance. Des maillots de footballeurs dédicacés, des chaussures, des livres et objets divers seront dispersés, sans prix de réserve. Parmi ces lots figurent des maillots dédicacés par Franck Ribéry (500 euros), Benjamin Pavard (400 euros) ou encore Jack Grealish (300 euros). A noter également, un dessin original du Chat réalisé par Philippe Geluck, ambassadeur du collectif (3 000 – 4 000 euros). [consultez la vente]

 

Un portrait inédit de Wifredo Lam adjugé 258 000 euros

13 septembre. Un tableau du peintre cubain Wifredo Lam (1902-1982) peint dans les années 1950 a survolé son estimation haute fixée à 50 000 euros en trouvant preneur à 258 000 euros (frais inclus) lors d’une vente organisée le 11 septembre par Pousse-Cornet à Blois. Retrouvé en Sologne au hasard d’un inventaire de succession, ce portrait provenait de la collection du photographe américain John Pole-Woods. [lire l’article avant vente]

 

Un rare miroir sorcière de Line Vautrin adjugé 48 000 euros à Senlis 

9 septembre. Estimé autour de 25 000 euros, un rare miroir sorcière bleu indigo de Line Vautrin (1913-1997) s’est envolé à 48 125 euros (frais inclus) lors d’une vente organisée le 7 septembre par Actéon Senlis. Découvert au hasard d’un inventaire, ce modèle Chardons avait la particularité d’être composé d’un encadrement et d’un pourtour en talosel teinté bleu indigo dans la masse et recevant des parties en miroir modelées et incrustées à chaud au tain bronze. [lire l’article avant vente]

 

Une trentaine de gravures de Pierre Soulages aux enchères à Paris

8 septembre. Après le succès de sa vente « Pierre Soulages, l’art de la gravure » organisée en avril dernier, la maison Millon présentera le 19 septembre un second opus consacré à l’œuvre gravé de l’artiste contemporain. La vente réunit une trentaine de lithographies, sérigraphies et eaux-fortes (estimées de 5 000 à 30 000 euros) issues d’une collection privée, exposée au musée Soulages à Rodez en 2012. Moins nombreuses que ses peintures, ses gravures font depuis quelques années l’objet d’une recherche active de la part des collectionneurs, ainsi qu’en témoignent les enchères portées en avril dernier jusqu’à 50 700 euros pour une lithographie de 1957. [consultez la vente]

 

La collection d’art du cofondateur de Microsoft mise en vente à New York

1er septembre. Estimée à plus d’un milliard de dollars, la collection d’art du cofondateur de Microsoft Paul Allen, décédé en 2018, sera dispersée aux enchères en novembre à New York. Elle compte plus de 150 œuvres, dont des toiles de Brueghel le Jeune, Monet, Cézanne, Klimt, Richter et Hockney. L’intégralité du produit de la vente sera reversée à des œuvres de charité.

 

Record pour une carte de baseball de collection vendue 12,6 millions d’euros

1er septembre. Une carte de baseball représentant le joueur américain Mickey Mantle de l’équipe des New York Yankees a trouvé preneur pour 12,6 millions d’euros le 28 août à New York. Datant de 1952, elle devient l’objet de collection sportif le plus cher du monde. Le précédent record était détenu par le maillot de Maradona adjugé 9,3 millions d’euros en mai dernier.

 

Une veduta de Giovanni Paolo Panini adjugée 157 136 euros

8 août. Estimée autour de 60 000 euros, une Vue du Forum romain prise du Capitole du peintre italien Giovanni Paolo Panini (1691-1765) s’est envolée à 157 136 euros (frais inclus) le 7 août à Biarritz. Cette toile, d’un réalisme virtuose, aurait été peinte autour de 1730. Elle annonce les vues topographiques des védutistes vénitiens. [lire l’article]

 

Record pour la veste de Buzz Aldrin vendue 2,7 millions d’euros

3 août. La veste « lunaire » de protection portée par Buzz Aldrin lors de l’alunissage de 1969 a enregistré un record à 2,7 millions d’euros lors d’une vente aux enchères dédiée aux souvenirs et objets historiques de la NASA le 26 juillet à New York. Fabriquée en 1968, la veste arborait l’emblème historique de la mission Apollo 11, ainsi que le logo de la NASA, le drapeau des Etats-Unis et une étiquette portant le nom « E. Aldrin ». Acquise par un particulier, elle est le dernier témoin de la mission à demeurer en mains privées. Les bottes, pantalons et autres combinaisons de ce voyage vers la Lune historique font quant à eux la fierté du National Air & Space Museum de Washington.

 

Une Norvégienne achète par hasard une bague viking aux enchères

3 août. Une Norvégienne a fait par hasard l’acquisition d’une bague en or qui aurait été portée par un chef viking à la fin de l’âge du fer, soit entre 400 et 800 après J.-C. Ce trésor archéologique se cachait parmi un lot de bijoux acquis pour une somme dérisoire par la jeune femme lors d’une vente aux enchères. La bague a été confiée à des archéologues qui ont confirmé son origine exceptionnelle. Elle est actuellement conservée au musée universitaire de Bergen et sera exposée prochainement.

 

Un panneau de l’école de Castille du XVIe siècle adjugé 72 500 euros

2 août. Pièce maîtresse de la vente de prestige estivale de François et Sandrine Dupont, une Déposition de croix issue de l’école de Castille du XVIe siècle a survolé son estimation haute fixée à 30 000 euros, trouvant preneur à 72 500 euros le 1er août à Saint-Martin-des-Champs, dans le Finistère. Selon l’expert Alexis Bordes, ce panneau de retable aurait été exécuté autour de 1500 par un artiste anonyme influencé par l’art flamand, dans la région de Tolède, les édifices crénelés et le pont fortifié évoquant la topographie de cette cité connue pour ses monuments médiévaux. Lors de cette vente, une esquisse inédite d’Antoine-Jean Gros (1771-1835), retrouvée dans un manoir breton, a quant à elle été adjugée 5 500 euros. Ce dessin préparatoire fut exécuté par le baron Gros pour aider Louis Nicolas Lemasle, de 17 ans son cadet, à façonner la composition d’un tableau commandé par le roi Charles X. [lire l’article avant vente]

 

Record mondial pour une paire de fauteuils de Joseph Savina

1er août. Estimée entre 800 et 1 200 euros, une paire de fauteuils de Joseph Savina (1901-1983) a été adjugée 6 171 euros par Tugdual Borel le 30 juillet à Perros-Guirec, dans les Côtes-d’Armor, établissant un record du monde pour l’ébéniste. Considéré comme le rénovateur du mobilier breton, Joseph Savina dirigea l’Atelier d’art celtique de Tréguier et collabora avec Le Corbusier, réalisant de nombreuses sculptures à partir des dessins de l’architecte et designer. En 2016, la maison de vente Armor Enchères avait déjà enregistré un record pour cet ébéniste local avec un meuble en chêne et fer battu adjugé 6 050 euros.

 

Trois aquarelles de Charles Péguy vendues à Orléans

1er août. Le commissaire-priseur Guillaume Cornet présentait le 28 juillet à Orléans trois aquarelles de Charles Péguy (1873-1914), davantage connu pour son activité d’écrivain et essayiste. Exposées pour la dernière fois en 1966 à Orléans, ces trois paysages témoignaient de l’attachement pour la région de la Loire de cet enfant d’Orléans qui grandit dans le quartier Bourgogne, non loin du fleuve. Les œuvres provenaient de la collection des descendants d’un peintre proche de Charles Péguy. La Loire en aval d’Orléans, estimée de 400 à 600 euros, a remporté la plus haute enchère à 3 360 euros (frais inclus). Les deux autres aquarelles représentant le Pont sur la Bionne à la limite de Chécy et de Saint-Jean-de-Braye et Le canal à Combleux ont trouvé respectivement preneur à 660 et 936 euros.

 

Valérie Régis inaugure un nouveau bureau en Corse avec une vente dédiée à Zloty

28 juillet. La commissaire-priseur de l’Hôtel des ventes de la Vallée de Montmorency, Valérie Régis, ouvre un bureau à Porto-Vecchio, où elle orchestrera le 21 août une première vente aux enchères baptisée « Les éphémères à la plage » et comptant quatre œuvres inédites de Gérard Zlotykamien (né en 1940), l’un des pionniers du Street art. [consultez la vente]

 

Record mondial pour un guide rouge Michelin de 1904

23 juillet. Un rare guide rouge Michelin de 1904 a établit un nouveau record mondial à 59 408 euros (frais inclus) le 23 juillet à Clermont-Ferrand. Cet exemplaire doté de larges marges avait été conçu pour accueillir les commentaires des établissements répertoriés. Il a été acquis par un collectionneur privé à l’occasion de la 20e vente Michelin organisée par la maison Vassy-Jalenques-Courtadon. [en savoir plus]

 

Une tabula scalata du XVIIe siècle adjugée 46 176 euros à Pau

23 juillet. Estimée entre 8 000 et 12 000 euros, une tabula scalata du XVIIe siècle a été adjugée 46 176 euros (frais inclus) le 23 juillet lors d’une vente organisée par Carrère et Laborie à Pau. Ce panneau étonnant, révélant en un même support un double portrait féminin et masculin, témoignait de la mode des illusions d’optique apparue un siècle plus tôt en Angleterre. [lire l’article avant vente]

 

Un tableau d’Artemisia Gentileschi rapatrié en Italie avant une vente en Autriche, dans le cadre d’une enquête pour escroquerie et exportation illégale de biens culturels

19 juillet. Dans le cadre d’une enquête ouverte en 2020, un tableau d’Artemisia Gentileschi (1593-1653) a été rapatrié à Bari, dans les Pouilles, par l’unité des carabiniers italiens pour la protection du patrimoine culturel. Cette Charité chrétienne exceptionnelle du XVIIe siècle était sur le point d’être vendue aux enchères à Vienne par deux italiens qui auraient dissimulé l’identité de son auteur et sous-estimé la valeur de l’œuvre afin d’obtenir un certificat d’exportation et proposer le tableau sur le marché international. 

Haut de page

Vous aimerez aussi